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À peine une semaine se passe sans que l'un d'eux n'essaie de me faire dire que le remède contre le cancer est à notre portée. Ils veulent des informations instantanées, une gratification immédiate.

Analyse sanguine
Jonathan KELLERMAN


Premiers développement de l'épidémie COVID-19

Développement de COVID-19 durant le mois de mars 2020 comme elle a été perçue au jour le jour


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arrow 31 mars 2020. La croissance de l'épidémie de COVID-19 semble ralentir en Australie. Outre une deuxième vague, ce qui se passe cet automne dans l'hémisphère Sud est important pour se préparer à une éventuelle flambée de la maladie l'année prochaine. Suivre la situation en Australie (4 557), en Nouvelle-Zélande (647), en Argentine (966), au Chili (2 449) et en Uruguay (320) pourrait nous aider à nous préparer au pire. Les études génétiques confirment que les patients du groupe sanguin O sont moins susceptibles d'avoir une infection grave. Des études sur les fucosyltransférases du système Lewis devraient aussi être entreprises. Les marqueurs des cellules HLA peuvent également avoir une influence sur la sensibilité à l'infection. D'autres marqueurs comme les variants de l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE2), qui agit comme récepteur du virus, sont l'objet d'analyses approfondies.
arrow 30 mars 2020. Une nouvelle grappe de cas apparaît autour d'une autre secte en Corée du Sud. Les leçons du passé récent ne sont pas prises au sérieux. La secte Manmin Central Church à Séoul, dont le pasteur Lee Jae-rok est en prison pour viol, est à l'origine de 22 cas Covid-19 après la reprise des cérémonies dominicales, malgré l'obligation de distanciation sociale. Plus de 100 000 habitants sont rentrés à Hong Kong avant la mise en place d'une quarantaine obligatoire et leur état de santé n'a pas été surveillé. Cela a mis en route de nouvelles chaînes de transmission de COVID-19 dans la ville. Les gourous sont légions, mais bien des personnes qui souhaitent être visibles essaient par tous les moyens de s'impliquer dans des activités qui les font voir par le plus grand nombre. Il y a une compétition cachée pour la visibilité, au prix de la perte d'une bonne communication de connaissances vraiment importantes. Nous sommes, encore une fois, au temps du « crime parfait » décrit par Edogawa Ranpo. Cela explique l'explosion du nombre de comités traitant de la maladie. Qui oserait demander la motivation de telle ou telle personne qui utilise généreusement son temps au profit de l'humanité ?
arrow 29 mars 2020. Les écoles rouvrent dans plusieurs provinces chinoises. Une étude sur des patients à Wuhan a évalué le taux de létalité à 1,4%, en accord avec le chiffre présenté par la Fondation Inartis le 12 mars. En perspective : si la moitié de la population mondiale était infectée (cela semble peu probable), cela impliquerait que le nombre de décès annuels aurait doublé cette année. Un taux de mortalité élevé pour les personnes âgées de plus de 60 ans est confirmé. George Gao, directeur général du Centre chinois de Contrôle des Maladies (CDC), donne un résumé très pertinent de ce que nous savons de l'épidémie et de son endiguement. Le port du masque semble être un élément essentiel du succès. Le navire de guerre USS Theodore Roosevelt est confiné à Guam après que des cas de COVID-19 ont été découverts à bord.
arrow 28 mars 2020. En période d'épidémie, le comportement superstitieux des animaux qui reste présent chez l'homme devient envahissant. Les mammifères sont superstitieux (et peut-être bien d'autres animaux aussi). Voici un rat dans une cage séparée d'une autre cage par un long couloir, et qui contient de la nourriture. Ces cages la laissent voir et sentir. Le couloir est fermé par une porte coulissante, contrôlable par l'expérimentateur, à l'entrée de chaque cage. On laisse l'animal affamé, tout en lui laissant sentir et voir la nourriture. Puis on ouvre simultanément les deux portes. Le rat se précipite dans le couloir, mais juste au moment où il arrive à la cage de la nourriture sa porte se referme, et le rat ne peut pas manger. Il retourne alors à sa cage d'origine, et on répète le processus. Mais les rats sont intelligents. Ils se font prendre une fois, deux fois, puis vont chercher s'il n'y a pas un autre moyen d'avoir accès à cette nourriture. Aussi, au lieu de se précipiter dans le couloir vers la nourriture, ils vont y aller lentement, avec précaution, tourner sur eux-mêmes, peut-être faire pipi dans un coin, etc. Cela prend du temps, et l'expérience est faite en sorte que si ce temps est nettement plus long que le fait d'aller directement à la cage nourricière, sa porte ne se referme pas. Dans ce cas le rat peut manger. On répète alors l'expérience. Cette fois-ci le rat, au lieu de se précipiter, va répéter tous les gestes qu'il avait faits lorsqu'il a eu accès à la nourriture. C'est un acte superstitieux, qui n'a rien à voir avec le fait d'avoir pu manger, qui a seulement introduit un long délai entre la sortie de la cage de captivité et l'accès à la nourriture. On comprend l'intérêt sélectif de la superstition. Quand on ne connaît pas l'enchaînement des causes, et qu'on a une issue favorable après une suite d'action, le mieux est de répéter strictement cette suite d'actions. Nous sommes des mammifères et donc construits avec cette contrainte. Cela veut dire que la superstition nous étant naturelle il nous est pénible de ne pas y succomber, même si nous n'y croyons pas rationellement. C'est pourquoi je m'autorise à toucher du bois, même si je sais que cela n'a aucun sens, tout simplement c'est psychologiquement plus confortable. C'est sur ce principe que sont fondés les remèdes miracles et c'est la raison de la passion qu'ils déclenchent. En Inde l'urine de vache sacrée libère du SARS-CoV-2. Ici, toutes sortes de compléments alimentaires ou de médicaments anciens jouent le même rôle, d'autant plus que la superstition est une maladie très contagieuse. Lorsque ces remèdes sont inoffensifs, il n'y a pas de raison de ne pas succomber à la superstition, même si l'on n'y croit pas. Mais attention aux effets cachés des traitements proposés, d'autant plus masqués que les gourous qui les proposent utilisent souvent des mélanges, ce qui a l'avantage pour eux de ne pas permettre d'étude statistiquement validée, tout simplement en raison du nombre énorme de cas qu'il faudrait tester pour démontrer leur efficacité. Alors qu'un premier train est arrivé dans la gare centrale de Wuhan, témoin du début du retour à la normale, plusieurs restrictions ont été réintroduites dans la province du Zhejiang à mesure que de nouveaux cas locaux émergent. Une certaine confusion a provoqué un conflit entre les forces de l'État à la frontière entre les provinces du Hubei et du Jiangxi.
arrow 27 mars 2020. Une cause commune doit être trouvée pour expliquer pourquoi le déclenchement de la létalité (pas son étendue) est le même dans presque tous les pays. Les États-Unis sont désormais le pays ayant identifié le plus de cas. Une astuce utlisée pour développer des traitements fallacieux consiste à combiner plusieurs ingrédients. Cela permet à leurs promoteurs d'empêcher les études cliniques, qui nécessiteraient que beaucoup plus de patients pour être statistiquement significatives : par exemple, une règle empirique dirait qu'avec deux ingrédients, vous avez besoin de quatre fois plus de patients, avec trois, huit fois etc. Cela prédit un avenir catastrophique pour la validation d'antiviraux appropriés, à moins que certains ne soient clairement très efficaces, sous forme d'une molécule unique.
arrow 26 mars 2020. La situation de l'épidémie en Allemagne doit être utilisée comme modèle de prévention et peut-être de traitement. Alors que le cours de l'épidémie en Allemagne ressemble à celui d'autres pays, le taux de mortalité y est considérablement plus bas qu'ailleurs. Il semble que des tests généralisés au plus grand nombre permet aux autorités de mettre en quarantaine les personnes les plus exposées à la transmission de la maladie ainsi que celles qui seraient le plus à risque d'en mourir. Cela a un rôle extrêmement positif pour contenir l'épidémie tout en maintenant les décès à un niveau minimal. Le Japon a mis en place une équipe spéciale dédiée à COVID-19, préalable à la déclaration de l'état d'urgence. La Russie a suspendu tous les vols internationaux sauf ceux destinés à rappatrier ses citoyens. L'épidémie se comporte comme s'il s'agissait de deux maladies: bénigne chez les personnes de moins de 65 ans environ, elle est extrêmement sévère au-delà de cet âge. La gestion de la crise devrait tenir compte de façon explicite de cette situation et le dépistage massif est donc la voie à suivre. Plus de 500 000 cas dans le monde. La croissance globale de la maladie rest exponentielle. Ouagadougou entre en quarantaine.
arrow 25 mars 2020. La province du Hubei (à l'exception de Wuhan, encore pendant un certain temps) rétablit la liberté de mouvement.
47 cas importés de citoyens chinois d'outre-mer ont réintroduit COVID-19 en Chine, mais ils sont maintenus en quarantaine. Dans l'hémisphère sud, le nombre de cas suit l'évolution de la maladie dans l'hémisphère nord: Australie 2 431, Nouvelle-Zélande 205, Afrique du Sud 709, Argentine 387, Uruguay 189, Chili 1 142. Singapour, qui compte 200 000 expatriés, s'attend à une flambée du nombre des cas (631) chez ceux qui retournent (1 200 par jour depuis les États-Unis). Alors que le virus continue de muter (un isolat avec plus de 40 mutations a été identifié en Islande), il devient important de voir quand et où son gène dédié à la relecture et à la correction des erreurs sera inactivé, car cela interférerait avec le développement du vaccin.
arrow 24 mars 2020. Le navire de croisière Ruby Princess devient une source majeure de COVID-19 en Australie.
130 passagers du navire sont positifs pour le SRAS-CoV-2, mais il semble difficile de retrouver leurs contacts alors que 2 700 passagers ont débarqué à Sydney le 19 mars. Dans l'hémisphère sud, le nombre de cas suit l'évolution de la maladie dans l'hémisphère nord: Australie 2 144, Nouvelle-Zélande 155, Afrique du Sud 554, Argentine 301, Uruguay 162, Chili 922. Ce serait une erreur de penser que l'épidémie actuelle n'est qu'un accident malchanceux. De nombreux virus animaux ont le potentiel de déclencher des épidémies très graves. Par exemple, les morbillivirus (le virus de la rougeole en fait partie) tels que le PPRV (peste des petits ruminants) sont proches du virus de la maladie de Carré (CDV), un virus de distribution mondiale capable de provoquer des maladies chez de nombreuses espèces animales, y compris les primates non humains. Pire, le CDV peut s'adapter, in vitro, à la forme du récepteur du morbillivirus humain. Espérons que l'épidémie actuelle servira de leçon et déclenchera des recherches pertinentes dans tous les domaines touchés aujourd'hui.
arrow 23 mars 2020. L'origine exacte du virus du SRAS-CoV-2 reste inconnue..
Cette question reste ouverte partout où le virus est apparu brusquement. On observe une corrélation élevée est avec les grappes d'infection associées à des sectes prosélytes (en particulier en Corée du Sud, à Mulhouse en France et en Malaisie), souvent associés à des pratiques secrètes (ce qui signifie qu'il est difficile de retracer les voyages et les origines des participants). Une autre corrélation est avec les grands rassemblements de personnes restées proches les unes des autres pendant un certain temps (bateaux de croisière, dîners festifs, comme à Singapour). Les prisons sont aussi de bons exemples (exemples multiples: Chine, Iran en particulier) et doivent être surveillés attentivement. Cela peut expliquer le début apparemment «explosif» de la maladie en divers endroits. Ce type de scénario rappelle les infections causées par les bactéries Legionella, qui prises individuellement ne sont pas très dangereuses, mais qui, lorsqu'elles sont présentes dans des amibes en groupes d'un millier de bactéries et atteignent les poumons dans cet état, déclenchent une maladie très virulente. Dans ce contexte, il pourrait être intéressant de comprendre le rôle de la «multiplicité d'infection» (MOI) dans l'apparition de la maladie COVID-19. Une importante MOI pourrait expliquer la sévérité de la maladie chez certains médecins. La Corée du Sud a le plus petit nombre de nouveaux cas, ce qui suggère qu'elle pourrait échapper à une deuxième phase de l'épidémie. Dans l'hémisphère sud, le nombre de cas n'est pas maîtrisé: Australie 1 717, Nouvelle-Zélande 102, Afrique du Sud 402, Argentine 266, Uruguay 158.
arrow 22 mars 2020. Alors qu'elle s'y terminait, une seconde vague de l'épidémie frappe les pays où elle est apparue.
Souvenons-nous cependant que, pendant la période écoulée, le virus a évolué et que les caractéristiques des nouvelles souches en termes de contagion, d'incubation et de virulence sont certainement modifiées. Cela devrait être pris en compte lorsqu'on compare l'épidémie en différents lieux. Une épidémie suppose un contact avec d'autres que la personne infectée, et pour le modèle le plus simple, on donne le chiffre moyen d'infection par personne, appelé R0, déjà brièvement discuté le 14 mars. Si R0 est plus grand que 1, on comprend que l'épidémie se propage. Une fraction importante de la population va donc être contaminée. À un certain moment, une personne infectée va interagir avec des gens déjà contaminés, et ne plus propager la maladie qu'à un nombre inférieur à R0. Il arrive donc un moment où le nombre des personnes infectées est tel qu'un patient ne pourra plus contaminer personne qui n'ait eu la maladie, et l'épidémie va donc progressivement s'éteindre. En gros, à nouveau pour les modèles les plus simples, on trouve que la proportion de la population qui doit être atteinte pour que s'éteigne la maladie et 1 - 1/R0. Pour un R0 de 2 (voisin de ce qu'on pense être le cas en ce moment) on voit que cette proportion est 50% de la population (donc un nombre très élevé et très loin d'être atteint déjà). Une vue légèrement plus optimiste remarque que dans la situation du Diamond Princess ce n'est qu'environ un quart de la population qui a été contaminée (sous réserve que le diagnostic ait été complet). Un moyen de lutter contre cet effet est de décroître R0, et c'est la raison du confinement, par exemple. Cependant il s'agit d'une action nécessairement temporaire et comme la maladie ne peut réellement disparaître si l'on rétablit la circulation des personnes, elle va reprendre, jusqu'à atteindre le nombre magique 1 - 1/ R0 correspondant à la structure sociale antérieure. C'est ce qui commence à se voir en en Chine (45 nouvelles infections et retour d'une infection locale dans le Guangdong), à Hong Kong (317 dont 29 nouvellement importés d'Amérique ou d'Europe), en Corée (8 897) et à Singapour (455). Mais l'épidémie aura été diluée dans le temps, ce qui aura évité l'engorgement des hôpitaux. L'OMS a initialement déclaré que les cas asymptomatiques étaient extrêmement rares, alors qu'ils sont au moins 30%, ce qui explique pourquoi les pays qui ont mis en place des tests pour tout le monde au lieu de seulement pour les personnes présentant des symptômes ont pu contenir la maladie. Avec l'accroissement brutal des cas importés Taiwan et Singapour ferment leur frontière et les arrivées aériennes à Pékin sont détournées vers des aéroports spécialisés dans la détection de COVID-19.
arrow 21 mars 2020. La COVID-19 n'est pas une surprise: les épidémies de ce type sont courantes chez les animaux domestiques.
Les épidémies chez les animaux domestiques sont favorisées par le surpeuplement d'énormes troupeaux et le transport à grande échelle dans le monde d'animaux vivants ou abattus, ainsi que de viande fraîche. L'importance de comprendre cela comme un modèle de ce qui arrivera aux communautés humaines a été soulignée au début des années 2000 par le programme « Une seule santé ». Cela aurait sû susciter plus d'intérêt afin d'éviter la solution classique en cas d'épidémie animale, l'abattage de tous les troupeaux infectés. Une nouvelle épidémie, sur le bateau de croisière Costa Luminosa, désormais à Marseille, ne fait que confirmer que de grandes concentrations de personnes et les voyages de masse sont la cause d'épidémies inévitables. Alors que l'automne commence, le nombre de cas dans l'hémisphère sud est désormais de 240 pour l'Afrique du Sud, l'Argentine 158, l'Uruguay 110, le Chili 434, l'Australie 1 071 et la Nouvelle-Zélande 52. L'épidémie se développe en Inde (330 cas et 4 décès) et au Pakistan, 666 cas. 53 578 cas et 4 825 décès en Italie. À Hong Kong, il y a 273 cas, et les nouveaux cas proviennent tous de voyages à l'étranger alors que les manifestations contre le gouvernement se poursuivent. Pour renforcer l'application des 14 jours de confinement, les autorités de Hong Kong imposent à tous les arrivant de porter un bracelet électronique qui suit leurs déplacements. Singapour a connu ses premiers décès (432 cas et 2 décès). 22 738 cas et 288 décès aux États-Unis et 20% de la population est désormais confinée chez elle. Les points de contrôle sont supprimés à Wuhan et des feux d'artifice célèbrent la fin du confinement.
arrow 20 mars 2020. La difficulté à contenir la résurgence des épidémies provient de multiples voies de propagation.
Les citoyens des pays sur le point de contenir totalement la maladie y reviennent et déclenchent de nouvelles flambées locales. Par ailleurs, en raison du nombre élevé de contaminations asymptomatiques, on ne peut considérer qu'un pays est exempt de la maladie avant au moins deux semaines sans nouveaux cas locaux. Le nombre de cas dans l'hémisphère sud est désormais de 202 pour l'Afrique du Sud, l'Argentine 128, l'Uruguay 94, le Chili 342, l'Australie 791, la Nouvelle-Zélande 39. Le nouveau président argentin, Alberto Fernandez, a mis en place un confinement complet de la population. L'épidémie se développe en Inde (244 cas et 4 décès) et au Pakistan 501 cas. La situation en Russie est loin d'être claire. 41 035 cas et 3 405 décès en Italie. Dans une évolution surprenante, l'Allemagne et la France, qui ont un nombre de cas assez similaire (15 320 contre 11 010), ont une différence de décès 8 fois plus élevée (44 contre 372). À Hong Kong, il y a eu un bond de 48 nouveaux cas à 256, la plupart avec des antécédents de voyage. Étant donné que ces nouveaux patients ont des contacts locaux, on peut prévoir qu'il y aura une augmentation des cas au cours des deux prochaines semaines. Une situation semblable se développe en Corée (8 652) et à Singapour (385). Combiné à des tests généralisés de la population, depuis quelque temps, les autorités de Hong Kong surveillent les personnes en quarantaine avec des bracelets électroniques. La Malaisie applique désormais un confinement partiel supervisé par l'armée. Les chiffres donnant le nombre de cas sont considérablement sous-estimés lorsque le nombre de cas graves augmente car on ne peut plus identifier les cas bénins. 17 402 cas et 231 décès aux États-Unis où la maladie semble se propager à un rythme extrêmement élevé. La Californie confine tous ses habitants. Les usines chinoises reprennent progressivement mais lentement leur production, ce qui s'accompagne d'une augmentation de la consommation d'énergie, du trafic des ports et des déplacements.
arrow 19 mars 2020. Au moment où la panique s'empare du reste du monde, la Chine semble avoir contenu l'épidémie.
La Chine ne signale plus aucun nouveau cas local. Cependant, les nouveaux cas importés ne cessent de croître (34) obligeant les autorités à imposer la quarantaine à toutes les arrivées. Cela vaut également pour Hong Kong qui bénéficiera de l'offre hôtelière de fournir 1 000 chambres pour permettre la quarantaine des arrivées sur le territoire. Le nombre de cas dans l'hémisphère sud est désormais, pour l'Afrique du Sud 116, l'Argentine 116, l'Uruguay 79, le Chili 238, l'Australie 681, la Nouvelle-Zélande 28. L'épidémie se développe en Inde (169 cas et 4 décès) et au Pakistan 307 cas. 35 713 cas et 3 000 décès en Italie. À Hong Kong, il y a 208 cas, les nouveaux cas venant de l'étranger. Les Hongkongais quittent massivement le Royaume-Uni pour leur ville natale, ce qui pose problème aux autorités pour organiser la quarantaine. Un deuxième chien de compagnie est infecté dans cette ville et placé en isolement. Singapour fait face au même problème de retour de personnes infectées avec 345 cas dont 33 nouvellement importés. La Corée du Sud a signalé 8 565 cas et 91 décès. Un rassemblement prosélyte islamique en Malaisie (900 cas), le « tabligh », qui rassemblait 16 000 personnes a déjà contaminé plusieurs centaines de participants. L'état d'urgence dans l'île d'Hokkaido est suspendu, et les écoles japonaises sont sur le point de réouvrir. Sortir du confinement peut sembler agréable. Malheureusement, les gens venant de régions confinées rencontrent des préjugés et beaucoup de paperasserie. Les réactions du public sont irrationnelles, car n'importe qui aurait pu être directement touché. Le New York Times rapporte l'incidence de la maladie en temps réel, et nous n'arrêterons pas de communiquer des chiffres, sauf dans des situations particulières.
arrow 18 mars 2020. Il est probable que le virus du SRAS-CoV-2 va devenir endémique.
La Chine ne rapporte plus qu'un seul nouveau cas (mais 12 cas importés). Le nombre de cas dans l'hémisphère sud continue d'augmenter (Afrique du Sud 116, Argentine 79, Australie 568, Nouvelle-Zélande 20, Chili 201). Il sera intéressant de voir l'évolution de l'épidémie en Inde où la médecine alternative sévit (151 cas et trois morts). Il y a 257 cas au Pakistan, principalement en provenance d'Iran. Comme on pouvait s'y attendre, l'épidémie sur le bateau de croisière Diamond Princess s'est propagée par les membres d'équipage, en particulier ceux impliqués dans l'alimentation des passagers. 35 713 cas et 3 000 morts en Italie. À Hong Kong, il y a 181 cas, les nouveaux cas venant de l'étranger. Singapour fait face au même problème avec 313 cas. La Corée du Sud a signalé 8 413 cas et 84 décès, mais de nouvelles grappes d'infection sont apparues. Le principal défi posé par la maladie est la combinaison de nombreux cas asymptomatiques associés à des grappes locales formées d'un nombre important de cas graves nécessitant un traitement en unités de soins intensifs. Cela crée un problème logistique extrêmement difficile à résoudre. Le Royaume-Uni modifie sa politique en recourant à des règles plus strictes en matière de distanciation sociale. L'épidémiologiste Neil Ferguson, à l'origine du changement de politique du Royaume-Uni s'est mis en quarantaine en raison de symptômes de COVID-19.
arrow 17 mars 2020. La présence simultanée d'un grand nombre de cas asymptomatiques et de cas graves conduit l'Europe à confiner les gens chez eux, à l'exception du Royaume-Uni.
Si cela se confirme il devient important de porter un masque même sans signes de façon à protéger la communauté. Parce que les autorités sanitaires ne sont pas en mesure de tester rapidement si une personne est infectée par le virus, de nouveaux cas apparaissent plus ou moins au hasard. Cela a forcé la plupart des pays, afin d'éviter la saturation des unités de soins intensifs dans les hôpitaux, à interdire les déplacements individuels, en gardant la population à la maison. 31 500 cas en Italie. Plusieurs nouvelles provinces en Chine n'ont plus de nouveaux cas (comme la conurbation de Tianjin), mais le Yunnan a découvert deux nouveaux patients. La Malaisie (673 cas, 2 décès) ferme sa frontière avec Singapour malgré le fait que 10% de la population de la ville traverse la frontière chaque jour, obtenant 90% de son approvisionnement alimentaire de ce pays voisin. En raison de l'incident superstitieux de l'«eau salée» dans une église en Corée du Sud, rapporté hier, les autorités menacent de fermer les églises dans le pays. À Hong Kong, il y a 162 cas (les 5 cas nouveaux sont importés d'Europe) et 266 à Singapour. 20 personnes sont arrivées de différents vols à l'aéroport de Hong Kong avec de la fièvre et ont été immédiatement envoyées à l'hôpital. Le nombre de cas dans l'hémisphère sud continue d'augmenter (Afrique du Sud 62, Argentine 68, Australie 452, Nouvelle-Zélande 12). La Corée du Sud a signalé 8 320 cas et 81 décès. Il semble que les personnes du groupe sanguin O soient plus résistantes et celles du groupe A plus sensibles au SARS-CoV-2. Cette observation cadre bien avec le maintien du groupe récessif O dans les régions où les virus sont stabilisés par les basses températures. La transmission fécale du virus est confirmée expérimentalement et peut servir pour le diagnostic. Il semble qu'une tendance à la baisse du R0 ait commencé avant la mise en place de mesures de confinement en Italie ou en France.
arrow 16 mars 2020. Le virus SARS-CoV-2 continue à évoluer.
Cela signifie que sa propagation et sa virulence varient en différents endroits. L'approche de la Corée du Sud, qui a échantillonné les gens autour des grappes d'infection pour surveiller la présence du virus, et mis en quarantaine ceux qui se trouvaient à côté de foyers dangereux tout en laissant les autres se déplacer librement semble la voie à suivre. Il paraît clair que certaines souches virales donnent des symptômes beaucoup moins inquiétants que d'autres. Ce serait une bonne politique de laisser ces souches se propager comme barrière contre les formes les plus dangereuses. Cependant, contrairement à ce qui semble être l'approche au Royaume-Uni, cette façon d'atteindre l'immunité collective devrait être strictement fondée sur une évaluation locale de la gravité de la maladie. Laisser une totale liberté de mouvement sans évaluer la virulence locale permettrait aux formes virulentes du virus de se propager. Il faut se rappeler qu'à l'heure actuelle, il existe de nombreuses formes de propagation simultanée du développement de la maladie. Par ailleurs, il est important de se rappeler que les fausses nouvelles et autres croyances ont des conséquences dangereuses : l'eau salée utilisée comme aérosol dans une église de Corée du Sud a infecté 46 personnes. Le Japon identifie 15 grappes d'infection - la plus grande avec plus de 50 cas près d'Osaka - avec une augmentation soudaine du nombre total de cas dans le pays (839). Cela se produit au moment même où le pays était sur le point de rouvrir des écoles. À Hong Kong, il y a 157 cas, avec 33 des 46 nouveaux cas qui sont de retour de voyage, et 243 à Singapour. Le nombre de cas dans l'hémisphère sud continue d'augmenter (Afrique du Sud 62, Argentine 56, Australie 377, Nouvelle-Zélande 8). La Corée du Sud a signalé 8236 et 75 décès, suggérant que l'épidémie sera bientôt sous contrôle. La grande variation des taux de mortalité à travers l'Europe suggère qu'il existe des facteurs environnementaux augmentant la gravité de la maladie. Ils devraient être identifiés de toute urgence. Nous avons obtenu une information des États-Unis, où il semble que les glucocorticoïdes soient toujours utilisés, malgré le fait que cette famille de médicaments ait été probablement responsable du doublement de la mortalité à Hong Kong (et à Toronto) pendant l'épisode du SRAS. Apparemment, les leçons du passé sont difficiles à comprendre. Il est vrai qu'à notre connaissance aucune étude rétrospective n'a été correctement réalisée pour analyser cette malheureuse situation.
arrow 15 mars 2020. Avec une gestion complètement différente de la maladie, la Corée du Sud semble commencer à contrôler la COVID-19.
C'est assez remarquable car il n'y avait pas de confinement obligatoire dans le pays, contrairement à ce qui s'est passé en Chine ou en Italie. Nos maladies reflètent l'organisation de nos sociétés. Par exemple, à l'heure actuelle, la Malaisie a presque doublé le nombre de ses cas, à 428, à la suite d'un événement religieux dans une mosquée près de Kuala Lumpur. Les événements à forte affluence sont importants pour la création de grappes d'infections. Il sera intéressant de voir comment la perception de l'importance de s'unir autour d'un «bien commun» affectera l'issue de la présente épidémie. Il est malheureusement probable que, dans les pays où les gens appellent à des manifestations de masse alors que le gouvernement a imposé des restrictions sur le nombre de personnes présentes ensemble à n'importe quel endroit - comme en France - démontrant ainsi leur mépris de l'intérêt collectif, l'épidémie se développera de façon inquiétante. La maladie révèle aussi des traits importants des sociétés où la bureaucratie a tenté de cacher sa gravité (ce qui s'est produit à la fois en Chine et aux États-Unis). Une illustration possible (à confirmer) est la disparition inquiétante du magnat Zhiqiang Ren qui avait largement critiqué la manière dont la Chine - où l'activité revient lentement à la normale - a abordé l'épidémie. Comme le nombre de cas COVID-19 continue d'augmenter, nous ne fournirons que ce que nous pensons être des chiffres significatifs. À nouveau, il est essentiel de se souvenir que la grippe saisonnière peut conduire, bon an mal an à 650,000 morts par an dans le monde. Le nombre total des cas identifiés est désormais le double du nombre des cas en Chine. À Hong Kong, un bloc de logements est à nouveau le site de multiples infections, probablement en raison d'une contamination via le réseau des eaux usées, ce qui entraînera probablement une augmentation du nombre total de cas dans la ville (148 cas). Il y a 226 cas à Singapour. Dix provinces chinoises n'ont plus aucun cas actif (Tibet, Qinghai, Yunnan, Fujian, Jiangsu, Anhui, Jiangxi, Hunan, l'agglomération de Chongqing, Shanxi).  Le nombre de cas dans l'hémisphère sud continue d'augmenter (Afrique du Sud 38, Argentine 34, Australie 250, Nouvelle-Zélande 6). Pour ceux qui veulent suivre les chiffres GitHub fournit une mise à jour régulière.
Korea
Comme le rapporte le South China Morning Post (SCMP), la Corée du Sud a signalé 76 nouveaux cas (8162) et 3 décès supplémentaires (75), en baisse par rapport au temps où elle signalait 909 nouveaux cas par jour. À nouveau, la majorité des cas (41) proviennent de Daegu, là où un grappe de cas avait déclenché l'explosion de l'épidémie. Le nombre de patients guéris en une journée est désormais significativement plus élevé que celui des nouvelles contaminations. Il faut souligner à nouveau que la gestion de la maladie n'a pas impliqué de mesures strictes de confinement mais s'est appuyée sur une réponse gouvernementale hautement coordonnée pour gérer le comportement du public et la détection rapide des cas de manière totalement transparente. L'idée est que le comportement civique des individus peut réduire progressivement le R0 de la maladie, ce qui permet de contrôler l'épidémie.
arrow 14 mars 2020. La grande différence entre la virulence de l'infection en différents lieux est extrêmement déroutante.
Cela est vrai non seulement en Europe mais aussi entre les différentes provinces chinoises : par exemple dans deux provinces qui ne sont pas très loin l'une de l'autre: Henan 1 273 et 22 décès, et Zhejiang 1 227 cas un décès. Deux raisons principales peuvent expliquer cette observation : la ou les souches virales initiales peuvent différer par leur virulence et leur contagiosité, et les cas se produisent en grappes, créant des sources qui peuvent être grosses. La règle d'or utilisée par les épidémiologistes pour prédire l'évolution des maladies est fondée sur le nombre moyen de personnes contaminées par un patient infecté, R0. La taille de la population qui sera infectée avant que la maladie ne s'éteigne spontanément est de 1-1 / R0, ce qui signifie 50% avec un R0 de 2. Il existe un cas exemplaire d'une population qui a dû rester confinée pendant un temps significatif, les passagers du bateau de croisière Diamond Princess. Le résultat de l'épidémie dans ce contexte est qu'environ un quart des passagers et du personnel a été infecté, suggérant un R0 de 1,33. En revanche, un seul patient britannique venu de Singapour a contaminé plus de 5 personnes. C'est ce qui doit être pris en compte pour préparer le développement futur de la maladie et sa logistique associée, notant que lorsque le système de santé est submergé, R0 augmente rapidement. A Hong Kong, le nombre de cas est de 141 (4 décès) et à Singapour 212 (pas de décès). Le nombre de cas continue à être maîtrisé en Corée du Sud à 8 086 avec 72 décès. Le modèle sud-coréen, fondé sur un diagnostic rapide et précis, l'éducation de la population, mais aucune restriction des mouvements semble bien fonctionner. L'Iran rapporte 12 729 cas et 611 décès. En Italie, le nombre de cas est de 21 157 et 1 441 décès. Le Japon a publié 725 cas et 21 décès. La France compte 4 499 cas et 91 décès, l'Allemagne 4 174 cas et 8 décès et l'Espagne 6 023 et 191 décès. La Suisse compte désormais 1 359 cas et 11 décès. Les États-Unis ont enregistré 2 488 cas et 49 décès et ont établi l'état d'urgence. Le nombre de cas dans l'hémisphère sud continue d'augmenter (Afrique du Sud 38, Argentine 31, Australie 250, Nouvelle-Zélande 5). Il semble de plus en plus évident que différentes souches du virus ont une virulence et une propension à se propager différentes. Un autre navire de croisière, le Silver Shadow, a sans doute des cas de COVID-19 et est amarré en isolement au Brésil. Comme dans le cas du SRAS— et nous avons insisté sur cette mise en garde à l'époque, responsable très probablement de la mort de nombreux patients à Hong Kong—l'usage inconsidéré d'anti-inflammatoires a aggravé la sévérité de la maladie. L'histoire de la maladie commence à être comprise. Après une période d'initiation encore mal connue, le nombre d'infections au 15 décembre était au moins de 27 patients et au 20 décembre il atteignait 60. Le 27 décembre, ce chiffre dépassait 180 et tout comme Wenliang Li, Jixian Zhang médecin à l'hôpital provincial de médecine chinoise et occidentale intégrée du Hubei a informé les autorités, mais il lui a été ordonné de ne pas rendre public ses observations, si bien que le nombre de patients au 1er janvier avait atteint 381.
arrow 13 mars 2020. Le nombre d'infections asymptomatiques dues au SRAS-CoV-2 est probablement d'au moins 30%.
Un patient index possible est un résident du Hubei de 55 ans diagnostiqué avec une pneumonie atypique le 17 novembre 2019. Le nombre de cas est de moins en moins précis car la proportion de personnes ayant reçu un diagnostic exact ne s'améliore pas. En parallèle, le nombre de fausses nouvelles explose, même au niveau des plus hautes autorités gouvernementales. A Hong Kong, le nombre de cas est de 134 (4 décès) et à Singapour 200 (pas de décès). Le nombre de cas commence à être maîtrisé en Corée du Sud à 7 979 avec 67 décès. L'Iran fait état de 11 364 cas et 514 décès. En Italie, le nombre de cas est de 17 660 cas et 1 266 décès. Le Japon a publié 620 cas et 17 décès. La France compte 3 661 cas et 79 décès, l'Allemagne 3 062 cas et 3 décès et l'Espagne 4 209 et 120 décès. La Suisse compte désormais 815 cas et 6 décès. Les États-Unis ont enregistré 1 663 cas et 41 décès et restreignent les voyages en provenance d'Europe. Le nombre de cas dans l'hémisphère sud continue d'augmenter (Afrique du Sud 17, Argentine 19, Australie 128, Nouvelle-Zélande 5). Il semble de plus en plus évident que différentes souches du virus ont une virulence et une propension à se propager différentes. Malheureusement les modèles épidémiologiques gouvernementaux n'ont pas compris cette évidence. S'il semble désormais inévitable qu'au moins 50% de la population mondiale soit infectée (du moins dans les régions non équatoriales), l'issue de l'épidémie n'aurait pas dû créer l'effondrement économique massif auquel nous assistons, reflétant un comportement extrêmement irrationnel de l'humanité. Mise en perspective: notons que la semaine dernière, le nombre total de décès en France liés à la grippe saisonnière est de 83, la plupart parmi les 809 personnes placées en soins intensifs en raison de cette maladie. Des approches d'IA sont maintenant utilisées pour diagnostiquer COVID-19 par analyse d'images radiographiques thoraciques à Wuhan, avec l'analyse de 30 images par seconde.
arrow 12 mars 2020. Si nous sommes vivants aujourd'hui, c'est parce que nos ancêtres ont échappé à la mort due aux épidémies.
Cela a des conséquences considérables sur notre génome, qui résulte de l'homéostasie de nombreux processus (c'est-à-dire maintenir les processus en les restaurant lorsqu'il sont perturbés). Mais la maladie actuelle, avec son taux de mortalité fortement biaisé vers les personnes âgées, n'aurait pas eu une importance considérable. Pourtant, aujourd'hui, nous modifions sans cesse cette homéostasie en utilisant de nombreux médicaments et toutes sortes de suppléments. Il sera donc très important de surveiller la façon dont les gens réagisssent à la COVID-19 en fonction de la façon dont ils utilisent toutes sortes de pseudo-médicaments, suppléments alimentaires, mais aussi d'authentiques médicaments qui pourraient favoriser la maladie, alors que leur rôle n'a été défini que dans des conditions de vie normale. Il se pourrait bien que la raison de l'énorme différence de mortalité entre les jeunes et les personnes âgées ne soit pas l'âge, mais la façon dont les gens utilisent les médicaments ou les suppléments variés qui sont largement disponibles dans le monde entier. Bien sûr le tabagisme est une cause évidente de mortalité accrue. Près de 70 000 patients ont été guéris de la maladie, ce qui a permis aux autorités de les impliquer dans des activités au service de l'économie. La Fondation Inartis a donnée une image comparée intéressante de l'épidémie de COVID-19.
COVID-Inartis
À Hong Kong, le nombre de cas est de 129 et à Singapour 178. Le nombre de cas ralentit en Corée du Sud à 7.869 avec 66 décès. L'Iran rapporte 10 075 cas et 429 décès. En Italie, le nombre de cas est de 12 662 cas et 827 décès. Le Japon a publié 620 cas et 17 décès. La France compte 2 876 cas et 61 décès, l'Allemagne 2 078 cas et 3 décès et l'Espagne 2 950 et 84 décès. La Suisse compte désormais 652 cas et 4 décès. Les États-Unis ont enregistré 1 323 cas et 30 décès et restreignent les voyages en provenance d'Europe. Le nombre de cas dans l'hémisphère sud est en augmentation (Afrique du Sud 17, Argentine 19, Australie 128, Nouvelle-Zélande 5). Une étude faite à Wuhan montre que la quarantaine a favorisé la concurrence locale entre différentes souches du virus. En général, différentes souches ont des résultats différents pour la COVID-19 en termes de gravité, de propension à la contagion et de durée d'incubation. Dans une situation qui rappelle fortement ce qui s'est passé à Wuhan au début de l'épidémie, où les autorités ont tenté d'interdire les informations indiquant une propagation interhumaine d'une pneumonie grave, les autorités de Seattle, aux États-Unis, ont empêché les scientifiques de publier leur observation de la première propagation interhumaine dans la région! Comme à Wuhan, cela est maintenant résolu.
arrow 11 mars 2020. La différence de vingt fois entre les taux de mortalité en Allemagne et en Italie nécessite une explication.
Cela est peut-être dû à une énorme différence en raison de la façon dont les décès sont enregistrés dans ces pays. Une surestimation indiquerait un effondrement complet du système de santé. 66 239 patients ont été guéris de la maladie. Par ailleurs le fait que les personnes les plus âgées soient particulièrement touchées n'est pas inattendu, mais pourrait révéler un rôle négatif de la polymédication auxquelles ces personnes sont soumises. À Hong Kong, le nombre de cas est passé à 129 après que les agents de bord de Cathay Pacific se sont révélés positifs après un retour de Madrid. À Singapour, le nombre de cas reste à 160. Le nombre de cas augmente en Corée du Sud à 7 775 avec 60 décès. L'Iran rapporte 9 000 cas et 354 décès. En Italie, le nombre de cas est de 12 462 cas et 827 décès. Le Japon a publié 581 cas et 17 décès. La France compte 2 281 cas et 48 décès, l'Allemagne 1 565 cas et 2 décès actuellement, et l'Espagne 2 174 et 49 décès. La Suisse compte désormais 613 cas et 3 décès. Les États-Unis ont enregistré 1 050 cas et 29 décès (19 d'une même maison de retraite). Le nombre de cas dans l'hémisphère sud est en augmentation (Afrique du Sud 13, Argentine 19, Australie 112, Nouvelle-Zélande 5). Les étudiant du premier cycle à Harvard ont cinq jours pour quitter le campus. Dans une interview dans le magazine officiel People - supprimé plus tard—un autre médecin de Wuhan, directrice du service des urgences, déclare qu'il lui a été interdit par les autorités locales de signaler le 30 décembre qu'un patient était décédé d'une pneumonie semblable au SRAS. Cet article a été supprimé et ses allusions sont censurées sur les réseaux sociaux mais cela a déclenché une inventivité extraordinaire avec une « traduction » de l'article via des emojis, des caractères chinois anciens, du code Morse, des codes flash etc. Il est probable que cette inventivité aura des conséquences importantes à long terme sur la communication interpersonnelle en Chine.
arrow 10 mars 2020. Derrière une foison de chiffres, souvent contradictoires, une réalité bien établie.
Il prend toujours un certain temps au début d'une nouvelle maladie, d'en caractériser les symptômes et de la diagnostiquer. C'est particulièrement le cas des maladies pulmonaires en hiver, car les causes sont nombreuses. Pour COVID-19 les règles d'identification sont maintenant bien établies (en particulier « signature » du génome), et les cas rapportés peuvent lui être attribués avec confiance. Les autorités de santé donnent chaque jour le nombre de cas nouveaux (l'incidence quotidienne) mais aussi l'ensemble des cas existants (la prévalence). En fait, les autorités indiquent le nombre de cas depuis le début de la maladie et non sa prévalence exacte. Notez que lorsque les gens commencent à guérir, la prévalence devrait diminuer et devenir nulle une fois l'épidémie terminée, sinon c'est qu'elle est devenue « endémique ». Puis vient le nombre des morts, où la maladie est directement mise en cause parce qu'un médecin a dû constater le décès et lui donner une cause. Ce qui permet de comparer deux maladies est la prévalence et les décès dûment constatés. Ce n'est vrai cependant que pour les cas bien visibles. Il y a aussi, parce que les défenses du patients sont diminuées, l'apparition de maladies secondaires qui seront parfois identifiées comme causes de décès. Il s'en suit un excès général de la mortalité par rapport à une année moyenne, et c'est ce qui donne les chiffres les plus élevés de mortalité attribuée à une maladie, mais il ne s'agit que d'une estimation, qui superpose d'autres causes possibles en excès. Pour la grippe, qui est la maladie généralement seule vraiment présente sur le territoire, les chiffres sont donc très fiables, et comprennent les causes à la fois directes et indirectes de la mort.

grippe

64 391 patients ont été guéris de la maladie. A Hong Kong, le nombre de cas est de 118 et à Singapour de 160. Le nombre de cas augmente en Corée du Sud à 7 513 avec 54 décès. L'Iran déclare 8 042 cas et 291 décès. En Italie, le nombre de cas est de 10 149 cas et 631 décès. Le Japon a publié 581 cas et 17 décès. La France compte 1 784 cas et 33 décès, l'Allemagne, 1 281 cas et deux morts désormais, et l'Espagne 1 646 et 30 morts. La Suisse compte désormais 374 cas et 3 décès. Les États-Unis ont enregistré 804 cas et 25 décès. Le nombre des cas dans l'hémisphère sud s'accroît (Afrique du Sud 7, Argentine 17, Australie 107, Nouvelle Zélande 5). 70 000 prisonniers ont été temporairement libérés de prison en Iran, pour contrôler la propagation du COVID-19 dans les prisons. L'épidémie est désormais largement contrôlée en Chine, même à Wuhan.
arrow 9 mars 2020. L'augmentation du nombre de cas en Corée du Sud ralentit à 69 nouveaux cas en 24 heures et la Chine à 40. Il est important de voir comment l'épidémie va évoluer dans différents pays qui gèrent la crise de façon différente. 62 496 patients ont été guéris de la maladie. A Hong Kong, le nombre de cas est resté à 115 et à Singapour ce nombre s'est accru à 160. Le nombre de cas augmente en Corée du Sud à 7 478 avec 53 décès. L'Iran déclare 7 161 cas et 237 décès. Dans ce pays, une fausse rumeur sur l'utilisation d'alcools pour soigner la maladie a tué au moins 27 personnes. En Italie, le nombre de cas est de 9 172 cas et 463 décès. Le Japon a publié 511 cas et 17 décès. La France compte 1 412 cas et 25 décès, l'Allemagne, 1 176 cas et deux morts désormais, et l'Espagne 1 204 et 28 morts. La Suisse compte désormais 337 cas et 2 décès. Les États-Unis ont enregistré 604 cas et 21 décès. On sait depuis longtemps que les coronavirus peuvent rester infectieux pendant longtemps sur une variété de surfaces (poignées de porte, boutons d'ascenseur, claviers d'ordinateur, téléphones portables, etc.). Cependant, les surfaces tactiles contenant du cuivre semblent inactiver rapidement ces virus.
arrow 8 mars 2020. Le SARS-CoV-2 est sensible aux températures élevées mais cela ne suffira pas à arrêter l'épidémie.
La température optimale de diffusion est d'environ 9 °C. Cela implique qu'une bonne pratique consiste à s'abstenir de régler la climatisation des lieux publics à des températures inférieures à 23-25°C. Une partie de la rapidité de la contagion dans l'hémisphère nord peut venir des défenses immunitaires affaiblies de personnes précédemment infectées par la grippe à la fin de l'épidémie de grippe saisonnière. 60 660 patients ont été guéris de la maladie, et il n'y avait plus que 99 nouveaux cas en Chine (74 dans le Hubei) hier soir. Trois nouvelles provinces, Xinjiang, Fujian et Anhui, n'ont plus de cas actif. À Hong Kong, le nombre de cas a atteint 113. À Singapour la limite de 150 cas a été atteinte. 9 des nouveaux cas proviennent des participants à un dîner où 18 autres cas avaient déjà été identifiés. Le 111ème cas à Hong Kong vient de rentrer d'Inde et ses premiers symptômes ont été la diarrhée, ce qui confirme la possibilité d'une voie de contamination oro-fécale. La Chine envoie une équipe médicale en Irak pour tenter de juguler l'épidémie. Le nombre de cas augmente en Corée du Sud à 7 314 avec 50 décès. L'Iran déclare 6 566 cas et 194 décès. En Italie, le nombre de cas est de 7 375 cas et les décès bondissent à 366, ce qui suggère une sous-estimation du nombre réel des cas. Le Japon a publié 502 cas et 6 décès. La France compte 1 126 cas et 19 décès, l'Allemagne, 951 cas et l'Espagne 613. La Suisse a maintenant 330 cas et deux morts. Les États-Unis ont enregistré 465 cas et 21 décès. Il s'agit maintenant de contrôler la propagation de la maladie dans l'hémisphère sud afin qu'elle ne devienne pas endémique dans le monde entier. Encore une croisière infectée : 45 patients en Égypte.
arrow 7 mars 2020. Les patients guéris ne semblent pas être réinfectés par le virus SRAS-CoV-2. Il est important de se rappeler que les pneumonies virales diminuent généralement les défenses immunitaires, de sorte que les patients en convalescence peuvent avoir été infectés par des bactéries qui sont aussi sources de pneumonie. Les voyages associés au tourisme de masse et aux sectes sont des acteurs majeurs de la propagation de l'épidémie. 58 354 des patients ont été guéris de la maladie. Pour mettre la situation en perspective, notons que pour la grippe saisonnière considérée comme bénigne cette année et qui va se terminer en France il y a eu déjà 55 décès parmi les 654 cas admis en réanimation. À Hong Kong, les fonctionnaires ont repris le travail et le danger vient désormais de l'extérieur. Alertes en Chine pour identifier les personnes venant d'Iran, d'Italie et de Corée du Sud. À Hong Kong, le nombre de cas a atteint 108, où le 107ème est un homme d'affaires de retour d'Europe, et Singapour a maintenant enregistré 138 cas. Le nombre de cas augmente en Corée du Sud à 7 041 avec 44 décès. L'Iran déclare 5 823 cas et 145 décès. En Italie, le nombre de cas est de 5 883 avec 233 décès. Le Japon a publié 461 cas et 6 décès. La France compte 949 cas et 16 décès, l'Allemagne, 799 cas et l'Espagne 500. Les États-Unis ont enregistré 346 cas et 15 décès. L'état de New York déclare l'état d'urgence. 21 personnes sont contaminées sur le bateau de croisière Grand Princess bloqué près de San Francisco. Cela reflète à nouveau le danger des structures confinées avec un grand nombre de personnes. Avec ce niveau élevé de contamination mondiale, il devient important de surveiller l'hémisphère sud où, si la maladie se propage, elle peut ensuite se multiplier pendant l'hiver (notre été dans l'hémisphère nord) et revenir l'année prochaine.
arrow 6 mars 2020. La COVID-19 se propage principalement en dehors de la Chine. Les enfants sont aussi à risque que les adultes, mais la gravité de la maladie augmente avec l'âge. Les nouveaux cas au Hubei sont désormais limités à Wuhan. Le nombre total de cas identifiés a dépassé 100 000. Cela doit être placé en regard des dizaines de millions de cas enregistrés chaque année pour l'épidémie de grippe. 55 753 personnes ont été guéries de la maladie. La stabilisation locale de l'épidémie se poursuit à Hong Kong (106), mais le 105ème cas est une personne qui revient de Londres et Paris, ce qui suggère un contamination venant d'Europe, mais à Singapour il y a une nouvelle augmentation du nombre des cas (130). À Hong Kong, une femme présentant des symptômes de diarrhée a été victime de COVID-19. Cependant, parce que cela n'a pas été reconnu dès le début, elle a été en contact avec de nombreuses personnes dans la ville, ce qui va peut-être faire repartir l'épidémie locale. En Chine continentale le nombre des cas importés continue à croître. Le nombre de cas augmente toujours en Corée du Sud 6 593 avec 42 décès. L'Iran déclare 4 747 cas et 124 décès. En Italie, le nombre de cas est de 4 636 cas et 197 décès. Le Japon a publié 381 cas et 6 décès. La France compte 613 cas et 9 décès, l'Allemagne, 670 cas et l'Espagne 386. Les États-Unis ont enregistré 245 cas et 15 décès. Le taux de mortalité en Corée du Sud semble être de 0,65% alors qu'il serait de 1,4% à Hong Kong. Ces chiffres supposent que tous les cas de contamination ont été pris en compte. S'il y en avait plus, la létalité du virus serait plus faible. L'usage du sérum de convalescent va être tenté aux États-Unis. En France, une autre secte semble être à l'origine d'un groupe majeur de cas de la maladie.
arrow 5 mars 2020. Le déplacement des personnes est une cause majeure de propagation de l'épidémie. C'est une erreur, en général, de rapatrier des personnes originaires de régions contaminées, même si elles sont mises en quarantaine, car toutes les personnes impliquées, à quelque niveau que ce soit dans le processus devraient aussi être soumises à une quarantaine stricte. Il est important que les véhicules utilisés pour le transport soient soigneusement nettoyés, en particulier les toilettes et les accès aux toilettes. Encore un autre bateau de croisière immobilisé avec d'éventuels cas de COVID-19: le Grand Princess attend près de San Francisco un signal des autorités de santé pour débarquer ses passagers après vérification de leur état. 53 457 personnes ont maintenant été guéries de la maladie. Des conditions stables, reflétant peut-être la stabilisation locale de l'épidémie, se trouvent à Hong Kong (105) et à Singapour (117). Le nombre de cas augmente plus lentement en Corée du Sud : 6 089 avec 40 décès. L'Iran déclare 3 513 cas et 107 décès. En Italie, le nombre de cas est de 3 858 cas et 148 décès. La principale forme du virus qui circule en Italie semble identique aux premières formes de Wuhan, tandis qu'ailleurs d'autres formes ont remplacé l'original. Le Japon a publié 331 cas et 6 décès. La France compte 377 cas et 6 décès, l'Allemagne, 482 cas et l'Espagne 259. Les États-Unis ont enregistré 177 cas et 9 décès et la Californie déclare l'état d'urgence. Un cas en Afrique du Sud en provenance d'Italie).
arrow 4 mars 2020. Les usines manufacturières reprennent leur activité dans la province du Guangdong. Une grande partie de l'activité est produite par des travailleurs migrants provenant d'autres provinces. Dans la plupart des provinces de Chine, le nombre de cas encore actifs est inférieur à 10% de ce qu'il était. Le Qinghai ou le Tibet sont sans cas actifs. Dans le reste du monde les réactions officielles ne sont pas coordonnées de façon claire. Alors que le nombre total de cas continue de croître, il devient difficile à suivre car la façon de signaler la maladie est très variable en dehors de la Chine. À partir de demain nous rapporterons avec moins de détail le nombre des cas de la maladie. 94 742 cas dans le monde, 80 270 cas en Chine, 104 à Hong Kong, 110 à Singapour et 3 246 décès. Le nombre de cas en Corée du Sud atteint 5 621 avec 32 décès. L'Iran déclare 2 922 cas et 92 décès. En Italie, le nombre de cas est en forte augmentation : 3 089 cas et 107 décès, et c'est très préoccupant, surtout si les gens se déplacent à partir du lieu où ils se trouvent. Le Japon a publié 304 cas et 6 décès. La France compte 285 cas et 4 décès, l'Allemagne, 244 cas et l'Espagne 193. Les États-Unis ont enregistré 128 cas et 9 décès. De nombreux cas continuent de se propager via les voyageurs à longue distance. Il a maintenant été confirmé que le chien de compagnie d'une personne à Hong Kong était infecté par le virus. Il n'a aucun symptôme. La vitesse d'évolution du virus est d'environ 30 bases par an. Les media de masse soutiennent désormais subitement l'hypothèse que nous avons proposée au début de l'épidémie, d'une deuxième voie oro-fécale de contamination par une variante du SRAS-CoV-2.
arrow 3 mars 2020. Les infections en Corée du Sud dominent désormais l'évolution de l'épidémie de COVID-19. En raison du nombre croissant de contaminations par l'extérieur (8 cas provenant d'Italie, où le comté de Qingtian a vu 100,000 personnes expatriées dans ce pays) la Chine introduit des mesures de quarantaine pour les arrivées en provenance de zones épidémiques. Un nombre important d'infections n'est pas détecté un peu partout dans le monde, ce qui rend difficile l'évaluation de la présence (et de la létalité) de la maladie. Les symptômes chez les personnes jeunes sont habituellement très bénins. Le nombre de personnes infectées dans l'île septentrionale d'Hokkaido au Japon pourrait être considérablement plus élevé que le nombre officiel. C'est le résultat de symptômes mineurs ou non détectés. 92 238 cas dans le monde, 80 151 en Chine, 100 à Hong Kong, 110 à Singapour et 3 128 décès. Le nombre de patients guéris dépasse désormais largement la moitié du nombre total de personnes infectées. Le nombre de cas en Corée du Sud atteint 5 186 avec 31 morts. L'Iran déclare 2 336 cas et 77 décès. 23 de ces nouveaux cas sont des membres du parlement. Dans ce pays les prisons sont sans doute massivement contaminées, et l'état iranien vient de mettre en liberté des dizaines de milliers de prisonniers pour tenter de combattre l'épidémie. En Italie, 2 502 cas et 79 décès. Comme attendu du fait de ses relations avec l'Italie, l'Argentine a recensé son premier cas. Le Japon a publié 286 cas et 6 décès. La France compte 212 cas et 4 décès, l'Allemagne, 196 cas et l'Espagne 153. Les États-Unis ont enregistré 118 cas et 9 morts, principalement autour de Seattle.
arrow 2 mars 2020. Le grand nombre de réfugiés massés à la frontière entre la Turquie et la Grèce empêchera un contrôle approprié du COVID-19 en Europe s'il n'est pas correctement géré. Cinq cas ont été importés en Chine, depuis l'Iran, le Royaume-Uni et l'Italie. La province du Zhejiang a déclassé sa réponse à l'épidémie de SARS-CoV-2 après neuf jours sans cas nouveau. Fait intéressant, pour le moment, le taux de mortalité y a été de 0,1%. Une étude menée sur un grand nombre de cas en Chine montre qu'une majorité (environ 80%) des transmissions de personne à personne intervient au sein des foyers familiaux. Dans l'environnement public il sera intéressant de comprendre l'implication du téléphone portable dans la propagation de l'épidémie (contacts avec les mains et le visage). 90 181 cas dans le monde, 80 026 en Chine, 100 à Hong Kong, 108 à Singapour et 3 060 décès. Le nombre des patients guéris est désormais la moitié de ceux qui ont été infectés. Le nombre de cas en Corée du Sud atteint désormais 4 335 avec 26 décès. L'Iran déclare 1,501 cas et 66 décès. En Italie, 2 036 cas et 52 décès. Le Japon compte 275 cas et 6 décès. La France compte 191 cas et 3 décès, l'Allemagne, 157 cas. Les États-Unis ont enregistré 88 cas et deux décès.
note L'invasion acridienne est extrêmement alarmante dans la Corne de l'Afrique, en particulier au Kenya, en Éthiopie et en Somalie.
arrow 1 mars 2020. La Chine devra mettre sous contrôle strict son immense marché d'animaux sauvages destinés à la consommation. La Chine introduit à ses frontières des mesures de contrôle sanitaire à la fois pour la sortie et pour l'entrée dans le pays. 88 207 cas dans le monde, 79 824 en Chine, 98 à Hong Kong, 106 à Singapour et 3 006 décès. La plupart des cas chinois proviennent encore de Wuhan où la situation reste grave (565 cas, dont seulement 3 en dehors de la province du Hubei). Le nombre de cas en Corée du Sud atteint désormais 3 736 avec 20 décès. La société coréenne est depuis longtemps en proie à la corruption liée aux sectes. Une fidèle de la SCJ à Daegu, âgée de 61 ans, est sans doute à l'origine du saut brusque du nombre des cas de coronavirus en Corée du Sud. Elle avait initialement refusé de subir un test de dépistage du virus et a assisté aux services religieux alors qu'elle avait mal à la gorge, et cela a provoqué l'explosion de cas dans ce pays. Le bébé de 45 jours d'un disciple de la secte SCJ a été infecté. Il apparaît de plus en plus clairement que cette secte est au centre de l'épidémie. L'Iran déclare désormais 978 cas et 54 décès. En Italie, 1 694 cas et 34 décès. Le Japon compte 242 cas et 5 décès. La France a 130 cas et deux décès. Accroissement soudain du nombre de cas en Allemagne, désormais 129. Les États-Unis ont enregistré 62 cas et un décès. Plusieurs personnes apparemment guéries mais infectées à nouveau ont été identifiées en divers endroits. La progression constante du racisme anti-asiatique en Amérique du Nord - souvent déclenchée par les succès académiques et économiques des personnes d'origine asiatique - est alimentée par l'épidémie de COVID-19. Cela aura des conséquences économiques considérables.