§ Les portraits funéraires §
Les portraits funéraires étaient si typiquement sarmates que cette mode resta réservé à la République des deux nations, tout en toucha la noblesse chrétiennes sans distinction de confession. Stanisław Woysza était ainsi catholique, si l'on en croit l'inscription funéraire mentionnant le très sainte Vierge. Ce portrait est typique de l'évolution des goûts des commanditaires, qui préféraient alors un cadre hexagonal, dont la forme rappelait le cercueil, aux cadres octogonaux privilégiés auparavant. On trouve également des portraits circulaires ou carrés mais ils sont plus rares.
Ces portraits étaient réalisés par des artistes locaux. Tous sont restés anonymes, comme dans ce cas. Ils peignaient en général à l'huile, sur bois ou, de plus en plus, sur zinc ou cuivre, voire sur de l'argent. Après les funérailles, ils étaient souvent accrochés dans la chapelle familiale. On peut ainsi en observer plusieurs dans l'archicathédrale de Poznań. Ces oeuvres, populaires partout, l'étaient particulièrement en Grande-Pologne.
À voir…
- La cathédrale de Poznań
- La galerie d'art polonais du XVIIe siècle du Musée National de Poznań possède une très large collection de portraits funéraires, de toutes formes et sur tous supports
- La galerie sarmate du Palais de Wilanów, à Varsovie.
Bibliographie de l'article
- Jan Ostrowski, « portret trumienny », in : Andrzej Borowski (dir.), Słownik sarmatyzmu. Idee, pojęcia, symbole, Wydawnictwo Literackie, 2001, p. 152-154.