Stella Baruk
J'ai retrouvé chez Stella Baruk,
nourris de quarante années
de sagesse, les embryons de réflexions émanant de ma modeste expérience d'enseignement.
Je ne présente donc pas une théorie que j'appliquerais dogmatiquement sur mes élèves, je constate
plutôt que d'autres personnes se sont aventurées dans le chemin que je découvre, bien plus loin que
l'on ne pourrait imaginer de prime abord, et y ont planté au passage de précieux "poteaux indicateurs".
Ce sont ces derniers que j'indique à mon tour, tout du moins ceux qui m'ont ouvert de
nouvelles perspectives ou ceux qui éclairent un lieu déjà visité.
En voici une compilation personnelle (3 p.) ainsi qu'un digest
(1 p.) qui je trouve donne le ton
(les ouvrages sont indiqués par les sigles ÉM, FAB, ÂC, CÀD, SI).
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1973, Stella
Baruk,
(ÉM) Échec et maths,
éd° Seuil, coll. Points Sciences.
(6 p.)
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1977, Stella
Baruk,
(FAB) Fabrice ou l'école des mathématiques,
éd° Seuil, coll. Points Sciences.
(7 p.)
-
1985, Stella
Baruk,
(ÂC) L'âge du capitaine — De l'erreur en mathématiques,
éd° Seuil, coll. Points Sciences.
(8 p.)
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1993, Stella
Baruk,
(CÀD) C'est-à-dire — en mathématique ou ailleurs,
éd° Seuil.
(5 p.)
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2004, Stella
Baruk,
(SI) si 7=0 — quelles mathématiques pour l'école ?,
éd° Odile Jacob.
(5 p.)
Il m'a paru possible de dégager des lectures de Mme Baruk
quatre axes de lectures, bien évidemment entremélés.
Tout d'abord, les mythes de l'échec et de l'erreur
(2 p.) ainsi que le travail sur ces dernières (analysé en détail dans L'âge du capitaine).
Ensuite le mythe de réalité
(6 p.), dont la composante la plus manifeste est
l'assimilition désastreuse de la mathématique au quantitatif.
L'axe central sous-tenant la lecture me paraît être le rôle premier de la langue
(9 p.)
dans le fonctionnement de l'entendement et l'élaboration du sens.
Enfin, j'ai regroupé, de manière plus hybride, les citations ayant trait aux directions de travail établies par Mme Baruk
suite à son expérience d'enseignement (quoi de plus précieux qu'un tel témoignage sur l'humain ?
(8 p.))
ainsi que celles relevant de remarques & synthèses d'ordre mathématique, historique
ou épistémologique.
Sans surprise, on trouvera certaines citations à cheval sur plusieurs de ces axes.
Sur le rôle de l'erreur, voici une conférence
(mars 2014) du médaillé Fields feu Vladimir
Voevodsky
décrivant sa découverte d'erreurs profondes dans deux textes publiés,
mondialement reconnus et utilisés depuis des années par la communauté mathématique.
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