Quelques photos de Venise, Milan et Côme

On approche de la fin. Déjà ? Eh oui, il faut bien que ça se termine un jour. Dernière grosse étape de notre périple, la lagune vénétienne, avant un petit crochet par Milan et le lac de Côme. Ah, Venise ! On n'aura pas vu la bibliothèque de la place Saint-Marc, qui est très majoritairement fermée au public, mais on a quand même eu notre lot de canaux, ponts et autres églises ... et de touristes, car il faut bien le dire qu'entre Saint-Marc et le Rialto, c'est la cohue ! À tel point que ça en deviendrait presque pénible, surtout à cause des inévitables inconvénients qui en découlent, notamment les restos plus chers qu'ailleurs mais nettement moins bons et les prix délirants du vaporetto ou des toilettes publiques. M'enfin, ça reste amusant de se perdre dans le dédale de ruelles, tant que Venise est encore à flots.

La première épreuve une fois à Venise, c'est de trouver l'hôtel, puisque les vénitiens, outre leur dizaine de termes différents pour désigner une rue (selon que ça longe un canal, va vers un canal, passe sous un pont, etc, ont la drôle d'idée de numéroter les immeubles non par rue comme tout un chacun, mais par quartier. Alors c'est bien de savoir que l'hôtel est au 1198, mais encore faut-il le trouver, ce qui n'est pas gagné quand les plans qu'on a n'indiquent pas toutes les rues. Après une demi-heure de balade, je me pose en affirmant "On doit pas être loin". De fait, on était devant l'hôtel mais on ne l'avait pas vu ! Sur nos balades dans Venise, j'aurai finalement peu à vous dire puisque le principal intérêt, c'est de se perdre dans les ruelles, pour admirer les nombreuses églises (photo 167, ne me demandez pas le nom, j'en serais incapable), les canaux qui se ressemblent un peu tous mais n'en sont pas moins charmants (photo 169), d'autant plus quand ils sont pleins de gondoles (photo 168, on n'a pas testé les gondoles, c'est trop cher et en plus ils ne chantent même pas, c'est vraiment le gros truc à touristes, c'est bien triste). De temps en temps, on tombe même sur un truc un peu plus original, comme cet escalier (photo 170), ça c'est du colimaçon !

S'il y a bien un endroit incontournable à venise, ça reste la place Saint-Marc, où l'on croise, outre la célèbre basilique (photo 171, la visite en est finalement assez décevante, dans la mesure où on ne voit pas grand chose, sauf à payer plein de suppléments), un campanile comme il se doit (photo 177), les statues des symboles de Venise, le lion (photo 173, un peu flou mais vous avez droit à une mouette en prime) et Saint Théodore (photo 182), et la tour de l'Horloge récemment restaurée (photo 174). Mais ce qui pullule bien entendu, ce sont les pigeons des deux sortes, les premiers se faisant volontairement bouffer sur les bras par les seconds, spectacle assez affligeant sur lequel on ne s'attardera pas trop. Niveau visites, le gros morceau, c'est en fait le palais des Doges (photo 172), avec sa porte richement ouvragée (photo 176). À l'intérieur, c'est pas mal non plus (en plus d'être fort instructif, car la République de Venise était un invraisemblable assemblage de conseils et de représentants dans lesquels il est bien difficile de se retrouver) : le plafond doré (photo 179) est assez superbe, et l'ecalier des Géants (photo 178) situé dans la cour intérieure (photo 180) nous a bien convaincus aussi. Et puis, bien entendu, c'est là qu'on a l'occasion de traverser le pont des Soupirs (photo 181, la photo est prise depuis le pont, puisque ledit pont est entouré d'échaffaudages, c'est pas top pour le cliché) pour aller visiter les prisons, plutôt amusant.

De la basilique Saint-Marc, sur laquelle j'ai été si sévère un peu plus haut, on admirera tout de même les mosaiques dorées (photo 175). Parmi les curiosités croisées dans nos visites autour de la place, notons ce lustre en verre de Murano (photo 184), on veut bien le même à la maison. De la place, on a également une belle vue sur l'église San Giorgio Maggiore (photo 183), plantée sur une île déserte (on se demande bien à quoi ça sert, mais bon). Sinon, on a encore vu des gondoles (photo 185), des églises (photos 186, 188 et 196) avec même un joli cloitre dans l'une d'elles (photo 190, c'est dans l'absurdement riche église de Santa Maria dei Frari). Etonnant, non ? Plus original, l'arsenal de Venise (photo 189) ne manque sûrement pas d'intérêt, mais je ne saurais vous le dire puisqu'on ne peut pas y entrer (c'est toujours une zone militaire). On a quand même eu droit à une visite d'un musée naval assez rigolo (plein de bateaux).

Si nous n'avons certes pas poussé jusqu'à se faire plaisir en gondole, nous ne pouvions tout de même pas quitter Venise sans nous balader un peu sur l'eau. Ce sera donc un tour en vaporetto pour rejoindre l'île de San Giorgio, d'où nous avons de superbes vues (photo 195), notamment sur la place Saint-Marc (photo 194). Au retour, nous remontons tout le Grand Canal en vaporetto, l'occasion de croiser des bateaux un peu plus beaux (photo 197), des gondoles passant sous les ponts (photo 198), et surtout d'enfin admirer le Rialto de façon correcte (photo 199). Et puis mine de rien, être sur l'eau, c'est souvent la meilleure façon de voir les façades des églises (photos 192 et 193), qui sont bien proches de l'eau. Bon, puis ça n'a rien à voir, vous avez aussi une mouette (photo 191) et une dernière photo de canal (photo 187).

Ce n'est pas tout à fait fini, puisqu'après Venise (photo 201, on y est encore), nous passons par Milan pour y reprendre notre train du retour (de nuit). Au passage, on va jeter un oeil à la galerie Victor Emmanuel (photo 202), qui n'est rien d'autre qu'une galerie marchande avec structure en verre, mais c'est l'une des plus vieilles au monde (enfin, l'originale, car elle a été refaite après la dernière guerre), le château assea massif (photos 203 et 204), ou encore l'impressionnante cathédrale (photo 205). Bon, enfin, malgré tout ça, Milan ne vaut pas vraiment le détour. Quand à notre dernier jour, c'est au bord du lac de Côme que nous sommes allés le passer, où nous n'avons essentiellement rien fait, si ce n'est manger (des fruits de mer en ce qui me concerne, c'était pas mauvais du tout). Vous avez quand même droit à trois petits clichés (photos 206 à 208). Accessoirement, Côme est la patrie d'Alessandro Volta, qui est présent à tous les coins de rues (photos 209, son monument funéraire). Et pour achever cet album sur une touche légère, un tit moineau !