Dernier étape de notre périple espagnol, on se
rapproche de plus en plus de la France en s'arrêtant à Barcelone. Cela
fait plus de deux semaines maintenant que nos vacances ont débuté et,
comme d'habitude, on n'a pas vu le temps passer. reste à bien profiter
de nos derniers jours...
Mardi 28 Juillet : C'est le grand retour du voyage en train, mais
version longue cette fois-ci avec plus de trois heures pour faire
Madrid-Barcelone. Les trains sont toujours aussi confortables ... et
froids, rien de neuf sous le soleil. La première chose que nous voyons
en arrivant à Barcelone, ce sont ses fabuleux couloirs de métro. Même en
plein coeur de Châtelet, les touristes barcelonais doivent trouver les
correspondances super courtes quand ils viennent à Paris, car là c'est
bien simple on n'en a pas vu une seule qui soit faisable en moins de dix
minutes (et on a quand même pris le métro quelques fois). Enfin bref, on
déboule sur la Rambla en pleine heure d'affluence (euh, en fait, c'est
toujours heure d'affluence par là) et on rejoint notre hôtel, qui
ressemble en fait plus à une auberge de jeunesse qu'autre chose (mais
pour des prix plus élevés que ce qu'on a pu payer partout ailleurs, vive
Barcelone). Nous commençons nos visites par notre dernière cathédrale du
séjour (je n'ai pas compté mais ça en aura fait quelques-unes tout de
même) où on a dit bonjour aux oies (oui, oui, des oies dans une
cathédrale, c'est normal) et à sainte Eulalie. Pour le reste, je ne peux
pas dire que le gothique catalan soir mon style préféré, m'enfin c'est
quand même un beau morceau. Une petite ballade en bord de mer pour
achever la journée, c'est farci de touristes (et ça parle presque plus
français que catalan ou espagnol) mais la ville est assez agréable.
Mercredi 29 Juillet : Aujourd'hui c'est spécial modernisme ! Une
orgie de Gaudi (et des autres aussi, car n'oublions pas que Gaudi n'est
pas le seul à avoir semé ses drôles de bâtiments aux quatre coins de
Barcelone) du matin au soir. Après avoir jeté un oeil (et l'avoir
repris, il peut encore servir) au palais de la musique catalane (visite
plus tard) et à la façade de la casa Battlo (mais la façade seulement,
hein, parce que 16,50 euros l'entrée, faut peut-être pas pousser mémère
dans les orties non plus, c'est un peu abuser du pigeon), nous prenons
un petit moment pour visiter la casa Milla et ses toits, euh,
surprenants (c'est pas facile à décrire, comme architecture). En prime,
une petite expo sur les réalisations de Gaudi pas mal faite du tout.
Puis après un excellent déjeuner (peut-être les meilleures tapas du
séjour), c'est direction la Sagrada Familia, évidemment incontournable
dans le programme de notre journée. On peut penser ce qu'on veut de
l'architecture (et notamment de la deuxième façade "récemment" achevée
par Subirachs, que je ne trouve pas jurer tant que ça avec le boulot de
Gaudi), c'est tout de même impressionnant de se retrouver au coeur du
chantier d'une oeuvre dont la construction est débutée depuis plus d'un
siècle. Accessoirement, moi je trouve les délires de Gaudi plutôt
sympathiques. Et pour ceux auxquels la simple vision d'une église donne
des boutons, ils peuvent toujours se rabattre sur le parc Güell,
dernière étape de notre longue journée, où on a droit (si on a le
courage de monter depuis la station de métro, parce que ça grimpe très
sec) à plein de Gaudi dans un cadre plus vert. Egalement un des lieux
barcelonais qu'on se doit de visiter.
Jeudi 30 Juillet : Bon, c'est pas qu'on ait commencer à avoir des
petits coups de flemme sur la fin de séjour, mais il faut bien avouer
que cette journée ne fut pas aussi densément remplie que la précédente.
Après être monté en funiculaire sur la colline de Montjuïc, nous avons
passé une bonne partie de la journée dans le seul Musée National d'Art
de Catalogne, sieste et repas inclus. repas d'ailleurs assez mémorable,
c'est certainement la première fois de ma vie qu'on essaye de me
resservir une deuxième fournée d'entrée alors que j'ai achevé la
première un petit moment plus tôt (quels boulets, on aurait du accepter,
l'entrée était le meilleur du menu !). Quant au musée proprement dit, il
est très joliment organisé, mais peut-être un peu trop catalan (y a pas
grand chose d'autre que des artistes locaux). Pour ceux qui aiment les
vieilles églises, il y a toutefois sûrement de quoi se régaler. Le temps
qu'on finisse tout ça, il ne restait plus vraiment de quoi faire grand
chose d'autre, alors on a fini notre journée à la plage. On s'est pas
baignés, hein, juste mouillé les pieds (elle était bonne).
Mercredi 31 Juillet : C'est le dernier jour du mois de juillet,
mais surtout notre dernier jour en Espagne, avec pour terminer une
visite du palais de la musique catalane (superbe, et assez passionnant,
ça doit vraiment valoir le coup de venir écouter un concert dans cette
salle) et le musée Picasso de Barcelone, qui se concentre
essentiellement sur les premières années du peintre (toujours amusant de
voir des tableaux très académiques signés Picasso) et sa série de
reprises des Ménines de Velasquez (qui doit un peu se retourner
dans sa tombe, le pauvre vieux). Reprise des bagages à l'hôtel (j'en
profite pour piquer une bonne gueulante contre le réceptionniste qui
s'est cassé un bon quart d'heure avec personne pour gérer l'accueil ni
même un mot expliquant qu'il va revenir, bon coup de stress quand les
bagaes sont enfermés à clé, heureusement qu'on prend de la marge quand
on a un train à prendre ; le gars était par ailleurs d'une mauvaise foi
et d'un manque de correction assez hallucinant...) et direction la
France ... à petite vitesse. On a pris un espèce de RER longue distance
qui s'est arrêté une bonne trentaine de fois entre Barcelone et la
frontière, au moins on a profité du paysage. Et voila, les vacances
c'est fini pour cette année (je vous passe les détails du week-end passé
dans ma belle-famille, je doute que ça intéresse grand monde :) ), à
l'année prochaine, même si je ne sais pas trop à quoi elles
ressembleront avec un bout de chou de quelques mois sur les bras !