géométrie

 Depuis Felix Klein, on conçoit une géométrie comme l'étude des propriétés invariantes par l'action d'un groupe. Le théorème de Cayley plongeant tout groupe dans un groupe symétrique, ce denier revêt une importance générale, certes plus théorique qu'effective, et foisonne déjà de questions intrinsèquement enrichissantes. La géométrie classique, plane ou spatiale, fonde l'intuition pour l'étude des groupes affines et orthogonaux, le cadre plus général de produit scalaire menant aux formes quadratiques et hermitiennes, ces dernières permettant de traiter de manière naturelle la géométrie des coniques (une approche projective serait également fructueuse mais nous ne l'envisagerons pas ici).

 C'est une fois le langage de l'analyse vectorielle assimilé que les propriétés géométriques des courbes (paramétrées ou non selon notre bon vouloir) peuvent prendre leur essor et sortir du carcan stérile d'étude de fonctions. Enfin, l'apparente complexité des énoncés de calcul différentiel (référant sans cesse à des difféomorphismes) peut être levée si l'on envisage – suivant Klein – la géométrie différentielle comme l'étude des propriétés invariantes par l'action d'un groupe de difféomorphismes. Nous n'aborderons pas les aspects géométriques des variétés différentielles.


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