3- Utilisation de l'éditeur
Le texte entré est composé de lignes (séparées les unes
des autres par un retour chariot). Ces lignes sont découpées,
de préférence au niveau d'un espace, en lignes sur l'écran.
Les limites de lignes physiques sont totalement transparents aussi bien
pour l'impression que pour les recherches de chaînes de caractères.
Les retours chariot qui séparent les lignes sont transparentes pour
l'impression (en particulier deux mots séparés par un seul retour
chariot seront en fait accolés à l'impression) mais peuvent servir
de délimiteur pour un nombre, une entrée de table des matières
ou d'index. D'autre part les recherches de chaînes de caractères
ne passent pas d'une ligne à la suivante. En général (mais
on est libre de faire ce que l'on veut) je tape tout un paragraphe
sur la même ligne, et je saute une ligne avant et après les
commandes qui délimitent le paragraphe.
Les caractères tapés au clavier sont entrés à la place
du curseur (matérialisé par un rectangle autour d'un caractère),
le texte situé sous et à droite du curseur est déplacé
d'un cran à chaque fois. On peut dire, en bref, que le texte «est
entré à gauche du curseur». Comme dans tous les programmes
easyX11, les caractères de contrôle (code ascii < 32)
sauf Ctrl-H (BackSpace) Ctrl-J
(retour chariot) sont accessibles au clavier. Les codes Ctrl-C
(rafraîchissement) et Ctrl-[ (Esc) sont cependant réservés
pour des usages particuliers et ne peuvent être inclus dans un texte
qu'avec la souris si une fonte est visualisée. Les caractères
de code supérieur à 128 peuvent être saisis en maintenant
la touche Alt
[note]
enfoncée pendant que l'on saisit le caractère de code-128 ou
encore en précédant de Esc le caractère de
code-128. On peut donc généralement saisir au clavier tous les
codes SAUF 3, 8, 10, 27, 127 et 255. En général les fontes
contiennent les caractères accentués dans les caractères de
code >128 principalement en français, on utilise :
![[formule]](img18.gif)
le caractère
n'est généralement
pas codé. On peut l'obtenir par la séquence o F5 x e
(voir, plus loin, les descriptions des macros). Il est de toute manière
possible de saisir les caractères avec la souris si l'on affiche
une fonte de caractères dans la sous-fenêtre d'aide (par le menu
«Aide») en cliquant sur le caractère voulu (dans les fontes
LATIN-1 le caractère ÿ utilisé dans de rares noms propres
en français a pour code 255 et ne peut donc être saisi que
de cette façon).
La fin du texte est matérialisée par un petit trait de la couleur
du fond sur la ligne physique suivant immédiatement la dernière
ligne physique utilisée.
On peut déplacer le curseur en cliquant avec le bouton du centre
sur la position où l'on désire l'amener. Si l'on clique avec
le bouton de gauche (resp. droite) cela marque en outre le début
(resp. la fin) du «bloc sélectionné». Le «bloc sélectionné»
est un ensemble de caractères consécutifs visualisés en inverse
(couleurs de fond et de caractère inversées). Il est utilisé
dans différentes opérations comme la destruction ou la copie de
portions importantes du texte.
La touche d'échappement Esc est utilisée comme préfixe
à certaines opérations. Elle rend aussi le curseur plein. Pour
retrouver un curseur perdu, il suffit de taper plusieurs fois sur la
touche Esc, le curseur va alors clignoter. Attention toutefois,
si le curseur est après le dernier caractère d'une ligne réelle
(d'un paragraphe) et que la dernière ligne physique est complètement
remplie, le curseur peut ne pas apparaître du tout.
La touche d'échappement a aussi une fonction similaire à celle
de la touche Alt pour les claviers sans cette touche :
la pression
de Esc
et d'un caractère est équivalente à la pression
de Alt et du même caractère.
Dans la liste ci-dessous, le terme «ligne» désignera une ligne
physique à l'écran et le terme «paragraphe» désignera
une ligne réelle, délimitée par un retour chariot :
![[formule]](img22.gif)
L'espace précédé de F3 est particulier. Ce n'est pas un espace
de la fonte 1, mais un espace «dur» analogue d'une lettre. Un
espace dur ne sera jamais dilaté ni contracté ni coupé en
fin de ligne. Il peut servir aussi bien à empêcher le passage
à la ligne (avant : par exemple), à forcer l'alignement (par
exemple pour des nombres avec plus ou moins de chiffres) ou encore pour
fabriquer un «mot» formé en fait de plusieurs mots pour
la commande
(entrées de table d'index).
Le préfixe actif est indiqué par le premier caractère de
la ligne de message (en bas de fenêtre). Le caractère est un
a de la couleur du caractère qui sera affiché soit celle
des caractères spéciaux si F3 a été pressée (le
a apparaît alors comme
),
celle des macros si F5 a été pressée, celle des commandes
si F7 a été pressée et celle des caractères «normaux»
si aucune touche préfixe n'a été enfoncée et que la
touche F3 n'est pas verrouillée. Dans ce dernier cas, le premier
caractère de la ligne de message est un A de la couleur des
caractères spéciaux.
La recherche de chaîne de caractères demande des options parmi
4 options possibles : A (pour en arrière) G (pour global, i.e.
à partir du début du texte si recherche en avant et la fin
si en arrière) M (pour mot, i.e. groupe de lettres séparés
par des espaces/retours chariot ou commandes) et D (pour début de
ligne). Taper le caractère
d'une option l'ajoute éventuellement et la reporte en fin de liste
d'options, BackSpace efface la dernière option de la liste.
[note]
Par défaut la chaîne de caractères et les options sont
les mêmes que ceux de la recherche précédente sauf bien
sûr «Global». F4 est équivalent à F2 suivi de deux
retours chariot (même chaîne, mêmes options)
Une pression sur la touche F6 fait demander la nouvelle chaîne de
caractères à substituer à l'ancienne, si l'on retape F6 sans
avoir entretemps utilisé F2, la même substitution est effectuée.
Cela permet de répéter une substitution en faisant F4 suivi de
F6. Comme la chaîne à substituer par défaut est la chaîne
entrée précédemment par F6, il suffit de taper F6 retour
chariot si l'on veut refaire la même substitution après F2.
Si elle est précédée d'une pression sur la touche «escape»,
la touche F2 lance la vérification d'orthographe vers l'avant à
partir de la position courante. Si un mot absent du dictionnaire est
détecté il est sélectionné et le curseur est positionné
juste après. Dans ce contexte, la touche F4 reprend la vérification
d'orthographe au point courant.
Les deux lignes «insère la table des matières» et «insère
la table d'index» du menu «Fichiers» déclenchent un calcul
du document entier (qui doit donc être syntaxiquement correct) et
l'insertion à la position courante du curseur d'une table des matières
ou d'index. La table des matières est formée d'une liste de
lignes au format :
![[formule]](img26.gif)
dans l'ordre d'impression des pages. La table d'index est sous la forme :
![[formule]](img27.gif)
dans l'ordre alphabétique (en négligeant les accents, les majuscules,
les macros et les commandes). Les numéros de page dans chaque liste
sont dans l'ordre d'impression. Voir au chapitre 4 la description des
commandes
et
pour
le marquage des mots clefs et des titres de chapitres, ainsi que la
commande
pour le fonctionnement du superespace.
Durant l'édition, il est possible d'afficher dans la sous-fenêtre
d'aide un mode d'emploi (première ligne du menu «Aides»),
une fonte en réduction (lignes suivantes du menu «Aides»)
il est alors possible de saisir les caractères dont on ne connaît
pas le code en cliquant dessus (pour la fonte 1 les caractères
sont saisis en mode «spécial»). La dernière ligne du
menu «Aides» permet d'obtenir une copie sur papier de la dernière
fonte affichée. La dernière page affichée par la commande
«visualise à l'écran» du menu «Fichiers» peut
aussi être visualisée pendant l'édition.
Dans la suite du texte, les commandes (caractères précédés
de F7) seront imprimées en blanc sur fond vert
et les macros en blanc sur fond rouge
.
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