4- Les commandes d'impression
Toutes les commandes sont obtenues en tapant sur F7 puis sur une touche.
Certaines de ces fonctions admettent des paramètres. Si le paramètre
est un nombre, il est terminé par le premier caractère non numérique
rencontré. Si ce caractère est un espace, il sera ignoré
(ce qui permet de séparer un argument d'un nombre faisant partie
du texte). Si le paramètre est un nom de fichier (figure ou fonte
de caractères), il est terminé par le premier espace, retour
chariot, commande ou macro rencontré. Encore une fois, si ce premier
caractère est un espace, il sera ignoré. Il y a quelques exceptions
à cette règle pour des raisons d'efficacité, elles seront
indiquées par la suite.
Toutes les coordonnées & distances sont dans la même unité :
en pouces ou en centimètres. Le choix de l'unité est imposé
par la façon dont la résolution de l'imprimante est spécifiée
dans .pmathrc. Par exemple pour une LaserwriterII d'une résolution
de 300 dpi, si la ligne 33 de .pmathrc est :
300 (résolution en points par pouce/cm)
l'unité utilisée sera le pouce (2.54cm) et si la ligne est :
118.11/cm (résolution en points par pouce/cm)
l'unité utilisée sera le cm.
passe à la ligne. Le restant de la ligne est si possible ajusté
en longueur pour coller aux deux marges. Si cela n'est pas possible,
la ligne est alignée à gauche, centrée ou alignée à
droite en fonction de la justification en cours au moment ou la commande
est rencontrée.
![[formule]](img37.gif)
passe à la page suivante. Termine auparavant la ligne en cours. Si
l'impression se fait sur plusieurs colonnes, les colonnes sont égalisées
autant que possible (la plus courte à droite si possible). Les pages
éventuellement réservées pour les figures hors texte seront
alors insérées avant la page suivante.
comme
mais
saute éventuellement une page de façon à ce que la nouvelle
page de texte soit impaire (i.e. au recto).
saute à la page s'il n'est pas possible d'ajouter n lignes à
la page courante (la ligne courante incluse) cette commande sert à
éviter d'avoir un début de paragraphe en haut de page ou la
fin d'un long paragraphe en bas de page.
commande ignorée sauf
en mode hypertexte dans lequel la page courante est fermée et une
nouvelle page est ouverte et mise dans le fichier donné.
équivalent à entrer n fois la commande
sauf que l'on arrête de sauter des lignes si l'on change de place.
Cette commande est utilisée pour aérer les paragraphes.
en pouces à partir du haut de la feuille. Cette commande ne doit
être appelée que si la page est vide (i.e. avant la première
fin de ligne).
en pouces à partir du bas de la feuille. Cette commande ne doit
être appelée que si la page est vide.
en pouces à partir du côté gauche de la feuille. Cette
commande force la mise sur le papier des lignes déjà imprimées
(mais pas le reliquat de la ligne courante). En particulier, si l'on
imprime en multicolonnes, les colonnes sont égalisées et
on commence une nouvelle section (comme en cas de changement de nombre
de colonnes).
ajoute un retrait supplémentaire à gauche, sans provoquer de changement
de section, par exemple pour une énumération dans un texte en
colonne multiple (cf l'illustration du chasse ligne cidessus.)
en pouces à partir du bord droit de la feuille. Comme la précédente
cette commande force la pagination, sauf si x est précédé
du signe +, auquel cas il s'agit d'une marge droite additionnelle.
en pouce à partir de la marge. Les valeurs négatives sont permises
et se traduisent par une indentation des lignes autres que la première.
la position est en pouces
à partir du haut de la feuille. Les en-têtes peuvent contenir
des macros et des commandes mais ne doivent pas dépasser une ligne
(mais ils peuvent contenir un bloc de lignes cf les macros
et
plus loin).
Le caractère
qui les délimite est un séparateur de macro obtenu par pression
de F5 et espace. L'entête est imprimé à partir de
la page courante et jusqu'à une nouvelle commande
.
la position est en pouces
à partir du bas de la feuille. Les limitations des pieds de page
sont les mêmes que celles des entêtes.
de bas de page. La ligne
de séparation est introduite entre le texte d'une page et les éventuelles
notes de bas de page. Généralement la ligne est un simple trait
noir ou un espacement vertical supplémentaire (cf la macro
).
(re) commence la numérotation
des pages à partir de n les positions positives sont en pouces ou
cm à partir du coin haut gauche de la feuille jusqu'à l'extrémité
gauche de la base du numéro. Les positions négatives sont mesurées
à partir du coin bas droit de la feuille jusqu'à l'extrémité
droite de la base du numéro.
![[formule]](img76.gif)
en pouces. Détermine l'espacement de lignes si l'épaisseur de
la ligne est faible (si des formules mathématiques ou de gros caractères
augmentent l'épaisseur de la ligne, c'est l'interligne incompressible
qui va jouer). Cette commande est active sur l'interligne qui sépare
la ligne courante de la précédente.
en pouces. Détermine quelle distance minimum séparera deux caractères
de deux lignes successives (si par exemple, il y a un indice et un
exposant en vis-à-vis sur deux lignes consécutives).
les espaces entre mots peuvent être contractés ou dilatés
dans les limites de t (0<t
1
pour le taux de contraction et 1
t<
pour le taux de dilatation) pour aligner le premier et le dernier caractère
avec les marges. Si l'on veut supprimer cette fonction, poser t=1.
si une ligne ne contenant pas de superespace ne peut être dilatée
ou contractée pour rentrer juste entre les marges, le texte sera
tassé à gauche de la ligne.
si une ligne ne contenant ni tabs absolus ou modulaires, ni superespaces,
ne peut être dilatée ou contractée pour rentrer juste entre
les marges, le texte sera centré au milieu de la ligne. S'il y
a des tabs absolus ou modulaires, le texte sera tassé à gauche
de la ligne.
si une ligne ne contenant ni tabs absolus ou modulaires, ni superespaces,
ne peut être dilatée ou contactée pour rentrer juste entre
les marges, le texte sera tassé à droite de la ligne. S'il
y a des tabs absolus ou modulaires, le texte sera tassé à gauche
de la ligne.
à x pouces de la marge. Si le texte déjà entré dépasse
x pouces, on passe à la ligne avant de tabuler. Dans une formule,
tabule à partir du bord de l'élément courant.
tous les x pouces à partir de la marge. Le texte est positionné
au premier multiple de x suivant la position courante, ce qui peut entraîner
éventuellement un retour à la ligne. Dans une formule, tabule
à partir du bord de l'élément courant.
en avant ou en arrière de la position courante. Le tab relatif arrière
est interdit par défaut car cela peut être dangereux (voir plus
bas l'option 19 qui autorise les tabs en arrière).
ignore la longueur du caractère ou de la formule précédente
(c'est presque équivalent à reculer de la largeur du bloc ou
caractère précédent).
.
Si l'ajustement des marges est meilleur ainsi, le mot courant sera coupé
ici et un tiret sera inséré en fin de ligne.
.
Si l'ajustement des marges est meilleur ainsi, le mot courant sera coupé
ici. Aucun tiret ne sera inséré. Cette coupe est utile pour
marquer les points de coupe les plus adéquats dans une longue formule
(le tiret passerait dans ce cas pour un signe moins).
.
Cette fonte est la fonte par défaut en début de texte, c'est
aussi celle utilisée pour les numéros de page. La fonte sera
celle-ci pour tous les caractères «ordinaires» suivants dans
le texte, et ce jusqu'à un nouveau changement de fonte.
.
Cette fonte est celle réservée aux symboles mathématiques
(ou éventuellement à un alphabet secondaire). Tous caractère
«spécial» (i.e. frappé après F3) est dans
cette fonte (sauf utilisation de la commande
).
D'une façon générale, cette commande n'est jamais appelée
car il est plus simple d'utiliser le Esc F3 pour verrouiller la touche
F3 si l'on doit taper plus de trois symboles à la suite (p.ex.
pour une citation en Grec ou en Cyrillique) et de plus le texte apparaît
alors à l'écran dans le bon alphabet.
...
. Ces fontes sont utilisables
librement. Il n'est pas possible de réaliser une page avec plus de
dix fontes différentes
.
[note]
r v et b sont trois chiffres, 0 correspondant à une
intensité nulle et 9 à la pleine intensité. Par exemple
000=noir 999=blanc 900=rouge 440=marron 099=cyan.
n est un chiffre, 0 correspondant au noir et 9 au blanc. (abréviation
pour
)
.(abréviation
pour
)
utilisé pour les tables des matières, les numérotations de
formules etc. Les superespaces rencontrés sur une ligne non justifiable
ont un comportement particulier : Ils se partagent l'espace excédentaire.
Le superespace existe en deux styles : pointillé et blanc (voir
options 12 et 13). Exemples (avec des superespaces pointillés) :
![[formule]](img122.gif)
La ligne physique qui suit, délimitée par un retour chariot,
est intégrée à la table des matières. Généralement,
le titre du chapitre est précédé de cette commande. Évitez
en général de mettre les commandes de style (comme un souligné
ou un changement de fonte) de la tête de chapitre dans la ligne
qui suit : cela aurait pour effet de faire agir cette commande sur
la ligne de la table des matières. Tout ce qui suit le retour chariot
n'est pas inclus dans la table des matières, cela permet de ne mettre
qu'une partie du titre dans celle-ci. ATTENTION : (1) cette commande
est la seule (avec la suivante) à nécessiter une majuscule, toutes
les autres commandes peuvent indifféremment être entrées en
majuscules ou minuscule. (2) la table des matières ne contiendra
pas les informations de sécurité (les mettre explicitement dans
le titre ou penser à vérifier la table des matières si
les titres des chapitres sont classifiés. (3) Les macros définies
par l'utilisateur, ligatures et coupes automatiques sont étendues après
le calcul de la table des matières et il ne doit pas y avoir d'autre
commande
dans
la même ligne physique (même en commentaire). Le dernier point
est intentionnel, de façon à permettre de changer la mise en
forme des titres de chapitre/section/etc. entre la table des matières
et le corps du texte.
Le mot qui suit délimité par un espace ou un retour chariot,
est intégré à la table des index. Si le même mot est
indexé plusieurs fois dans la même page, son numéro apparaîtra
plusieurs fois. ATTENTION : (1) des mots différant par les
majuscules/minuscules/accents formeront des lignes distinctes dans la table
d'index (par contre ils seront classés les uns à la suite des
autres). (2) La table d'index ne contiendra pas les informations de
classification (mettre celles-ci explicitement dans le mot à indexer
ou vérifier la table d'index si des termes à l'index sont classifiés.
insère une figure dans un rectangle de n pouces/cm de large et m
pouces/cm de haut. Si n=0 et m
0
la figure fait m pouces/cm de haut et sa largeur est ajustée de
façon à préserver ses proportions. Si n
0
et m=0 la figure fait n pouces/cm de large et sa hauteur est ajustée
de façon à préserver ses proportions. Si n=m=0 la hauteur
et la largeur sont maximisées dans les limites de la largeur et
la hauteur de la colonne de texte, tout en préservant les proportions
de la figure. Le fichier peut avoir trois formats : image.n
où n est un chiffre pour une image TIM monochrome, image
pour une image TIM couleur et image.PS pour un fichier
PostScript
. Les images TIM
sont lissées à l'échelle de la sortie, donc la sortie en
PostScript
d'une image TIM
donne un résultat très propre, mais augmente la taille du fichier
(une page de texte est équivalente à 10cm
de figure...) Les images PostScript sont par contre tracées à
l'échelle de sortie en bitmap, la visualisation peut donc être
médiocre pour une visualisation réduite, par rapport aux caractères
qui sont antialiasés.
n est un niveau de 0 à 9 utilisé pour la gestion automatique
de la sécurité des documents. Une page prend le niveau de protection
le plus élevé des caractères ou des figures qui y sont
imprimés. A l'impression, le fond de page du niveau correspondant
est imprimé AVANT la page. Ce fond peut par exemple contenir un
cadre de page, le logo et les tampons «confidentiel défense».
Il est possible par exemple d'augmenter le niveau de secret des pages
contenant certaines valeurs numériques. Attention dans ce cas là
de ne pas protéger les espaces entourant le nombre (si jamais le
nombre tombe juste à la limite de page, la page suivante ou précédente
serait sur-protégée par rapport à son contenu). Notez aussi
qu'il est possible de protéger l'en-tête ou le pied de page
mais pas les numéros de page. Enfin l'impression d'un brouillon à
partir de la position d'édition courante est quand même sécurisée...
ATTENTION : la copie d'un bloc de texte d'une section classifiée
ne «transporte» pas les commandes de protections qui précèdent
et qui suivent le texte copié. Cela paraît évident, mais
il faut s'en souvenir quand on fait une table des matières ou un
index : les lignes de ces tables sont en fait copiées comme
des blocs (en actionnant la touche Ins) et ne contiennent donc que les
informations de classification qui sont explicitement dans les titres/termes
indexés.
. Cette commande qui doit
être isolée sur une ligne physique définit une macro utilisateur
notée par le caractère c. Le texte contenu dans
la suite de la ligne physique sera substitué à la macro utilisateur
de code c, ses arguments éventuels seront insérés aux positions
marquées par des
dans le texte.
. Cette commande bascule entre
les notes de bas de page et le texte principal. Attention : la fin
de paragraphe à la fin du texte n'est pas implicite, i.e.
si l'on a plusieurs notes sur la même page sans fin de paragraphe
(commande
)
elles apparaîtront en bas à la suite les unes des autres. Les
notes sont forcément sur une seule colonne.
. Ces commandes délimitent
une région du texte ignorée à l'impression. Le mises en
commentaires peuvent être imbriquées sur plusieurs niveaux. ATTENTION:
Les informations de sécurité sont quand mêmes lues et prises
en compte dans les commentaires : c'est-à-dire que si un commentaire
contient un texte classifié
la page le contenant ne sera pas classifiée, par contre si le début
seulement du texte protégé est dans le commentaire, les pages
contenant la suite seront classifiées.
. Ces commandes délimitent
une région de texte (caractères normaux uniquement!) considéré
comme des commentaires mais insérés tels quels dans le mode hypertexte
(cela sert en particulier à insérer des points d'ancrage dans
une page hypertexte). Le texte peut contenir des macros ou des variables
numériques à condition que leur expansion ne produise que du
texte «ordinaire».
. Ces commandes délimitent
une région du texte qui sera ignorée en mode hypertexte (mais
utilisée dans tous les autres modes).
.
Empile le style courant pour une restauration ultérieure. Le style
contient la fonte normale et symbole courante, l'alinéa, la justification,
l'interligne, les infos de kerning, les marges et la couleur courante.
.
Dépile le dernier style empilé. Le couple
...
délimite des changements locaux de style. c'est très utile pour
éviter, par exemple, que des changements de fontes dans une macro
utilisateur ne se propagent à la suite du texte.
Un certain nombre de commandes rarement utilisées et d'options d'impression
sont modifiables par cette commande. Leur description précise suit.
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