Mon avis personnel sur les disques d'Amon Amarth
- Amon Amarth - Once sent from the golden hall (1997) ★ ★
Un nom directement piqué chez Tolkien, une influence viking manifeste
notamment dans les pochettes des albums (assez chiadées d'ailleurs), à
quelle musique pouvais-je m'attendre en entamant la discographie de ce
groupe ? J'aurais été devant un petit écran, ça aurait pu pencher du
côté carton-pâte héroïque, ou bien du côté nettement plus sanguinolent
de la récente série Vikings. Bon ben Amon Amarth, assez clairement, ce
serait plutôt l'illustration musicale de la deuxième option, ceux qui
espéraient du power metal héroïque ou même folklorisant en seront pour
leurs frais. Non, là, on est plus proche d'un black bien primaire : voix
gutturale, batterie qui martèle en permanence (c'est Martin Lopez, futur
batteur d'Opeth, qui officie) et son assez brut (même si c'est
loin d'être aussi inaudible que les groupes de "vrai" black), ça ne fait
pas franchement dans la subtilité. Et pourtant, en même temps, il y a
une certaine touche mélodique plaisante (en gros, le concept principal
c'est de la mélodie très distendue aux guitares sur fond de bourrinage
de batterie) qui évite de trop tomber dans la grosse caricature. Malgré
tout, l'album reste inégal, avec des pistes réussies (l'enchaînement
entre la sympathique Victorious march et les deux titres
Friends of the suncross et Abandoned qui accrochent
immédiatement l'attention même s'ils souffrent ensuite de transitions
franchement brutales) et d'autres qui s'étirent trop malgré une durée
limitée (l'album ne dépasse de toute façon pas les trois quarts
d'heure), comme la chanson-titre, pas vraiment sauvée par les amusants
bruits de bataille en fond sonore. Bref, si on aime un metal bien
primaire, c'est à tenter, on ne peut pas nier une certaine efficacité
d'ensemble à ce que propose le groupe, mais disons que personnellement
ce n'est pas franchement le genre que j'irais écouter tous les jours.
- Amon Amarth - The Avenger (1999) ★ ★ ½
Pour ce deuxième album, progrès évidents en termes de qualité sonore, on
entend mieux ce qui se passe (même si le chant guttural est bien
étouffé, c'est un peu curieux, mais bon personnellement ça ne me dérange
pas plus que ça). Mais niveau musical, c'est toujours le même principe,
du metal guerrier survitaminé sur fond de batterie mitraillette. Assez
peu de variété donc, et c'est bien dommage, car c'est tellement
répétitif (il faut dire aussi que les éléments mélodiques sont souvent
répétés sans grandes variations) que le disque parait bien long alors
qu'il ne dure que 36 minutes ! Les quelques solos insérés ne suffisent
pas vraiment, seule l'intro de la piste finale Legend of a banished
man offre une respiration vraiment bienvenue. Après, encore une
fois, cette brutalité est assez prenante, et on a même un titre, le
premier (Bleed for ancient gods), franchement excellent. Au rang
des satisfactions également, God, his son and holy whore et, pour
ceux qui aiment le bourrinage le plus brut, la bien nommée
Metalwrath. Reste au groupe à réussir à varier un peu plus les
ambiances (et l'utilisation de la batterie...).
- Amon Amarth - The Crusher (2001) ★ ★ ★
Un album dans la droite lignée du précédent, qui aligne une petite
dizaine de titres d'une subtilité toute relative portés par la voix
toujours bien caverneuse de son chanteur, des riffs mélodiques très
répétés et un son de guitare toujours aussi dense caractéristique du
groupe. Rien de nouveau sous le soleil donc ? Non, pas vraiment, mais ça
continue à évoluer dans le bon sens car le jeu de la batterie, quoique
toujours fortement épileptique, se fait quand même beaucoup plus varié,
ce qui rend le disque nettement moins monolithique que les deux
précédents. Ce serait même très bien s'il n'y avait pas un ou deux
bémols à ajouter : les solos de guitare très présents sur The
Avenger sont ici plus discrets (un à la fin de Masters of
war, un autre petit sur le très bon Releasing Surtur's fire),
et il n'y a aucun morceau qui fasse vraiment une impression très forte
(As long as the raven flies ou Annihilation of hammerfest
sont réussis mais pas vraiment "coup de poing dans la tronche"), on a
plus une succession de titres homogènes et réussis. Encore un petit
effort à faire pour passer dans la catégorie supérieure à mon goût.
- Amon Amarth - Versus the world (2002) ★ ★ ★ ½
Quatrième album du groupe, on commence à connaître la musique et, de
fait, on ne sera pas surpris : toujours le même chanteur à voix
sépulcrale, toujours une batterie assez pachydermique qui porte des
titres basés sur des riffs simples (voire simplistes) mais mélodiques et
souvent répétés jusqu'à la nausée. Et pourtant, encore une fois, il y a
des évolutions notables par rapport aux albums précédents. Déjà, le son
est nettement plus clair et aéré, comme si le groupe s'était rendu
compte qu'on n'était pas obligé de proposer une qualité sonore médiocre
sous prétexte qu'on joue du metal extrême. Et de fait, ça fait le plus
grand bien ! En plus, nos suédois ont ralenti le tempo sur pas mal de
titres, allant même jusqu'à laisser de côté l'atmosphère guerrière
qu'ils proposent d'habitude pour des choses qui touchent presque le
mélancolique (l'intro de For the stabwounds in our backs, le riff
principal de Where silent gods stand guard). Bref, ils continuent
à affiner leurs propositions, et sur la première moitié de l'album, j'ai
même cru qu'ils avaient atteint l'excellence (le Death of fire,
bien brutal pour le coup, qui ouvre le disque, est pour le coup
assurément excellent). Et puis, malheureusement, ça ne tient pas
totalement la route, la chanson titre retombe dans une espèce de
caricaturale martiale un peu fatigante, et la plupart des titres de la
fin d'album sont moins inspirés (Bloodshed anecdotique
notamment), même si ...And the world will cease to be conclut en
beauté. Un très bon ensemble quand même, le groupe continue à
progresser, ils vont finir par arriver à faire une tuerie tout le long
d'un album !
- Amon Amarth - Fate of Norns (2004) ★ ★ ★ ★ ½
C'était finalement prévisible au vu de la progression constante du
groupe depuis ses débuts, leur cinquième album est une sorte
d'aboutissement, la tuerie que j'attendais est effectivement là cette
fois-ci. La production est aussi impressionnante que dans le disque
précédent, mais au niveau du contenu on sent une volonté de revenir à
une musique vraiment primitive (les petits solos de guitare ont à
nouveau disparu), c'est court (8 pistes pour 40 minutes de musique),
dense, et c'est uniquement la qualité des riffs qui rend la plupart des
titres irrésistibles. Une illustration évidente, The Poursuit of
vikings, ça semblera infiniment trop basique à beaucoup, mais avec
moi ça fonctionne parfaitement. Autres excellents titres : An Ancient
sign of coming storm (on retrouve un début l'album hyper percutant),
The Beheading of a king et le Once sealed in blood final
(au premier abord on a l'impression que le riff ne colle pas à
l'ambiance générale du disque, et en fait si, ça marche très bien). Soit
une moitié de l'album de très haut niveau, le reste ne démérite pas mais
me semble moins inoubliable (Valkyries ride est un peu plombé par
sa batterie métronomique). C'est quand même globalement très très bon.
- Amon Amarth - With Oden on our side (2006) ★ ★ ★ ★
Grosse évolution pour Amon Amarth avec ce sixième album ! Non, non, pas
au niveau de la musique, c'est pas leur genre (d'ailleurs, le titre même
de l'album donnerait presque dans l'auto-caricature), c'est seulement la
pochette qui adopte un style assez minimaliste qui tranche franchement
avec leurs habitudes (y a même pas un petit coin où ça flamboie
allègrement, seules les couleurs rappellent les thèmes habituels), et
que j'avoue trouver un peu décevante. Pour ce qui est de la musique en
elle-même, on peut quand même noter que le groupe a tendance à s'assagir
avec le temps (si on compare avec leurs débuts, les martelages de double
grosse caisse se font plus rares et la mélodie a vraiment pris le dessus
sur le bourrinage primaire), et on s'en aperçoit d'autant mieux ici que
le début du disque propose deux titres (Valhall awaits et
Asator) qui reviennent à quelque chose de vraiment plus rapide et
sombre, et ma foi, c'est très réussi ! Du coup, en comparaison, les
pistes plus tranquilles paraissent parfois un peu fades (Hermod's
ride to hell, Under the northern star), quand ce n'est pas la
trop forte similitude avec l'album précédent qui dérange un peu (Gods
of war, malgré tout excellent). Heureusement, les suédois arrivent
encore une fois à réconcilier tout le monde avec un Prediction of
warfare final d'une efficacité terrassante malgré son tempo retenu.
Un ensemble en léger recul par rapport à Fate of norns car moins
homogène donc, mais ça reste très bon.
- Amon Amarth - Twilight of the thunder god (2008) ★ ★ ★ ★ ★
Première bonne nouvelle avec ce nouvel album, les suédois ont très vite
laissé tomber le concept de pochette stylisée et reviennent à l'artwork
guerrier impressionnant, ça donne déjà envie d'écouter la musique qui va
avec. Et on aurait tort de se priver, car ce "crépuscule du dieu" est
monstrueux, à nouveau aux sommets en termes de mélodie (le côté black et
brut du premier disque du groupe est un assez lointain souvenir) tout en
conservant cet impressionnant côté guerrier et sombre porté par
l'utilisation vraiment magistrale de la voix gutturale de Johann Hegg
(pour que je dise ça, quand même, c'est que c'est du bon !). Et les
premiers titres alignent les tueries, la chanson-titre initiale est
monstrueuse d'efficacité, Free Will sacrifice ne baisse pas en
intensité, et Guardians of Asgaard réussit à faire passer comme une
lettre à la poste des éléments mélodiques tirant pourtant sérieusement
vers la facilité (avec un autre habillage, ça pourrait presque virer pop
!). De toute façon, il n'y a pas de réel temps faible dans le disque, le
groupe a la bonne idée d'ajouter quelques nouveautés à son répertoire
(cuivres qui ajoutent encore à l'atmosphère épique de Tattered
banners and bloody flags, et même l'intervention des violoncellistes
d'Apocalyptica pour sauver un Live for the kill plus
quelconque)., et de faire deux ou trois incursions vers des terres plus
speed ou thrash pour varier les plaisirs (Where is your god,
No Fear for the setting sun). Seul très léger bémol, la piste
finale Embrace the endless ocean visait le grandiose, mais n'y
arrive pas tout à fait, se contentant d'être une belle conclusion à un
album où il y a de toute façon tellement de pistes énormes qu'il est
difficile d'en privilégier une !
- Amon Amarth - Surtur rising (2011) ★ ★ ½
Ayant atteint un probable sommet après sept albums de progression quasi
constante, restait le plus dur à faire pour Amon Amarth, confirmer en
conservant la ligne directrice qui a peu évolué depuis le début de leur
carrière, ou trouver un nouveau souffle en allant dans d'autres
directions. Sans surprise, le War of gods qui ouvre cette
nouvelle livraison est là pour rassurer les fans, et dans la droite
ligne de Twilight of the thunder god, ça fonctionne parfaitement
même si c'est probablement moins dévastateur que la plupart des pistes
du disque précédent. Mais c'est en fait un leurre car il y a bel et bien
une évolution assez marquée avec cet avènement de Surtur (pour ceux qui
n'ont pas la mythologie viking dans le sang, Surtur est un géant du feu
qui est tellement à sa place dans l'imagerie du groupe qu'il avait déjà
fait une apparition sur un titre d'un album antérieur), qui essaye
d'accentuer encore plus le côté mélodique un peu facile vers lequel tend
parfois le groupe, et de gommer définitivement tout ce qui serait trop
brutal et rentre-dedans. On retrouve ainsi des bouts de solo de guitare
à la limite du pleurnichard (la fin du par ailleurs très bon Last
stand of Frej, ou le solo de Tock's taunt, on se croirait
perdus chez Scorpions l'espace de quelques instants), et surtout
des intrusions de sons électroniques qui modifient vraiment la
coloration du groupe (For victory or death, ou Doom over dead
man). Bon, ça continue quand même à beugler bien grave et à arborer
fièrement un caractère épique rassurant (Live without regrets)
mais c'est nettement moins percutant qu'avant, et c'est dommage. En
comparaison avec les quatre ou cinq albums précédents, on a redescendu
une grande marche d'un coup même si ça reste très écoutable. Notons
quand même un bonus totalement improbable en fin de disque avec la
reprise d'Aerials de System of a down (mais qui a pu avoir
l'idée de leur proposer un choix aussi incongru pour la première reprise
de toute leur disco ?). Le refrain chanté par un choeur de bûcherons
vikings a un rendu assez surréaliste mais la chanson est assez fabuleuse
pour s'en remettre sans problème !
- Amon Amarth - Deceiver of the gods (2013) ★ ★ ★ ★
Légère inquiétude concernant Amon Amarth : après un album décevant,
allaient-ils être capables de redresser la barre et retrouver les
sommets précédemment atteints ? Eh bien, on est vite rassurés : la
chanson-titre qui ouvre l'album est redoutable d'efficacité, et
enchaînée sur un As Loke falls vraiment superbe dans un style
toujours très mélodique. Malgré quelques légères baisses de tension
(Coming of the tide notamment), le disque aligne à nouveau les
titres bien fichus et très prenants, en lorgnant de façon parfois un peu
trop voyante vers leur propre passé (Shape shifter et surtout la
conclusion Warriors of the North ont un côté de "déjà entendu"
assez prononcé), quand ça ne tombe pas dans une caricature gentillette
(les bruits de massacre qui ouvrent Blood Eagle...). Mais c'est
tellement bien fichu qu'on en redemande très volontiers. Et puis il y a
quand même une piste qui innove, l'étonnante Hel avec ses choeurs
orientalisants et l'utilisation de voix claire ! Non mais franchement où
vont les vikings, là ? Eh bien en fait ça marche bien... Sans retrouver
la perfection d'un Twilight of the gods, ce Deceiver ne décevra
personne.
- Amon Amarth - Jomsviking (2016) ★ ★ ★ ½
Dixième album pour nos suédois, et pour fêter ça, ils se fendent d'un
album concept sur l'histoire d'une caste de guerriers vikings (non sans
blague, quelle originalité de leur part !!). Le côté plus narratif que
d'habitude se ressent un peu dans certaines pistes, pas sûr que ce soit
l'idée du siècle car ça a plutôt tendance à ramollir un peu la musique,
sans compter cet assez dispensable duo vers la fin du disque (en fait,
la chanteuse a bien du mal à exister face à Johann Hegg, ce qui rend la
piste assez inutile). Mais bon, cessons de renâcler, malgré une légère
baisse de niveau globale, on reste sur du très bon et efficace dans
l'ensemble, avec notamment l'intro First kill qui déménage bien,
At dawn's first light bien dévastateur (adjectif que pour le coup
on ne peut pas vraiment appliquer à une majorité de titres de l'album,
pour une fois), ou encore un Vengeance is my name bien réussi
également. J'aurais bien ajouté Raise your horns à la liste mais
les choeurs sont un peu planplan sur le début de la chanson, avant de
réellement réussir à donner des frissons sur la fin. Entre temps, donc,
quelques titres où le groupe se contente de faire le taf avec un métier
exemplaire, mais une inspiration parfois un peu en berne
(Wanderer ou le conclusif Back on northern shores). Le
voyage reste bien agréable tout de même.
- Amon Amarth - Berserker (2019) ★ ★ ½
Eh bien voila, j'arrive au bout de la discographie du groupe et, en une
bonne vingtaine d'années et onze albums, on ne peut pas dire que les
thématiques aient beaucoup évolué ! La musique, elle, s'est
indéniablement apaisée dans les dernières productions, au point de
devenir, il faut bien l'avouer, un peu insipide. Pourtant, il y a
toujours un bel effort de recherche mélodique, Johann Hegg chante
toujours bien, mais tout de même, c'est globalement moins marquant, on
ressort de l'écoute en ne retenant finalement pas grand chose qu'une
impression d'avoir entendu de la belle musique au fond assez
insignifiante. Le tempo a ralenti, la batterie est nettement moins
tonitruante qu'auparavant, et surtout l'esprit "hymnes guerriers à
chanter la hache à la main" est maintenant bien lointain (aucun
véritable tube inoubliable au menu ici). Alors on essaie de compenser en
introduisant un peu de piano (et même des violons larmoyants pour
l'accompagner sur Into the dark), mais bon, ce n'est pas
exactement ce qu'on attend d'Amon Amarth. Une piste comme The
Berserker at Stamford's bridge est assez symptomatique de cette
évolution : on sent la volonté de faire dans le grandiose, mais le
souffle épique est désespérément absent, du coup ça sonne trop creux.
Entendons-nous bien, l'album n'est pas du tout mauvais, c'est bien
exécuté, on ne s'ennuie pas une seconde. Mais on ne peut pas s'empêcher
de penser que désormais les grandes heures du groupe sont derrière eux.
- Amon Amarth - The great heathen army (2022) ★ ★ ★ ★
Une chose est certaine quand on découvre un nouvel album d'Amon Amarth,
c'est qu'on a très peu de chances d'être dépaysé. Le line-up est d'une
stabilité rare pour un groupe de metal (à part pour le poste de batteur,
pas un mouvement depuis 1998), le chant de Johan Hegg est toujours aussi
caverneux (il reste définitivement, dans la catégorie chant extrême, un
de mes vocalistes préférés), et les titres bien calibrés (quasiment
systématiquement entre 4 et 5 minutes) et mélodiques, mais portés par
une rythmique bien brutale, s'enchaînent toujours avec bonheur. Mieux
encore, si on avait pu avoir l'impression d'une baisse de régime dans
les derniers albums du groupe, il retrouve ici un enthousiasme qui fait
plaisir à voir. Le Get in the ring introductif est typique des
meilleures tueries du groupe, avec un riff simple mais redoutablement
efficace et bien exploité, on se croirait pour le coup revenu 15 ou 20
ans en arrière, à l'apogée du groupe ! Et même si tout ne sera pas aussi
énorme, l'ensemble est très homogène en qualité, à l'exception peut-être
du très curieux Heidrun, bizarre hommage à une chèvre divine qui
se termine sur fond de bêlements (mais oui...) sans oser vraiment jouer
la carte du folk comique (c'est pas trop le rayon habituel du groupe en
même temps). Autre fait inhabituel, des titres qui lorgnent vers un
heavy assez classique, et même un Saxons and vikings qui propose
un duo vocal avec Biff Byford, le chanteur de... Saxon (logique),
vraiment très sympa. Sympathique, c'est d'ailleurs un qualificatif qu'on
peut appliquer à une grosse majorité des pistes de cet album, qui ne
cherche pas midi à quatorze heures, mais assure sacrément efficacement
(Find a way or make one, ou le conclusif The serpent's
trail et son espèce de motif ostinato, sont deux excellents titres).
Du bon boulot, une fois de plus.