Volt,

film de Byron Howard et Chris Williams (2008)



Avis général : 5.5/10
:-) L'animation au poil, des scènes d'actions assez classes, on ne s'ennuie pas.
:-( Le scénario est tellement vu et revu que ça en devient désespérant. L'atroce chanson en plein milieu de film.

Vous l'aurez remarqué, je suis resté un très grand enfant et je continue à aller voir la plupart des films d'animation qui sortent au cinéma. Ceci dit, il y a toujours des boites auxquelles on fait plus confiance que d'autres pour nous pondre des films attrayants. Le rapprochement désormais plus que consommé entre Piwar et Disney était à ce titre à la fois inquiétant et intéressant : celà allait-il déboucher sur un dépoussiérage bienvenu des nunucheries de Disney, ou au contraire sur un appauvrissement de la formidable boite à idées Pixaresque ?

Au niveau du héros, rien de très original, on a droit à un toutou tout mignon. Ah si quand même, ce n'est pas n'importe quel toutou, mais la star d'une série télé dotée de super-pouvoirs impressionnants. Le bon gag, c'est que notre ami Volt est intimement persuadé qu'il possède de vrais pouvoirs et qu'il sauve le monde et surtout sa gentille maitresse jour après jour. Le jour où il se retrouve par hasard embarqué dans le monde réel, forcément, ça se passe un peu différemment.

La réponse à ma question initiale est presque décevante de trivialité : 100% Pixar pour l'animation et le rythme, 100% Disney pour le scénario archi prévisible et guimauve. Au final, malheureusement, un film assez bancal, qui alterne les scènes d'action qui bougent fort bien et amusent également (le premier quart d'heure est très convaincant) avec des dialogues déjà entendus trente fois entre des personnages déjà vus trente fois, sur des thèmes déjà vus trente fois. Ce n'est pas très souvent drôle, souvent navrant de naïveté et de prévisibilité, et on a même droit, horreur, à une immonde chanson Disney en plein milieu qui arrive comme un cheveu sur la soupe.

Mais bon, une fois tout ça admis, malgré tout, on passe plutôt un bon moment, la mascotte Rhino réussit à nous faire sourire, Volt est gentillet, et la critique des moeurs hollywoodiennes, bien que très effacée, suffira à tenir les adultes éveillés. Allez, ça passe pour cette fois, mais quand même, qu'est-ce qu'on est loin de l'inventivité des grandes réussites Pixar.

Roupoil, 20 février 2009.



Retour à ma page cinema