Star Wars, épisode 6,

film de Richard Marquand (1983)



Avis général : 7/10
:-) La conclusion d'une épopée légendaire, plutôt réussie.
:-( Des passages moins bons que d'autres.

Et hop, j'ai craqué, j'ai donc enchainé le dernier juste après le prédédent (même si la critique a mis un peu plus de temps à venir). Dernier qui a une réputation mitigée, notamment à cause de ses trop célèbres Ewoks (finalement très softs en comparaison de Jar-Jar Binks), mais que, comme l'épisode IV, je n'avais pas revu depuis une éternité. En route donc pour un dernier raid contre le vilain Empereur à travers l'espace intersidéral (mais avec le son quand même).

On avait laissé nos héros en assez fâcheuse posture à la fin de l'épisode précédent. Ca ne va pas beaucoup mieux au début de celui-ci, puisque les méchants sont en train de construire une nouvelle Etoile Noire. Mais nos héros ont pour l'instant d'autres chats à fouetter, puisqu'ils doivent aller rechercher Han Solo, toujours réduit à l'état de décoration murale dans l'antre du gros vilain Jabba the Hut. Une fois cette formalité accomplie, la bataille finale pourra avoir lieu.

Niveau déroulement de l'intrigue, on reprend les meilleures recettes des deux précédents opus, et on mixe le tout, avec une certaine efficacité. D'ailleurs, comme dans L'Empire contre-attaque, le meilleur du film est toute la période où Luke est séparé des autres rebelles et où on a en parallèle le cheminement du Jedi et le reste de l'action (qu'on qualifiera de plus, euh, basique). La première heure, qui se passe en grande partie sur Tatooine, souffre par contre d'un certain manque de rythme (un peu comme l'épisode IV...). On enchaine les péripéties, certes, mais de façon peu convaincante, le réalisateur semblant surtout vouloir faire admirer son joli bestiaire (certes assez impressionnant).

Ca va mieux ensuite, quand il se concentre un peu plus sur ses personnages. Même les Ewoks tant décriés passent pour moi baucoup mieux que le début du film. Certes, on sent une volonté de s'attirer les faveurs du jeune public un peu maladroite, mais les scènes de bataille sur Endor sont suffisamment bien foutues pour qu'on accroche à l'action (et puis, voir les troupes impériales se faire massacrer au lance-pierre et au tronc d'arbre est tout de même assez jouissif quoiqu'hautement improbable). La partie "confrontation entre Luke et l'Empereur" (arbitrée par Vador) semble bien statique en comparaison (surtout que ça joue pas mal la montre pour que le dénouement simultané puisse se dérouler), mais la fin, bien que sur le papier peu inspirée (Vador qui ve juste balancer l'Empereur dans le vide, c'est un peu cheap...), marche hyper bien à l'écran (le charisme du personnage de Vador suffisant à rendre la rédemption finale accrocheuse).

En fait, et même si le film est assez nettement moins bon que le précédent, l'essentiel a été réussi : apporter une conclusion satisfaisante à la trilogie, et même aujourd'hui à l'hexalogie (ça se dit, ça ?). Et puis finalement, ce dernier épisode reste sûrement le deuxième en qualité, sur six, ce n'est pas si mal :-).

Roupoil, 9 avril 2006.



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