Shrek 3,

film de Chris Miller (2007)



Avis général : 5.5/10
:-) Des personnages toujours aussi charismatiques, des références sympa, quelques scènes bien marrantes.
:-( On tombe un peu dans la facilité. Rien de surprenant, où est passé le mauvais esprit ?

Shrek, deuxième du nom, fut l'une de mes toutes premières critiques ciné sur cette page web. Pour fêter ses trois ans d'existence et accessoirement la fin de la quatrième Fête du Cinéma couverte en ces lieux, rien de mieux que le troisième épisode des aventures de l'ogre vert. Cette fois-ci, ce sera en VO dans une salle relativement vide. Par ailleurs, il aura la lourde tâche de passer juste après Le temps des gitans...

L'ami Shrek est totalement réconcilié avec sa belle-famille mais se retrouve confronté à de nouveaux soucis. D'une part Fiona est enceinte, ce qui le stresse un peu. Et surtout, le vieux roi meurt et il faut lui trouver un héritier. Pas franchement emballé par sa position de prétendant légitime, Shrek part à la recherche du suivant sur la liste, le jeune Arthur. Mais dans l'ombre, le prince Charmant est en train de fomenter un coup d'état.

Pour ce troisième épisode (beaucoup de 3 ces temps-ci de la part de nos amis hollywoodiens), c'est la carte de la prudence qui a été jouée. On reprend la recette qui a si bien marché les deux fois précédentes, et surtout on ne cherche pas à innover. Le cocktail de gags scatos et de parodies est donc de retour, avec, on ne peut pas le nier, une certaine efficacité.

Mais tout de même, le filon commence sérieusement à se tarir. L'originalité qui faisait le sel de la première mouture a totalement disparu et les scénaristes se laissent même carrément aller à la facilité : chansons pour boucher les trous, quelques scènes de morale d'une mièvrerie affligeante, et un rythme assea curieux, sorte d'empilement de scènes parfois sans grand liant entre elles.

Et malgré tout ça, on n'est pas mécontents d'avoir revu ce bon vieux Shrek. Comme quoi parfois les bons concepts, même mal exploités, suffisent à sauver un film. D'ailleurs, ça ne trompe pas, c'est encore le charisme des personnages principaux qui porte le film. Les petits nouveaux, par contre, Merlin et Arthur notamment, ne m'ont pas beaucoup convaincu...

Roupoil, 28 juin 2007.



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