Pour commencer ma Fête du Cinéma en douceur, je me
retrouve au milieu d'une ribambelle de gamins à la séance du matin pour
aller voir Shrek 2 en VF. Bon, c'est pas terrible la VF mais on fera avec,
de toute façon, je ne m'attends pas non plus à tomber sur le film de
l'année dans la mesure où le premier épisode de Shrek 2, bien que très
plaisant, ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Et de fait, je
pourrais dire à peu près la même chose de ce second opus.
Au niveau de l'histoire, rien de très recherché, le scenario est bateau
(Fiona et Shrek vont rendre visite à la famille de cette dernière, qui
voit d'un mauvais oeil son retour en ogresse, d'autant que son papa
l'avait promise au beau gosse Charmant, le fils de la pas-si-bonne-que-ça
bonne fée marraine de Fiona) et n'est qu'un prétexte à l'introduction de
nouveaux personnages ma foi très réussis (Le Chat Botté est vraiment très
bon, et le prince Charmant est terrible) et à une série d'allusions et
caricatures qui font souvent mouche (la parodie de Mission Impossible ou
l'arrestation musclée de Shrek sont de grands moments ; par contre, j'ai
un peu halluciné quand personne dans la salle n'a réagi à un clin d'oeil
pourtant assez voyant au Seigneur des Anneaux).
Bref, on s'amuse bien, on s'ennuie un peu quand la "tension zygomatique"
retombe (les histoires de philtres d'amour, on connait, ça va), on a envie
de baffer l'âne toutes les cinq minutes et d'avoir une peluche aussi
craquante que le Chat Botté, et on ressort en ayant passé un bon
moment avec l'impression de ne pas avoir gâché son argent. Shrek, une
valeur sûre de l'animation, assurément.
Roupoil, 15 juillet 2004.