Robots,

film de Chris Wedge (2005)



Avis général : 5/10
:-) Un univers sympa, graphiquement très réussi. Les scènes de poursuite inventives.
:-( Le scénario est vraiment trop facile, les personnages pas hyper charismatiques, et ça manque de gags pour réveiller le public.

Première de mes critiques de "films d'avion" que j'ai vu pour meubler les longues heures vers l'Australie (pour celui-ci), et les encore plus longues heures pour revenir d'Australie (les trois prochaines critiques). Du coup, forcément, les condition n'étaient pas optimales pour apprécier les films (écran tout petit, VO non sous-titrée), mais comme je n'ai vu que des films oubliables, ça devrait suffire :-).

L'action se déroule dans un petit monde de robots très semblables à nous autres humains, au point qu'ils ont un équivalent à notre croissance via un système d'"upgrades". Rodney, qui est un équivalent d'adolescent, décide d'aller tenter sa chance comme inventeur dans la grande ville du coin et d'y rencontrer son idole Bigweld. Pas de bol, c'est plus compliqué que ce à quoi il s'attendait, un gros méchant lui barre la route. Heureusement, il va rencontrer de supers amis quivont l'aider à sauver le monde des robots.

Des mêmes auteurs, j'avais beaucoup aimé il y a quelque temps l'Âge de glace, mais pour autant, je ne suis pas allé voir leur dernière réalisation à sa sortie au cinéma, essentiellement à cause d'une critique généralement peu enthousiaste. Je dois malheureusement avouer que je ne regrette pas vraiment ma décision après ce visionnage sur petit écran.

Comme vous l'aurez compris à ma façon un peu blasée de résumer l'action, le scénario n'est pas vraiment un modèle d'inventivité. Prévisible, facile, morale attendue à la fin, ce n'est pas le point fort du film. Ce ne serait pas forcément rédhibitoire s'il y avait assez de pêche dans l'animation pour compenser, mais autant l'univers graphique est sympathique (et les auteurs s'amusent bien avec l'architecture de leur ville dans les poursuites, sûrement les meilleurs scènes du film), autant l'action en elle-même n'est pas trépidante. Trop souvent prévisible, avec des gags trop faciles pour décrocher plus qu'un sourire, et des personnages stéréotypés qui manquent de charisme.

Du coup, on suit avec un intérêt mitigé ces péripéties, en enviant peut-être le gamin de dix ans à nos côtés qui n'est pas encore assez blasé pour trouver quoi que ce soit à redire à un film qui somme toute n'est pas déplaisant à regarder, mais en restant sur notre faim. C'est beau et bien fait, oui, mais ça ne suffit pas.

Roupoil, 30 août 2005.



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