Hop, critique enchainée de deux films qui s'enchainent,
comme c'est beau. Après un deuxième épisode pas vraiment réussi, c'est avec
une certaine angoisse que je me suis mis devant le dernier, supposé le plus
faible de la série. En même temps, le Far West me tentait plus que le futur,
alors on verra bien...
Or donc, le Doc, exilé en 1885, a quand même réussi à renvoyer la Delorean dans
le présent pour destruction finale. Sauf qu'en réglant les derniers détails
de l'histoire, Marty se rend compte que le Doc va mourir prématurément dans
le passé, tué lâchement par un lointain ancêtre de Biff Tannen. Il repart donc
pour un tour de manège, où il croisera comme il se doit quelques membres de
sa famille, se fera traiter une ou deux fois de mauviette, mais tout finira
bien qui finit bien.
On s'attend donc, logiquement, à une nouvelle variation sur les mêmes gags
que dans les deux premiers films. C'est plus ou moins le cas, mais
contrairement au deuxième opus, ce troisième a le bon goût de se fixer en
1885 et d'exploiter un peu plus profondément le potentiel du changement
d'ère, introduisant de nouveaux gags à la pelle, et même un nouveau
personnage central avec la copine du Doc (bon, leur romance est assez
grotesque, mais ça rafraichit quand même la franchise).
Mine de rien, ajoutés à un humour qui fonctionne à nouveau et à un rythme
qui ne faiblit que dans la beaucoup trop longue scène quasi-finale dans
la locomotive, ces éléments suffisent largement à propulser à nouveau le
film au niveau d'une comédie tout à fait sympathique et agréable à regarder.
Encore mieux, même si ça reste assez primaire comme humour et comme
situations, ce dernier film arrive même à faire mieux que le premier !
Un redressement de situation inattendu...
Roupoil, 1er mars 2012.