Quand la panthère rose s'en mêle,

film de Blake Edwards (1976)



Avis général : 5.5/10
:-) Encore et toujours Sellers, en pleine forme dans cet épisode. Les allusions énormes mais hilarantes.
:-( Aucune once de subtilité, le scénario est à peu près absent.

Le retour de la panthère rose avec ce quatrième épisode de la saga. On a raté le troisième, mais ce n'est pas grave, ce sera pour une autre fois. Ce n'est pas comme s'il y avait des subtilités dans le scénario empêchant la bonne compréhension du film si on a raté l'opus précédent.

Le commissaire Dreyfus, en asile psychiatrique depuis que sa Clouseauphobie l'a rendu complètement timbré, va mieux. Il est même sur le point de sortir quand une visite impromptue de notre inspecteur gaffeur préféré le fait subitement rechuter. Qu'à cela ne tienne, il a tôt fait de s'échapper, plus fous et surtout plus dangereux que jamais. Planqué dans un château (magnifique décor carton-pâte) baroque planqué dans les Alpes, il kidnappe un savant pour le forcer à construire une arme de destruction massive assez imprressionnante.

Avec ce retour en force de Clouseau et de ses acolytes, la série s'oriente résolument vers la farce grand-guignolesque, à grands coups de références appuyées vers James Bond, entre autres. On est assez loin de la subtilité du premier épisode, ici le but est simplement de faire rire, avec les moyens qui vont avec. Si le début fait un peu peur (la visite de Clouseau à l'asile psychiatrique n'est pas tellement au-dessus des plus mauvais gags du deuxième épisode), les zygomatiques se remettent rapidement en marche. Une baston absolument grotesque entre Clouseau et l'irremplaçable Kato, et on est rassuré, Sellers tient toujours la forme.

La suite sera du même tonneau, en en rajoutant des tonnes sur le spectaculaire grotesque. L'arme secrète de Dreyfus, l'invraisemblable château ultra-kitsch, l'espionne russe qui tombe sous le charme de Clouseau, la filiation avec James Bond est de plus en plus évidete, et en tout cas une chose est sûre : on rigole bien. Du rire plus facile et moins inoubliable que dans le premier épisode, certes, mais bon, ne crachons pas dans la soupe non plus, on passe une fois de plus un fort bon moment en compagnie de Clouseau.

Bref, un quatrième opus qui redonne du poil de la bête à une des séries les plus mythiques du cinéma comique, et qui nous fait regretter une fois de plus le génial Peter Sellers.

Roupoil, 21 novembre 2004.



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