Un peu de repos pour ma quatrième séance de la journée,
avec un film qui ne devrait pas me demander trop d'efforts au niveau du
cerveau. Comme vous ne vous en souvenez sûrement pas, j'avais plutôt
apprécié le premier épisode, ultra classique mais pas désagréable du tout.
C'est donc avec plaisir que je m'apprêtais à retrouver nos quatre héros
dans le monde de Narnia, quelque temps après leurs premiers exploits (un
an pour eux, trois ans pour Hollywood (ça va, les acteurs sont encore
crédibles) et quelques générations pour Narnia).
C'est une fois de plus un Narnia bien mal en point qui va accueillir ses
légendaires rois et reines puisque le petit monde féérique a été quasiment
réduit à néant par les vilains Telmarins et leur chef Miraz. Ledit méchant
est d'ailleurs tellement méchant que le jour de la naissance de son fils,
il donne l'ordre de tuer son neveu Caspian, héritier légitime du trône.
Mais celui-ci réussit à s'enfuir et forme une armée avec ses nouveaux
copains Narnians.
Et après, que va-t-il se passer, à votre avis ? Les gentils vont tataner
les méchants eh oui mon bon monsieur, et tout rentrera dans l'ordre. Bref,
un scénario une fois de plus on ne peut plus prévisible, chaque élément
important étant de toute façon annoncé dix fois par des allusions ou plans
pas subtils du tout. Bref, comme dans le premier épisode. Tiens,
d'ailleurs pourquoi me fatiguer à taper une critique pour ce film ?
J'aurais pu me contenter de "cf Narnia, chapitre 1", ça aurait très bien
fait l'affaire.
Ok, ok, comme je suis gentil, je vais développer un peu : comme dans le
premier épisode donc, l'intrigue, les dialogues, les personnages, bref
tout ce qui fait le fond du film est désarmant de classicisme, mais au
fond pas désagréable à suivre. Et surtout, comme dans le premier épisode,
le tout est très bien servi par une réalisation agréable et des effets
spéciaux impeccables (pour une fois que tous les effets numériques
s'intègrent parfaitement...). Et ça fait toujours plaisir de revoir
Warwick Davis, le plus grand petit acteur d'Hollywood.
On regrettera bien quelques longueurs (y avait-il vraiment de quoi
justifier deux heures et demie de film ?), et on vomira immanquablement en
entendant l'atroce chanson que nos amis de Disney n'ont pas pu s'empêcher
de coller à la fin du film, mais pour le reste, on aura passé, une fois de
plus, un bon moment. D'ailleurs, les gars, si vous pouviez éviter
d'attendre trois ans avant le prochain...
Roupoil, 2 juillet 2008.