Sur la piste du Marsupilami,

film d'Alain Chabat (2012)



Avis général : 6/10
:-) On rigole bien, le temps passe vite.
:-( Trop de tout, et des passages ratés.

La situation est grave, chers lecteurs. En ce début de printemps, comme l'an dernier, je dispose d'un peu plus de temps pour aller au cinémé (de sombres histoires de colles qui disparaissent), et, incroyable mais vrai, ça m'embête presque, tant la programmation dans les salles obscures est pauvre en ce moment. Du coup, me voila réduit à tenter dès le jour de sa sortie la grosse comédie du moment. Bon, coup de chance, tout de même, c'est signé Alain Chabat, à qui il arrive d'avoir de bonnes idées, et qui accessoirement n'était pas passé derrière la caméra depuis un bon bout de temps.

Comme le titre le suggère fortement, il est question ici du fameux Marsupilami inventé par Franquin il y a déjà quelques dizaines d'années, et que le véto palombien légèrement vérieux Pablito Camaron prétend avoir vu sans que personne ne le croie. Il va avoir l'occasion de retourner dans la jungle pour y guider Dan Gérardo, reporter lui aussi vaguement foireux à la recherche du scoop susceptible de (re)lancer sa carrière.

Le duo dans une comédie, ce n'est pas franchement nouveau. Mais ici, le film est loin de se contenter de se reposer sur l'abattage des deux zozos jouant les rôles principaux (Jamel en fait évidemment des caisses), puisqu'il convoque tout un tas de rôles secondaires, références foireuses et autres gags très "Nuls". Car, il faut être honnêtes, Chabat fait avant tout du Chabat, le Marsupilami étant un prétexte à caser à peu près tout et n'importe quoi dans le film (comme dans son adaptation d'Astérix). Il faut être honnête aussi, il y a d'ailleurs en effet pas mal de n'importe quoi ici, et surtout un trop plein de gags et de personnages dans lesquels un peu de tri n'aurait pas fait de mal. Au hasard (ou pas), le rôle de Pétunia est totalement inutile, la séquence chez les Payas assez ratée.

Mais bon, l'avantage de se lâcher autant en relativement peu de temps, c'est qu'on ne risque pas de s'ennuyer, et on trouve quand même pas mal de bonnes choses dans tout ça. Lambert Wilson en général fou de Céline Dion est savoureux, le Marsu en images de synthèses plutôt craquant, et les blagues vraiment pourries feront rigoler les fans d'humour absurde (dont je suis).

Bref, un bon moment à passer en famille ou pas (certains gags sont limite douteux), sans trop chercher à voir dans tout ça du grand cinéma. Ca n'en a pas l'ambition, et au fond c'est tant mieux !

Roupoil, 10 avril 2012.



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