Madagascar,

film de Eric Darnell et Tom McGrath (2005)



Avis général : 6/10
:-) Sympa, rythmé, amusant. Pas de doute, les gens de chez Dreamworks connaissent leur boulot.
:-( C'est quand même beaucoup mois innovant que Shrek. Faudrait penser à se renouveler, les gars !

Putain, un an déjà ! Eh oui, déjà douze mois que je vous fais part de mes impressions cinematographiques sur cette page, qui avait été inaugurée, rappelons-le, à l'occasion de la Fête du Cinéma l'an passé. Eh bien, pour fêter dignement ce premier anniversaire, et pour entamer une nouvelle édition de la Fête du Cinéma, j'ai été me placer, comme l'an dernier, au milieu des bambins pour voir la dernière production de chez Dreamworks en VF (très bons doublages, par ailleurs, même s'ils auraient pu faire l'effort de traduire le jeu de mots sur HELP/HELL, par exemple, peu compris dans la salle...)

Toujours des animaux à l'honneur dans cette nouvelle production, cette fois-ci ceux du zoo de Central Park, en particulier la star Alex (lion de son état), son pote Marty (zèbre), Melman l'hypocondriaque (girafe) et Gloria l'hippopotame (la fille du groupe). Le problème, c'est que Marty, dix balais bien tassés, se sent des envies de retour à la vie sauvage. Inspiré par des pingouins timbrés, il tente une fugue en train, qui le fera finalement échouer avec ses potes à Madagascar, où il rencontrera d'autres drôles d'animaux, et tentera d'échapper aux instincts d'Alex, qui voit tout à coup beaucoup plus le steack qui est en lui.

Cette histoire vaguement loufoque ne casse pas trois pattes à un canard, mais sans grande surprise, elles est suffisament dynamitée et truffée de parodies et autres bons mots pour plaire aux grands comme aux petits. Sans surprise, c'est d'ailleurs ce qu'on a envie de dire de tout le film, en fait. Pour qui a déjà vu les deux épisodes de Shrek, on est ici en territoire connu : un peu moins trash, presque aussi rigolo, indéniablement efficace, parfois bavard, rien de nouveau sous le soleil.

Forcément, me voilà embêté au moment de la critique, car je n'ai pas vraiment envie de dire du mal de ce film (oui, globalement, on s'amuse), mais j'ai quand même tendance à penser que nos amis de chez Dreamworks ne se sont pas trop foulés. On conserve la mention bien, mais attention, ça sent la pente Disney : à force de faire toujours la même chose, aussi bien huilé que ce soit, ça finira en stéréotype...

Roupoil, 26 juin 2005.



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