Ben oui, il en manquait. Après avoir commencé la série au
cinéma par le troisième épisode, être revenu au premier épisode un peu par
hasard, puis avoir découvert le quatrième et dernier à ce jour à sa
sortie, il me restait le deuxième à voir. L'occasion s'étant présentée,
j'ai pu rattraper ce manque, même si mon état de fatigue m'a peut-être
empêché de le regarder avec suffisamment d'attention pour en faire une
critique soignée.
Comme pour le premier épisode, c'est Chris Colombus qui a été chargé de
l'adaptation, avant donc qu'il ne soit décidé de changer de réalisateur à
chaque épisode. Du coup, on ne s'attend pas à de grandes surprises sur le
fond : longue durée et fidélité absolue au bouquin. Rappelons pour les
non-spécialistes : Harry rejoint difficilement Hogwarts pour sa deuxième
année d'études et trouve l'école en proie aux attaques d'un monstre mal
identifié. Il semble par ailleurs être le seul à entendre des voix pour le
moins étranges. Avec l'aide de ses fidèles amis Ron et Hermione, il va
mener l'enquête et se retrouver une fois de plus confronté aux forces du
Mal.
Autant le dire tout de suite, le bouquin est peut-être celui que j'aime le
moins dans la série. Rowling semble ne pas encore y maitriser pleinement
l'équilibre entre une histoire indépendante et la nécessité de donner des
pistes et éléments qui resserviront ensuite. Qui plus est, le côté
découverte du premier livre a forcément disparu. Ceci dit, au cinéma, où
les détails ont de toute façon tendance à être occultés, ça passe assez
bien malgré tout. On ne s'ennuie jamais, même si certaines scènes à effets
sont trop longues (le quidditch, ça va deux minutes...). Et puis le
casting est réussi, l'apparition de Branagh en Lockhart étant bien
raffraichissante.
Tout ça est donc bien gentillet, et comme dans le premier épisode, bien
limité. On a une illustration tellement proche de l'original qu'on ne
risque pas d'être franchement déçu, mais on est également loin d'être
emballé. Finalement, c'est peut-être aussi bien de le regarder devant la
télé un soir où on est bien crevé...
Roupoil, 11 avril 2007.