Harry Potter et la chambre des secrets,

film de Chris Colombus (2002)



Avis général : 5.5/10
:-) On ne peut pas nier une certaine qualité dans les décors et autres costumes, et le casting (surtout les adultes) est bon.
:-( C'est à nouveau purement illustratif.

Ben oui, il en manquait. Après avoir commencé la série au cinéma par le troisième épisode, être revenu au premier épisode un peu par hasard, puis avoir découvert le quatrième et dernier à ce jour à sa sortie, il me restait le deuxième à voir. L'occasion s'étant présentée, j'ai pu rattraper ce manque, même si mon état de fatigue m'a peut-être empêché de le regarder avec suffisamment d'attention pour en faire une critique soignée.

Comme pour le premier épisode, c'est Chris Colombus qui a été chargé de l'adaptation, avant donc qu'il ne soit décidé de changer de réalisateur à chaque épisode. Du coup, on ne s'attend pas à de grandes surprises sur le fond : longue durée et fidélité absolue au bouquin. Rappelons pour les non-spécialistes : Harry rejoint difficilement Hogwarts pour sa deuxième année d'études et trouve l'école en proie aux attaques d'un monstre mal identifié. Il semble par ailleurs être le seul à entendre des voix pour le moins étranges. Avec l'aide de ses fidèles amis Ron et Hermione, il va mener l'enquête et se retrouver une fois de plus confronté aux forces du Mal.

Autant le dire tout de suite, le bouquin est peut-être celui que j'aime le moins dans la série. Rowling semble ne pas encore y maitriser pleinement l'équilibre entre une histoire indépendante et la nécessité de donner des pistes et éléments qui resserviront ensuite. Qui plus est, le côté découverte du premier livre a forcément disparu. Ceci dit, au cinéma, où les détails ont de toute façon tendance à être occultés, ça passe assez bien malgré tout. On ne s'ennuie jamais, même si certaines scènes à effets sont trop longues (le quidditch, ça va deux minutes...). Et puis le casting est réussi, l'apparition de Branagh en Lockhart étant bien raffraichissante.

Tout ça est donc bien gentillet, et comme dans le premier épisode, bien limité. On a une illustration tellement proche de l'original qu'on ne risque pas d'être franchement déçu, mais on est également loin d'être emballé. Finalement, c'est peut-être aussi bien de le regarder devant la télé un soir où on est bien crevé...

Roupoil, 11 avril 2007.



Retour à ma page cinema