Le retour d'Harry Potter en ce qui me concerne avec ce
premier volet que je vois six mois après avoir vu le troisième et toujours
en attente d'une occasion de regarder le deuxième un jour ou l'autre.
C'est forcément une vision différente de celle qu'ont pu avoir les gens
découvrant la saga pour la première fois au cinéma que j'ai eue, mais je
pense que le temps écoulé était suffisant pour repartir avec un oeil
neuf.
Tout commence comme dans le livre, dans Privet Drive en pleine nuit, où un
Harry Potter tout bébé est déposé chez ses oncle et tante par le géant
Hagrid, sous l'oeil de Dumbledore et McGonagall réunis. Le reste sera à
l'avenant : un copier-coller du livre, que je vous invite à lire si vous
faites partie des extra-terrestres n'en ayant pas encore eu l'occasion.
J'ai oublié de préciser plus haut, mais une autre différence entre mes
visions des deux épisodes est que je n'avais lu aucun des livres avant de
voir le troisième épisode au cinéma. Ici, forcément, connaissant
l'histoire, on est à l'affut des petites différences, oublis, changements
ou autres dans ladaptation à l'écran. Et on n'est pas déçus, dans la
mesure où il est extrêmement difficile de noter la moindre différence. Ou
plutôt si, on est un peu déçus, car si la fidélité est exemplaire, on
aurait peut-être aimé de temps à autre une petite tentative d'originalité,
comme c'est par exemple le cas dans le troisième épisode. Adapter n'est
pas trahir, mais ici Colombus n'a vraiment pas pris de risque...
À côté de celà, on lui doit tout de même d'avoir posé sa griffe sur
l'univers cinéma d'Harry Potter. Les décors avaient intérêt à être
satisfaisants, dans la mesure où ils sont a priori là pour sept films. De
ce point de vue, pas de problème, c'est bien fait, convaincant, on
retrouve toute la magie des livres et les effets spéciaux impeccables ne
gâchent en rien le spectacle.
Bon choix d'acteurs également pour les trois personnages principaux. Quant
au scénario, ben c'est plutôt à une critique du livre que je vais me
livrer là, mais je dois avouer que je le trouve un peu faible par rapport
aux épisodes suivants. D'une part, l'action met du temps à se mettre en
place (mais c'est un peu normal), mais j'ai surtout trouvé les ficelles un
peu faciles dans cet opus, avec le retournement de situation final assez
artificiel. Évidemment, même sentiment à la vue du film qu'à la lecture du
bouquin...
Mais bon, ne crachons pas dans la soupe, ce premier Harry Potter
reste un fort bon divertissement, qui captive pendant deux heures et demie
et pose de bons jalons pour la suite de la saga. Vivement la sortie du
quatrième épisode, mon préféré à ce jour sur papier !
Roupoil, 1 janvier 2005.