Astérix et les Vikings,

film de Stefan Fjeldmark et Jesper Moller (2006)



Avis général : 4/10
:-) Les personnages sympas. Quelques bons gags ressortis de l'album.
:-( Très gentillet et premier degré. Pas vraiment l'esprit Astérix.

Un Astérix récent ? Hmmm, ça ne sent pas très bon, ça fait bien longtemps que la franchise gauloise n'a pas pondu grand chose de correct, que ce soit sur papier ou sur grand écran. mais bon, puisque c'était pour patienter en attendant le pudding à l'arsenic (oui, j'avoue, je l'ai vu à la télé, mais j'avais un bon prétexte il restait plein de toasts du réveillon à finir), laissons-nous tenter.

Le dessin animé se base sur l'album Astérix et les normands, qui est évidemment excellent comme tous ceux scnarisés par Goscinny (ah, la crème à la crème), et nous fait croiser un personnage éphémère de la grande famille du petit village : Goudurix, neveu du chef et champion de la peur. Il est en vacances chez les plix (ploucs) du village pour apprendre à devenir un homme, mais ce n'est pas gagné. Loin, très loin de là, les sanguinaires Vikings, eux, aimeraient bien apprendre la peur, histoire d'apprendre à voler (la logique bizarre là-dessous est issue d'un malencontreux quiproquo). Ils vont donc partir à la recherche de Goudurix pour qu'il leur donne quelques leçons.

Pour une fois, je crois que je vais me contenter d'une critique courte, car il n'y a finalement pas grand chose à dire sur cette tentative de ressusciter l'esprit d'Astérix en dessin animé. D'ailleurs, les auteurs ont-ils réellement voulu garder l'esprit de la BD ? Pas sûr. Ils ont pris les personnages, gardé la trame de l'album (pas ce qu'il y a de mieux à garder dans un Astérix mais bon), et ont rajouté des personnages et autres gags plus modernes pour attirer le public d'aujourd'hui et approcher une durée décente pour un long métrage.

Eh bien, soyons sérieux, en fait de modernisation, c'est surtout une édulcoration à laquelle on a le droit. Amourette ultra convenue, personnage de brute sans cerveau sans intérêt, une animation plus fluide mais assez quelconque, et bien peu d'imagination font que le film ne décolle jamais de ce qu'il est réellement : un dessin animé passe partout qui a pour seul intérêt de faire intervenir (assez peu d'ailleurs) les célèbres personnages gaulois, et qui aurait aussi bien pu être découpé en trois et passé en épisodes sur une chaine de télé quelconque le matin pour distraire les plus jeunes d'entre nous. Si vous voulez du vrai Astérix en dessin animé, revoyez Astérix et Cléopâtre ou les Douze travaux, c'est vieux, mais ça c'est bon.

Roupoil, 26 décembre 2008.



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