Manipulation d´images digitales
L’un des objets du cours est de manipuler des images digitales. Dans la plupart des cas, on considérera qu’une image naturelle est donnée par un échantillonnage sur une grille de taille N×M d’une application de [0,1]2 dans un espace de couleurs, correspondant à la luminance – chromatique ou non – perçue par une matrice de capteurs disposés sur une grille. On appellera les cases de la matrice N×M des pixels.

L’un des formats les plus courants est le format dit «RGB24», où chaque pixel est doté de trois attributs (ou canaux) R, G et B, correspondant à des intensités lumineuses dans trois longueurs d’ondes spécifiques (dites couleurs primaires) perçues respectivement comme bleue, rouge et verte. Il a été montré qu’en choisissant judicieusement ces trois longueurs d’ondes, on pouvait recomposer en les combinant tout le spectre lumineux chromatique que l’oeil humain peut percevoir.

Dans le cas du mode RGB24, chacun des canaux est stocké sur un octet (8 bits), ce qui fait un total de trois octets pour représenter le contenu d’un pixel (donc 24 bits, ce qui est à l’origine du nom du format). Chaque canal peut prendre une valeur comprise entre 0 (intensité nulle) et 255 (intensité maximale). La synthèse des couleurs est ici additive, c’est à dire que les intensités lumineuses s’ajoutent. Par exemple, pour obtenir du blanc, on prendra R=G=B=255. Le schéma suivant illustre quelques mélanges possibles.

Il existe bien sûr d’autres formats, par exemple des formats monochromes ou en niveaux de gris qui ne possèdent qu’un seul canal.

Dernière modification le 18/3/2010
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