(Lien vers la publication d’origine sur facebook, dont cette page est un complément)

Voici une liste de constats sur la mise en place des réformes du lycée et de la loi “pour une école de la confiance.” Ça ne prétend pas être universel, ce sont juste des faits constatés à mon échelle. Une liste exhaustive serait démesurée...

Qu’on soit bien d’accord : l’objectif n’est pas de nier qu’il y ait des aspects positifs à la réforme, ni les problèmes du lycée actuel. Plutôt de vous laisser juger de ce qui pose problème à un certain nombre de professeurs.

1. Le nouveau lycée

1-bis. Le nouveau bac

2. Le statut des professeurs

Une fois la loi “pour une école de la confiance” passée, les professeurs auront un “devoir d’exemplarité” (remplaçant le “devoir de réserve” initialement proposé, qui aurait interdit de donner son avis dans le cadre privé). La formulation laisse une grande incertitude sur la liberté de parole laissée. Actuellement, on a le droit d’exprimer une opinion tant que c’est en dehors de l’exercice de nos fonctions, et sans engager l’Education Nationale.

Quant aux autres obligations des professeurs, voici ce que j’ai retenu, sous réserve de changement depuis mes dernières infos (car moins directement vérifiées que celles du 1) :

et en projet :

Certes, tous ces points concernent principalement le “confort” de ces fainéants-de-profs. Sauf qu’avec un temps de travail moyen déjà supérieur à 40h, beaucoup ne peuvent pas faire plus. On fera juste moins bien, au détriment des élèves. Pareil pour les jours de carence, on viendra contaminer nos élèves sans être en état de leur enseigner... Pour ma part, avec 6 jours d’absence sur 4 ans, dont 75% où j’ai été remplacée par des collègues volontaires, ça équivaut simplement à la suppression du congé maladie. Quant à travailler au lycée plutôt que chez moi, sans bureau dédié au lycée... disons que je mettrais trois semaines à rendre les évaluations, au lieu de trois jours.