Groupement Etudiant National d’Enseignement

aux Personnes Incarcérées 
 
 
 
 
 
 

Ordre du jour du CA n°3

10 février 2007 
 
 

9h : comme convenu lors du premier CA, le bureau sera ouvert à 9h pour permettre aux commissions qui le souhaitent de se réunir afin de finaliser la préparation des points qu'elles auront à présenter. 

10h-12h : Soumission au CA du problème de l’exécution des missions dévolues au trésorier national.

Les missions dévolues au trésorier ne sont pas remplies. Le CA doit être saisi de ce problème puisque cela met en péril la pérennité de l’association.

• exposé du problème (Clémence)
• exposé des solutions envisagées
• débat
• vote d’une solution au problème.

Des documents préparatoires seront envoyés. 

Déjeuner : 12h-13h30 

13h30-14h30 : Présentation des modifications apportées au budget prévisionnel 2007 depuis le dernier CA. Vote du budget.

Documents préparatoires :

• budget prévisionnel détaillé (intégré, national, régionaux)
• document synthétique de présentation et d'explication du budget prévisionnel 

 

14h30-16h : Discussion sur les sources de financement du GENEPI

Le GENEPI est financé par des subventions et mécénats d'origines diverses.

Les sources de financement publiques et privées semblent devoir être en concordance, ou tout du moins en non-contradiction, avec notre objet social. Les positions adoptées au cours des années ont beaucoup évolué : à titre d'exemple, le GENEPI a reçu un mécénat de la SIGES (qui gère des établissements 13000) pour le colloque des 20 ans du GENEPI ; l'année de nos 30 ans, nous avons refusé lors du premier CA le mécénat de la Fondation Vinci (l'entreprise Vinci participant à la gestion de prisons au Chili). Il avait été proposé à l'issu de ce CA (cf. Compte-rendu dans le guide de l'administrateur) de réaliser une Charte du Mécénat pour guider nos décisions.

Aujourd'hui, nous nous interrogeons sur plusieurs subventions et mécénats, possibles ou déjà effectifs, qui nous semblent tangeants au regard de notre objet social : la Délégation interministérielle à la ville (DIV), les Contrats urbains de cohésion sociale et de solidarité (CUCS), certains mécénats...

Deux parties :

• décider, pour ces cas précis, si le CA accepte de telles sources de financement
• décider de la politique à tenir à l'avenir : faut-il demander l'accord du CA pour tout nouveau financement (ce qui risque de nous faire rater des dates de dépot de dossier si nous sommes obligés d'attendre le CA) ? Faut-il donner mandat au BNE pour décider (ce qui représente un risque d'oublier les enjeux politiques derrière chaque financement, faute de temps pour en discuter)? Faut-il, dans une solution intermédiaire, que le CA rédige une “charte” qui donnerait un cadre au BNE pour décider d'accepter ou non telle ou telle source de financement ? Faut-il privilégier une autre solution intermédiaire, qui serait d'informer scrupuleusement la mailing-list CA de chaque nouvelle source de financement, ce qui laisserait aux membres du CA la possibilité de contester un financeur, sans pour autant alourdir les réunions de CA ?

Documents préparatoires :

• prise de position 2004 “Les financements du GENEPI”
• compte-rendu du CA1 de l'année dernière (cf. Guide de l'administrateur)
• autre document de la commission Finances ?

 

Pause 16h-16h30 

16h30-17h30 : Enquête “A l'ombre du savoir”

La première enquête “A l'ombre du savoir, Connaissances et représentations des Français sur la prison” a été publiée par le GENEPI et la DAP en 1995. Extrait de la présentation : “L'idée de cette étude est venue d'une constatation fréquente lors des actions du GENEPI auprès du public : les Français connaissent mal leurs prisons mais s'y intéressent pour peu qu'on leur en parle. La réalisation du questionnaire, le recueil des réponses par 200 génépistes sur toute la France, la saisie, l'analyse et enfin la rédaction de l'étude ont nécessité deux ans de travail et les compétences les plus variées, parmi lesquelles celles de l'administration pénitentiaire elle-même. Le résultat est une mine d'informations sur la façon dont sont perçues les prisons par nos concitoyens, qui constituera un précieux outil de communication sur des questions qui restent le plus souvent... à l'ombre du savoir.”

La deuxième enquête a été réalisée en 2003. La qualité scientifique de l'échantillonage était moindre, ce qui a créé de véritables biais : trop de citadins par rapport aux ruraux par exemple. Nous avons abandonné l'exploitation de l'enquête. A la rentrée, Annie Kensey, la statisticienne de la DAP qui s'était occupée de l'enquête en 1995 et en 2003, a repris les données de 2003 et a réussi à les exploiter, en collaboration avec une stagiaire (qui se trouve par ailleurs être génépiste). Les résultats viennent de sortir : ils sont très satisfaisants, tant d'un point de vue scientifique (le redressement de l'échantillon a été réalisé avec sérieux) que d'un point de vue opératoire (informations intéressantes pour orienter et cibler nos ISP, en particulier sur l'évolution des connaissances entre 1995 et 2003).

La DAP serait prête à participer à nouveau à une troisième version de l'enquête en 2007. Souhaitons-nous nous lancer dans ce projet ? Avantage : projet  passionnant, concernant des génépistes de toute la France, très utile pour mieux orienter et cibler nos ISP, et pertinent cette année en relation avec le thème d'Assises “Imaginaire de la prison”. Inconvénient : il faut de l'énergie pour mener ce projet jusqu'au bout.

Document préparatoire : Présentation des enjeux de l'enquête

La présentation de ce point sera faite par Aurélie, génépiste à Fresnes, membre du groupe de préparation du thème d'Assises “Imaginaire de la prison”, qui a été stagiaire à la DAP pour l'exploitation de l'enquête 2003 avec Annie Kensey.