Le mythe de Pélops et d'Hippodamie en Grèce ancienne : cultes, images, discours


Informations factuelles

J'ai mené à bien ma thèse de doctorat entre septembre 2009 et novembre 2012 à l'Université de Poitiers sous la direction de M. le professeur Michel Briand, avec pour sujet : « Le mythe de Pélops et d'Hippodamie en Grèce ancienne : cultes, images, discours ». Je dépendais de l'école doctorale n°525 « Lettres, pensées, arts et histoire » (LPAH), dépendant du PRES Limousin Poitou-Charentes, et j'étais rattaché à l'équipe B du laboratoire FORELL (Formes et Représentations en Linguistique et Littérature).
J'ai soutenu cette thèse le 29 novembre 2012 à 14h à l'Université de Poitiers, devant un jury composé de M. Michel Briand (professeur à l’Université de Poitiers, directeur de la thèse), M. Claude Calame (Directeur d’études émérite à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales à Paris), M. Charles Delattre (Maître de conférences HDR à l’université de Paris Ouest Nanterre La Défense, rapporteur), M. François Lissarrague (Directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales à Paris), Mme Vinciane Pirenne-Delforge (Maître de recherche à l’université de Liège en Belgique) et M. Michel Fartzoff (professeur à l’Université de Franche-Comté, rapporteur, président du jury).
Mon travail a obtenu la mention Très honorable avec les félicitations du jury à l'unanimité.

Il existe deux versions successives de cette thèse :
- La version de soutenance, dont les annexes contiennent plusieurs dizaines de photographies montrant la plus grande partie du corpus figuré que j'y étudie. Pour des questions de droit, cette version n'est pas diffusable telle quelle sur Internet. Mais si vous travaillez dans ce domaine et que vous avez besoin de consulter cette version, je peux vous la faire parvenir. Je vous demanderai simplement de ne pas la mettre en ligne et de ne pas faire d'usage abusif des photographies qui s'y trouvent.
- La version définitive, qui intègre des modifications de deux types. 1) Des corrections (orthographe, références, etc.) et quelques ajouts ou précisions tenant compte des remarques du jury. 2) Pour des questions de droits, j'ai malheureusement dû supprimer la plupart des photos afin que cette version soit plus largement diffusable. C'est cette version qui est disponible en ligne sur les serveurs de l'Université de Poitiers.

Documents téléchargeables

Vous pouvez trouver ici les résumés de la thèse, en français et en anglais, et ses mots-clés. (Au format PDF. Chaque résumé fait environ deux pages.).

Liens externes à propos de la thèse

- Vous pouvez consulter la fiche de ma thèse sur le site Theses.fr.
- La version définitive de la thèse est en ligne sur le serveur des thèses en ligne de l'Université de Poitiers.

Publications liées

- « Pausanias et l'ekphrasis : le thème de la course de Pélops aux livres V, VI et VIII de la Périégèse », La Licorne, actes du colloque « La Trame et le tableau » (Universités de Poitiers et de Tours, octobre 2010), 2013.
Cette communication et sa version écrite ont été élaborés pendant mes recherches de thèse. Il s'agissait, à l'occasion de ce colloque, de m'intéresser de plus près à Pausanias, auteur important de mon corpus, et de prendre appui sur la question de l'ekphrasis pour montrer la façon dont une série de mentions ponctuelles et de brèves évocations non narratives de Pélops et d'Hippodamie permet au Périégète de remporter plus aisément l'adhésion du lecteur que s'il abordait de front une narration en bonne et due forme de la course de chars de Pélops, avec tous les problèmes de vraisemblance qu'elle poserait. En outre, ces procédés propres à l'écriture pausanienne permettent aux chercheurs contemporains de prendre davantage de distance critique envers un texte qu'on serait tenté de lire comme une simple transcription transparente de « la vie des mythes » à l'époque de l'auteur. Les choses sont, naturellement, plus nuancées.

- « Objet de valeur, objet de désir et signes de pouvoir : l'« épaule » de Pélops et la marque des Pélopides », Gaia, ERGA, Université Stendhal-Grenoble3 (à paraître).
Cet article, rédigé peu après la fin de ma thèse, synthétise et prolonge un peu plusieurs développements qu'elle contient à propos de la marque distinctive de Pélops et des Pélopides, en se posant le problème des critères qui permettent ou non d'unifier sous l'idée d'un "objet mythologique" des mentions et des développements éminemment plastiques, étroitement déterminés par le contexte historique, générique, auctorial... Plutôt qu'une unité ou même qu'une identité physique d'un objet, ce sont davantage des domaines distincts qui se dégagent, confondus seulement a posteriori par la postérité. L'étude des restes de Pélops dans le contexte de son culte relève d'enjeux bien différents de ceux posés par les grands thèmes poétiques et littéraires que permet de dégager une analyse attentive des principaux textes, même si une approche anthropologique plus englobante permet de distinguer des significations récurrentes prêtées à cette marque d'un domaine à l'autre.

- « Heads, Ghosts and Omens : Intertextuality, Ekphrasis and Pictural Influences in Philostratus the Younger's Eikones, 9 (Pelops' race) », Proceedings of the Annual Meeting of Postgraduates in Ancient Literature, University of St Andrews, Open Journal Systems, 2013, en ligne.
Cet article est issu d'une communication prononcée lors de l'Annual Meeting of Postgraduates in Ancient Literature (AMPAL), colloque de doctorants et de jeunes docteurs en lettres classiques tenu à l'Université de St Andrews, en Écosse, du 7 au 9 juin 2013. Le thème général du colloque était « Discovering the Unreal ». J'ai choisi d'approfondir à cette occasion l'étude d'un texte très peu connu et curieux découvert en constituant mon corpus de thèse : la vision de la course de Pélops que donne Philostrate le Jeune dans sa Galerie de tableaux, une collection d'ekphraseis jusqu'à présent largement éclipsée par celle de son parent mieux connu, Philostrate l'Ancien. La version de Philostrate le Jeune gagne toutefois à être connue : j'en propose ici une étude qui montre les différences entre la conception de l'ekphrasis que montre cet auteur et celle de son parent, ainsi que son lien très probablement plus étroit avec les représentations figurées de la course telles qu'on peut les trouver sur les vases italiotes de l'époque classique, mais aussi sur les sarcophages romains contemporains de l'auteur.

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