Quelques photos de mes vacances aux Pays-Bas

C'est en passe de devenir une habitude, les vacances de Pâques sont pour nous l'occasion d'aller faire un petit tour à l'étranger, avant d'enchainer sur un plus conséquent voyage estival. Pour cette année, la destination nous a en quelque sorte été suggérée par nos amis de la SNCF. En effet, lors de notre périple printanier précédent en Belgique, notre Thalys avait eu la bonne idée d'arriver en gare de Bruxelles avec un retard de "55 minutes" (1h05 à la montre de tous les voyageurs, mais curieusement pas à celle de la SNCF, histoire de rembourser deux fois moins). Résultat des courses, un remboursement donc, via bons Thalys valables un an... Super. Bon ben direction Amsterdam, en espérant que cette fois-ci le train sera à l'heure parce qu'on sera rapidement à cours de destinations.

Une grosse semaine passée sous le soleil des Pays-Bas (on ne rigole pas au fond, on a même pris des coups de soleil !), à flâner le long des canaux, admirer les oeuvres des musées, les fleurs dans les champs et les moulins à vent, et même à faire du vélo, mais pas trop. Bref, beaucoup de souvenirs à mettre en images une fois de plus. Pour cette fois-ci, petite innovation, les photos ne seront pas rangées par ordre chronologique, mais par thème. Il faut bien innover un peu pour garder ses clients, surtout en temps de crise (de quoi ?), ma bonne dame.

Vieilles pierres et briques, villes de Hollande

Comme de bien entendu, une bonne partie de nos visites de la semaine s'est concentrée sur les quelques plus grandes villes du pays, qui a soit dit en passant le bon goût d'être tout petit, ce qui permet d'aller de l'une à l'autre sans trop se fatiguer. Notre point de départ était sans grande originalité Amsterdam, ses putes en vitrine et ses canaux. On va devenir spécialistes mondiaux ès canaux d'ailleurs, après Bruges et Venise l'an dernier. Il y a moins de canaux qu'à Venise (et ils sont plus gros), c'est moins concentré que l'incroyable centre historique de Bruges, c'est donc peut-être moins impressionnant, mais la flotte partout ça reste sympa. Partout sauf dans le ciel puisqu'on a eu du beau presqur tout le temps.

Quant aux putes en vitrine, on n'a pas été faire une étude très détaillée de la question, mais c'est sûr que c'est assez surprenant. On est devant une vieille église (c'est pas ce qui manque), on se retourne, et paf, un tas de chair fraiche étalé devant nos yeux (désolé mesdames pour la façon un peu désinvolte que j'ai de décrire les choses, maid bon voila quoi). Mais ce qui m'a peut-être le plus surpris dans ce charmant quartier de cette charmante ville qu'est le célèbre Quartier Rouge, ce sont les nombreux sex-shops qui affichent très complasamment et sans aucune forme de censure leur marchandise aux yeux de tous. Sûr que les gamins amstellodamois doivent être hyper calés en anatomie dès leur plus jeune âge.

Bon, mais alors qu'a-t-on-vu à Amsterdam, me demanderez-vous ? On a commencé par une réminiscence belge avec le béguinage (photo 1, faites gaffe les photos ne sont pas toujours dans l'ordre), mignon comme tout comme il se doit. Pour rester dans le domaine religieux, on a plus ou moins fait le tour des églises de la ville (photos 4, 5 et 7), sans toutefois les visiter (mais les visites d'églises protestantes ne sont pas toujours fabuleusement passionnantes, dans la mesure où les intérieurs sont souvent très austères. On a aussi admiré la bourse de Berlage (photo 2), drôle de bâtiment qui ne ressemble pas à grand chose. Admirez aussi au passage sur la photo 3 les maisons penchées. Bien sûr, la prise de vue exagère l'effet, mais il y a quand même beaucoup de coins de rues où se demande si on va pas se prendre un coin de pignon sur la gueule, c'est pas très rassurant. La photo 6 a été prise dans le Vondelpark lors d'une promenade digestive (c'était Van Gogh qu'on digérait plus que notre déjeuner, en fait) ; pour les amateurs de fleurs, il y a aura plein d'autres photos un peu plus bas.

Les autres clichés ont été pris lors de nos pérégrinations dans les autres villes importantes du coin. Ainsi nous avons été faire un petit tour à Haarlem (mais non, celui de Hollande, voyons) qui possède une belle église au plafond charmant (photo 8, d'ailleurs maintenant que j'y pense peut-être bien que la photo 7 est à Haarlem aussi, et la 9 également), et un hôtel de ville à la flamande mignonnet. Mais lui vous ne le verrez pas, car figurez-vous qu'après avoir eu droit à la foire en pleine place du Dam à Amsterdam pendant trois jours nous gâchant la vue sur le palais royal (pour ce qu'il y a à voir, ceci dit...), et avoir assisté avec plaisir au démontage de la grande roue, paf, on la retrouve le lendemain sur la grand place à Haarlem ! Nous sommes maudits. Qu'à cela ne tienne, vous aurez l'hôtel de ville de Gouda à la place (photo 10, très flamand lui aussi). Gouda où j'ai mangé du fromage, bien entendu (mais pas deume, mouahaha), et où nous avons admiré les vitraux assez exceptionnels de la cathédrale (bah non, pas de photo pour ça). Puis dans l'après-midi, hop, on est trop des oufs, on a enchainé sur la visite de Delft où on croise Vermeer à tous les coins de rue ou presque (photo 11), mais qui est surtout une petite ville extrêmement charmante où on croise de bien belles églises (photos 13 et 14), parfois un peu penchées, mais ça, on l'a compris, c'est une spécialité locale.

Canaux (qui a laissé le robinet ouvert ?)

Une section spéciale canaux, bah oui tout de même mais ils le méritent bien. D'ailleurs, en arrivant à la gare d'Amsterdam, on a un peu l'impression d'être en plein milieu de la flotte (ah, on me signale que c'est effectivement le cas, sacrés hollandais !). L'avantage dans ce genre de ville, c'est qu'on peut avoir une chambre d'hôtel certes ridiculement petite (surtout vu le prix à la nuit, c'est tout juste si on pouvait tenir debout dans le cagibi qui servait de salle de bains), mais qui nous offre une vue fort agréable sur le canal de derrière (photo 2, qui est la première de la série). D'ailleurs, l'eau est tellement présente dans cette ville que certains vont jusqu'à vivre dessus, dans leurs petits bateaux (photo 5).

Mais malgré tout, le moyen de transport le plus fréquemment croisé reste, et de très loin, le vélo ! Si on jette un oeil à notre droite en sortant de la gare, on aperçoit un grand parking de quatre étages avec des jolis virages pour passer de l'un à l'autre, comme on en voit aux abords de tous les hypermarchés. Sauf que là, pas l'ombre d'une voiture à l'intérieur, mais rien que des biclous. Un truc de ouf, je vous jure. Et de fait, pas moyen de faire deux pas sur un bout de route sans croiser un vélo qui file, et qui a d'ailleurs droit la plupart du temps à une voie presque aussi large que ses compères à quatre roues. Delanoë peut bien faire ce qu'il veut pour les pistes cyclables à Panama, il est très très loin du compte. Bon, mais je m'égare un peu, vous avez donc sur la photo 3 des vélos devant un canal, paysage amstellodamois typique (au fond, le Waag, ancien poids public reconverti en café pour touristes). En complément, rien que pour vos yeux, un pont à bascule (photo 4), et une ou deux tentatives de clichés en soirée (photo 1), et carrément de nuit (photo 6, au flou artistique com-plè-te-ment maitrisé, si si je vous jure).

Espaces verts et sympathiques bêbêtes

Je vous causais vélo dans la section précédente, eh bien figurez-vous que dans notre enthousiasme juvénile et un brin naïf, nous avions prévu à notre petit programme de vacances de nous muscler un peu les mollets sur un deux-roues local pour aller contempler d'un peu plus près les polders et les villages de pêcheurs des environs d'Amsterdam. Bon, local, pas trop non plus, pour le deux-roues, parce que le freinage par rétropédalage quand on a pas enfourché un vélo depuis des années, on ne va pas tenter. Mais nous partîmes tout de même de bon matin, prêts à engloutir les dizaines de kilomètres pour nous mettre au vert. Pas besoin de tant d'efforts que ça pour se retrouver en pleine campagne, d'ailleurs, dans la mesure où à peine sortis du centre-ville d'Amsterdam c'est déjà très vert, mais nous avons quand même par principe (et à cause de panneaux de signalisation assez peu clairs à l'intérieur de la ville) fait quelques petits détours avant d'apercevoir la flotte.

Une fois repérée la bonne piste cyclable, c'est par contre très agréable, un parcours sur digue jusqu'à Marken, le vent dans les cheveux (et un peu trop dans la gueule aussi, il aurait nous pousser un peu plus souvent, le salaud), la mer et les éoliennes (photo 2) en guise d'horizon, et même les petits agneaux bêlant pour vous attendrir (photo 1, on était apparemment en pleine période d'agnelage). Le seul hic, c'est qu'on s'est vite rendus compte que les dizaines de bornes quand on n'a pas l'habitude c'est pas si facile à avaler, et deume a bien cru ne jamais arriver à Marken. Mais finalement on l'a fait, on a admiré les maisons vertes (photo 3) et le charmant port (photo 4), on a englouti une pannenkoek (crêpe locale affreusement épaisse, on a eu le tort de prendre un plat avant, j'ai cru ne jamais en voir le bout), et on est repartis sur notre vélo assez rapidement parce qu'il fallait quand même rejoindre Amsterdam avant 18H30 pour rendre les engins à notre loueur.

Une folle course s'engagea, à peine le temps d'admirer les maisons en bord de flotte (photo 4, y a pas intérêt à trébucher en sortant sur le palier), on prend un chemin plus direct à travers champs, on file à travers les boulevards d'Amsterdam à toute allure, on arrive devant une grande étendue d'eau où nous attend (ou presque) gentiment un ferry gratuit qui nous permet de rejoindre le centre-ville (cool, ça !), et on a tranquillou dix minutes de marge sur l'horaire. Pfiou, sympa, mais on recommencera pas de sitôt... Pour les curieux, je crois bien que le cygne de la photo 6 est un habitant du grand bassin de La Haye (derrière le parlement). On a aussi croisé des canards et des trucs grotesques (ça s'appelle apparemment des grèbes huppés) sur les nombreux canaux qui nous ont entouré pendant notre séjour.

Meunieeeeeeeeer, tu dooooooooors

Nos deux sections suivantes seront toujours en quelque sorte consacrées à la nature néerlandaise, mais en mettant l'accent sur deux spécificités nationales dont la réputation a largement dépassé les frontières : les moulins et les fleurs. Pour ce qui est des moulins, vous avez déjà pu contater un peu plus haut qu'ils avaient un peu tendance de nos jours à être remplacés par les éoliennes, mais on trouve encore de bons vieux moulins à vent (c'est un pays pour Don Quichotte, ça) un peu partout. Celui de la photo 1, par exemple, se trouve sur une maison de Haarlem, il a été rénové récemment, et on peut le visiter ... du moins quand on arrive aux heures où c'est ouvert, ce qui ne fut pas notre cas.

Qu'à cela ne tienne, ce n'est pas un mais carrément 19 moulins à vent que nous avons vu d'un seul coup quelques jours plus tard dans le charmant patelin de Kinderdijk. Ceux-là sont authentiques (ils datent du 18ème siècle), habités pour la plupart, mais l'un d'eux se visite (et toute la journée, pour le coup), et accessoirement ça pullule de touristes. M'enfin ça vaut vraiment le coup d'oeil, au point d'ailleurs d'être inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

Petite anecdote du jour pour notre périple jusque dans ce trou perdu, que nous n'avons pas effectué en vélo (cf plus haut) : en revenant de Delft la veille à une heure presque avancée, nous décidons de nous renseigner sur les moyens de transport pour atteindre ces fameux moulins. Quand j'ai demandé à la dame de la gare comment aller à Kinderdijk, elle m'a regardé d'un air soupçonneux et a répondu "Mais QUAND voulez-vous y aller ?". Roh mais non mamie, on est pas assez cons pour vouloir se balader dans la cambrousse en pleine nuit, c'est demain matin que ça nous intéresse ! Bref, le trajet était pas si simple que ça et un peu long (au passage, une grande absence de merci au toujours fabuleux guide du Routard pour signaler l'existence du site sans même daigner expliquer comment s'y rendre) mais on s'en est sortis comme des chefs. Et en plus, on a mangé sur place une nouvelle pannenkoek vachement meilleure que la première. Pour le reste, je n'ai pas grand chose à dire sur les photos, ce sont des moulins...

Oh les jolies fleurs !

Quand on dit Hollande, on pense tout de suite, outre aux moulins déjà décrits juste au-dessus, aux champs de tulipes colorés au printemps. Ca tombe bien, nous avons eu la bonne idée de programmer notre séjour en plein milieu du mois d'avril, époque propice à la floraison des bulbes par centaines. Ne restait plus qu'à aller à leur rencontre, chose pas si triviale que ça quand on est pas motorisés. Bien sûr, il y a toujours le vélo, mais comme notre aller-retour jusqu'à Marken nous avait un peu vaccinés, on a plutôt opté pour la solution de simplicité (on a un peu fait les touristes moutons pour le coup) : une viste au Keukenhof, sorte de grand parc plein de fleurs et de mémés en fauteuil roulant (je suis un peu méchant, m'enfin c'est quand même l'esprit).

Bien sûr, c'est sûrement moins authentique que de parcourir les champs, mais malgré tout, ça vaut très largement le coup d'oeil, le prix de l'entrée et le long trajet en bus depuis Haarlem, dans la mesure où c'est vaste, très joliment organisé, et incroyablement coloré. Je ne suis pas un grand spécialiste ès fleurs (ouh, le bon gros euphémisme !), et même pas un grand fan de fleurs dans l'absolu, m'enfin là y en a quand même d'assez extraordinaires. Même si la photo ne rend pas justice à ce qu'on a vu en vrai, celles qu'on voit sur les 10 et 11 de ma liste sont de bons échantillons. Pour le reste, ce sont essentiellement des tulipes diverses et variées, je vous laisse admirer. Notez au passage (photo 1) qu'on a quand même fait un peu tour devant les champs, pour la simple et au fond assez mauvaise raison que notre bus nous larguait à une distance pas totalement négligeable de l'entrée, au point que d'autres touristes présents dans le même bus (pas dur de repérer son bus quand on va là-bas c'est celui qui est plein de gens paumés à tronche de touristes) ont décidé de prendre un autre bus pour faire le trajet restant ... et sont arrivés devant l'entrée en même temps que nous. En tout cas, en ressortant, il valait mieux éviter les bus qui s'arrêtaient pile poil devant le parc sous peine d'expérimenter un sort que même la sardine dans sa boite plein d'huile ne nous envierait pas.

Escher, vous avez dit Escher ?

Comme de bien entendu, un séjour dans un pays au passé artistique riche est aussi l'occasion d'aller flâner un peu dans les musées. Comme de bien entendu aussi, ce n'est pas vraiment la section la plus propice à l'étalage de photos, dans la mesure où elles sont la plupart du temps interdites, et quand bien même on y aurait droit, un tableau de Rembrandt en mode petits pixels, ça n'a pas un gros intérêt. Par souci de complétude, signalons quand même les musées de peinture que nous avons visité lors de cette semaine : le Rijksmuseum est en gros travaux depuis un moment, mais a sélectionné quelques dizaines de toiles qu'il expose dans un bout d'aile épargné. Du coup, ça va vite, y a presque personne et on voit quand même la Ronde de nuit, c'est plutôt cool. De quoi laisser le temps d'enchainer avec le gros morceau à Amsterdam, le musée Van Gogh, où l'attente était un peu plus longue, mais en valait franchement la peine. Muséographie remarquable qui fait que même avec plein de gens dedans on se marche pas dessus et on a des explications vraiment intéressantes, et un nombre de tableaux tout de même assez impressionnant pour un musée quasi exclusivement consacré à un seul artiste ; même si on est pas a priori un grand fan du style de Van Gogh, c'est uns visite assez incontournable. Enfin, en passant à La Haye, nous avons fait un petit détour par le Mauritshuis (qui est tout petit lui aussi) pour aller voir deux ou trois Vermeer, dont l'extraordinaire vue de Delft.

À part ces grands classique, nous avons aussi visité deux musées d'un genre un peu plus particulier. Le premier, grand classique du touriste amstellodamois, est la maison d'Anne Frank, extrêmement dépouillée. À tel point d'ailleurs que personnellement je ne vois pas bien l'intérêt d'une telle visite où il n'y a, en fait, rien à voir. Je comprends bien que c'est l'atmosphère du lieu qui est censée tout faire, mais en ce qui me concerne, les souvenirs exagérés des survivants et les très rares objets présents n'ont pas vraiment suffi. Sans compter une règlementation assez débile et appliquée à la lettre par les gardiens (j'aurais définitivement du leur demander pourquoi il était interdit de garder son sac à dos sur le dos), et le fait que vu le peuple qui se presse là-dedans on est franchement tassés. Bref, je ne recommande pas, lisez le bouquin, c'est sûrement cent fois mieux.

Bon, mais avec tout ça, me dire-vous, je n'ai toujours pas expliqué de quoi il était question dans la série de photos ci-dessous à ceux qui n'auraient jamais entendu parler de Maurits Cornelius Escher, graphiste néerlandais mort en 1972 et révéré par des générations de mathématiciens. Mais non, fuyez pas, c'est rigolo Escher ! Il s'est spécialisé dans la fin de sa vie dans les pavages et autres illusions d'optique, avec des résultats pour le moins fascinants. Si vous ne connaissez pas ses oeuvres les plus connues, je ne peux que vous inviter à farfouiller sur le web pour essayer de comprendre son escalier qui descend tout le temps ou son étonnante chute d'eau. De notre visite au musée qui lui est consacré à La Haye (et pour lequel on a méchamment raqué ; eh oui, le musée Escher ! ; hum, ok, je sors), j'ai préféré vous montrer quelques clichés d'oeuvres moins célèbres (des pavages étonnants sur les photos 1, 3 et 4 ; une superbe réflexion dans une boule pour la 5), un hommage ludique (la 6, qui n'est pas une oeuvre d'Escher lui-même), et un des nombreux lustres, euh, étonnants qu'on croise dans ce musée (la 2). En tout cas, même si bien sûr une oeuvre d'Escher justifie moins le déplacement qu'un Vermeer (ça se contemple assez bien sur reproduction), le musée mérite vraiment une visite, avec même une section interactive grotesque au dernier étage...

Oh qu'ils sont beaux !

Bon, ben voila, pas grand chose à ajouter, on est trop beaux, trop grands et trop forts, mais vous le saviez déjà. Et on se prend toujours des photos complètement ridicules de nous-même quand on est en vacances. Donc, dans l'ordre, une preuve que deume a fait du vélo ... ou du moins qu'elle l'a poussé en marchant à côté (je suis méchant, j'ai la même avec deume sur le vélo, mais elle est moins bien, donc voila) ; une deume qui se protège du soleil (notre ennemi habituel, je crois qu'il faudrait au moins qu'on parte en Laponie en février pour pas avoir de souci avec lui) ; Roupoil tentant de déchiffrer le plan du Routard ; Roupoil à l'état naturel, c'est-à-dire faisant le con ; une belle plante au milieu des fleurs (ha ha ha) ; et enfin une magnifique photo de couple très surexposée devant les moulins de Kinderdijk (merci à la touriste anonyme qui a pris le cliché).

Bouffe et autres bêtises

Une compilation de photos de voyages sans photos ridicules ne serait pas tout à fait complète, la dernière section est donc consacrée à ces photos qui n'ont pas trouvé leur place ailleurs, et n'auraient sûrement du trouver leur place nulle part. Il y a donc pour commencer une sélection de photos de bouffe. La cuisine hollandais n'est as aussi réputée que l'italienne, par exemple, mais au moins on y mange copieusement, et parfois c'est même bon (mais cher). Les photos 1 et 6 sont de bons exemples de plats typiques du pays, et non, ce ne sont pas des boules de glace recouvertes de caramel, regardez d'un peu plus près. La photo 2 est peut-être le meilleur plat que j'aie mangé du séjour, un excellent et très nourissant jambon.

Quant à la 4, c'est un des délices locaux, les poffertjes, sortes de crêpes minuscules dévorées par paquets de 16, et accompagnées comme vous pouvez le constater d'un bon gros paquet de sucre glace et de beurre. Hyper diététique, évidemment, mais qu'est-ce que c'est bon ! Et puis pour achever le tout, une réunion de vélos devant la gare de Delft, et un ajout à ma grande série "les panneaux ridicules de part le monde". Bon, ok, c'est interdit pour les chiens, mais les maitres, eux, ils ont le droit ?