Arnold Schönberg (1874-1951) : La Nuit transfigurée



Arnold Schönberg

Hein, quoi, du Schönberg dans la liste de Roupoil, lui qui déteste tout ce qui s'est fait à la suite de l'invention du sérialisme ? Eh oui, mais pas ce Schönberg-là. Car on oublie souvent que celui qui fut le destructeur de la notion de tonalité avait pourtant la plus grande admiration (et une connaissance impeccable de leur travaux) pour ses prédécesseurs, et fût lui-même un tenant d'un post-romantisme très influencé par Brahms et Wagner (oui, les deux à la fois, ce qui semble un peu curieux) dans sa jeunesse.

En témoigne notamment ce bouleversant chef-d'oeuvre de la musique de chambre (initialement pour sextuor, orchestré ensuite) qu'est la demi-heure de musique de la Nuit transfigurée. De fait, cela sonne comme une agrégation parfaitement maîtrisée de tout ce qui s'est fait auparavant, un adieu à un monde musical qui ne sera ensuite plus jamais le même. Quelle tristesse que Schönberg se soit tourné vers d'autres horizons...




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