Encore du Schubert, et encore de la musique de chambre. Mais là, c'est à
un monument absolu du quatuor à cordes que l'on a droit, sûrement le
sommet de la production schubertienne. Tout comme le treizième, celui-ci
a un titre accolé à son numéro à cause de la réutilisation, cette
fois-ci, du thème d'un des plus beaux lieder de Schubert pour servir de
base aux magnifiques variations du mouvement lent.
Tout est de toute façon parfait dans ce quatuor, de la violence du
premier mouvement (déjà presque brahmsien dans l'âme) au bondissant
scherzo.