Vous ne trouvez pas que ça manque un peu de violoncelle dans cette liste
? Non ? Bon, ça doit être moi alors. En tout cas, voila le retour de
notre cher ami Dvorak. À chaque fois que je parle de lui, je me sens
obligé de faire une allusion à son incotournable Symphonie du
nouveau monde. Pour le coup, c'est justifié, puisque ce très vaste
concerto date de la même époque et a subi la même influence
américanisante.
Et d'ailleurs, et c'est bien l'essentiel, c'est un chef-d'oeuvre du même
acabit, dans le plus pur style dvorakien tardif, où la puissance et la
fraîcheur des mélodies l'emporte sur une orchestration pas toujours
subtile. En tout cas, pour avoir tenté de jouer la partie soliste de
cette oeuvre, je peux vous dire que ça fait mal aux doigts...