Giusepe Verdi (1813-1901) : Requiem



Giusepe Verdi

Bien sûr, Verdi, c'est avant tout l'opéra, dont il fut l'un des immenses piliers à la fin du 19ème (oui, je sais, c'est aussi une figure de l'indépendance italienne à cause d'un acronyme grotesque, mais ce n'est pas notre sujet ici). Mais il a aussi abordé d'autres genres, même s'il faut bien dire que son second domaine de prédilection fut la musique vocale sacrée, pas franchement ce qu'il y a de plus éloigné de l'opéra (ah, tout de même, il faut être honnête, il nous reste un quatuor à cordes de sa main, quasiment la seule partition de musique instrumentale qu'on lui connaisse).

D'ailleurs, certaines mauvaises langues n'ont pas manqué d'insinuer que le Requiem n'était rien d'autre qu'un opéra déguisé. Peut-être, et alors ? On ne peut quand même pas nier qu'il s'inscrit dans la grande tradition des requiems tourmentés et violents, et s'impose d'emblée comme un sommet du genre. Pas pour rien que ce Dies Irae a figuré en bonne position dans la compilation Ram-dam des morceaux classiques les plus bourrins, ça déménage effectivement un max. Mais ce n'est pas uniquement pour cette violence certes réjouissante que ce Requiem fait partie de mes oeuvres sacrées préférées, il y a bien d'autres perles tout au long de l'oeuvre, notamment un lacrymosa qui enterre à mon sens assez joyeusement celui du Requiem de Mozart, ce qui n'est pas rien.




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