Modeste Moussorgsky (1839-1881) : Boris Godounov



Modeste Moussorgsky

Si vous avez suivi mon petit quizz dans l'ordre des extraits, vous avez déjà du avoir l'occasion de constater que la musique russe faisait partie de mes pêchés mignons. Parmi la petite foule de compositeurs intéressants que ce pays a vu apparaitre dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, je crois bien que mon petit chouchou est Moussorgsky. Il ne nous a pourtant légués que bien peu d'oeuvres, dont une partie sont d'ailleurs passées par le miroir déformant d'une orchestration de Rimsky-Korsakov (toujours brillante, ceci dit, mais qui trahit peut-être un peu l'esprit plus sombre de Moussorgsky).

Mais s'il ne brille pas par la quantité, c'est bien la qualité qui fait la différence. La Nuit sur le mont chauve et son introduction vibrante, les géniales miniatures des Tableaux d'une exposition, et surtout ce Boris, rien moins que le sommet du genre opératique pour moi (en mettant Wagner hors concours !). Mélodies à tomber par terre (l'introduction orchestrale, quelle merveille !), choeurs massifs, airs de Boris d'une insondable tristesse, et toute la puissance d'un livret historique passionnant, un oeuvre en tout point magistrale.




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