Antonin Dvorak (1841-1904) : Symphonie n°8



Antonin Dvorak

Encore Dvorak ? Eh oui... Et encore, franchement, je trouve que je me suis bien retenu, car il y a tant de morceaux que je trouve excellents dans la production orchestrale de Dvorak que j'aurais presque pu faire une liste pour lui tout seul. Bon, vous me direz, il faut bien laisser un peu de place pour les autres aussi.

Dvorak, comme tant d'autres, a écrit neuf symphonies, ou du moins a vu ses symphonies numérotées jusqu'à 9, quoiqu'assez tardivement puisqu'on a retrouvé pas moins de quatre symphonies bien après sa mort. Quoi qu'il en soit, bien peu de gens vont fouiller ailleurs que dans sa dernière et célebrissime symphonie, celle du Nouveau monde. Pourtant, Dvorak n'a pas attendu cette neuvième tentative pour mettre au point sa formule magique constituée de mélodies prenantes, d'une énergie dévastatrice et, admettons-le, d'une tendance parfois dure à avaler à la bourrinitude. Le dernier mouvement de sa huitième symphonie flirte ainsi très dangereusement avec les frontières du pompier. Mais les trois autres mouvements sont un tel bonheur qu'on lui pardonne volontiers.




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