Albert Ketelbey (1875-1959) : l'Egypte mystique



Albert Ketelbey

Mais qu'est-ce que c'est que ce machin, a du se demander l'auditeur surpris devant l'extrait qu'il vient d'entendre ? Peut-être même se demande-t-il encore, au vu du nom du compositeur et de l'oeuvre qui sont sous ses yeux, si je n'ai pas encore glissé une bonne blague dans ce quizz. J'ai envie de répondre oui et non. Ce n'est pas vraiment une blague (puisque le bon vieux Ketelbey est bel et bien un compositeur qui a même connu un grand succès de son vivant), mais plutôt une sorte d'irruption un peu impromptue de mon légendaire mauvais goût, qui se traduit ici par une certaine complaisance envers cette musique abominablement kitsch.

Ketelbey a joué dans la plupart de ses composition sur une certaine fascination pour l'exotique en général et l'orient en particulier, parsemant ses oeuvres les plus connues, comme Sur un marché persan de mélodies au parfum d'ailleurs. C'est très léger, et la plupart du temps très mauvais. Mais j'aime, et particulièrement cette page egyptienne qui, outre une mélodie principale inénarrable, atteint un sommet de grotesque assez insurpassable avec l'irruption franchement saugrenue d'un choeur très british au beau milieu de l'oeuvre. Un excellent anti-dépresseur, définitivement.




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