Antonin Dvorak (1841-1904) : Stabat mater



Antonin Dvorak

Ce cher Dvorak, bien qu'il ait su écrire des oeuvres pleines de légèreté et de grâce (fouillez du côté de la musique de chambre notamment), est généralement, il faut bien l'admettre, un gros bourrin. Ca tombe bien, la bourrinitude j'aime, il aura donc droit à un certain nombre d'apparitions dans cette liste.

Dvorak est notamment connu pour ses oeuvres symphoniques à l'orchestration rutilante, mais il s'est aussi aventuré à quelques occasions dans le domaine de la musique religieuse, notamment avec un intéressant Requiem, mais surtout avec cet impressionnant Stabat mater. Tout aussi bourrin que ses symphonies, mais dans un style différent, faisant un usage très marquant de la tonalité mineure globale de l'oeuvre et d'un choeur qui n'est pas là pour faire de la figuration. Le premier mouvement est un énorme coup de massue de plus de vingt minutes. Le reste n'est pas mal non plus.




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