Giuseppe Verdi (1813-1901) : La donna e mobile (extrait de Rigoletto)



Giuseppe Verdi

Etes-vous Verdi ou Wagner ? La question peut sembler un peu incongrue de nos jours, car si l'approche de la voix est extrêmement différente chez ces deux compositeurs, la dramaturgie verdienne tardive n'est pas très éloignée de sa cousine wagnérienne. C'est pourtant un des débats qui ont fait rage dans le milieu musical au dix-neuvième siècle (débats qui étaient d'ailleurs souvent de la forme "Wagner contre Untel", allez savoir pourquoi). Verdi lui-même le nourrira de curieuse manière, en s'opposant à l'introduction de la musique symphonique allemande en Italie, à une période où lui-même s'en inspire nettement. Il aura d'ailleurs ce mot célèbre : "La symphonie, c'est la symphonie ; l'opéra, c'est l'opéra", que les conservateurs se hâteront de reprendre à leur compte pour huer les oeuvres d'influence germanique. Comme souvent, le temps suffira à calmer la querelle.

S'il est bien en tout cas un air de Verdi qui fut de tout temps épargné par la polémique, c'est La Donna e mobile, sûrement pas le meilleur, mais résolument le plus connu. Donner la liste des films l'ayant repris serait définitivement trop long, j'en ai déjà 26 sous la main). Parmi, peut-être, les plus inattendus, Le Retour des morts-vivants 5 (décidément beaucoup cité dans ces pages), ou My Favourite martian, de Donald Petrie.




Retour au quizz