Wolfgang Amadeus Mozart : Air de la Reine de la nuit (extrait de La Flûte enchantée)



Wolfgang Amadeus Mozart

Difficile d'évioquer le dernier grand opéra de Mozart sans parler de son appartenance à la Franc-Maçonnerie. Mozart intégra la confrérie en 1784 et gravira vite les échelons pour devenir maître. Il initiera ensuite son propre père. Il trouvait apparemment dans la fréquentation des francs-maçons un écho à son idéal de fraternité et de liberté. Cette activité eut peu d'influence sur sa musique, si ce n'est dans quelques oeuvres de circonstance (la Cantate funèbre maçonnique notamment), et dans La Flûte enchantée qui, sous couvert de conte pur enfants, est truffée de références à la franc-maçonnerie (les épreuves fortement initiqtiques que subit Tamino...). Quand à savoir si le personnage de la Reine de la nuit fut inspiré par la belle-mère de Mozart, comme le prétend le film Amadeus, on se contentera d'y voir un bon gag.

La Flûte enchantée présente une autre particularité, c'est d'être chanté en allemand. Ce n'est certes pas le premier opéra de Mozart en allemand (il avait notamment écrit dans cette langue L'enlèvement au sérail), mais montre l'attachement de Mozart à la création d'un opéra national allemand (bien qu'il ait aussi composé quantité d'opéras en italien). L'air entendu ici est l'un des plus aigus du répertoire, un festival pour les sopranos assez rarement repris au cinéma (ce qui est assez compréhensible pour un air d'opéra). Citons quand même Radioland murders de Mel Smith, Personne ne m'aime de Doris Dörrie, The Rocketeer de Joe Johnston. On l'a aussi entendu dans une pub pour Banque directe.




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