Antonin Dvorak (1841-1904) : Symphonie du nouveau monde



Anton Dvorak

Dvorak est certainement le plus connu des compositeurs tchèques, mais assez paradoxalement, c'est surtout grace aux oeuvres qu'il a composées aux Etats-Unis qu'il est rentré dans l'histoire. Il est né dans une famille relativement modeste, mais tournée vers la musique. Il échappe don au métier de boucher auquel le destinaient ses parents, et connait une lente mais sûre progression vers les ommets de la hiérarchie musicale. Il va peaufiner ses études à Prague, où il découvre Wegner et Smetana, dont la musique aura une grande influence sur la sinne. Ce n'est qu'à trente ans passés que ses compositions commencent à devenir populaires, notamment grâce au soutien inconditionnel d'un certain Johannès Brahms. Mais à partir de ce moment, sa renommée ira grandissant, jusqu'à ce qu'il soit appelé à diriger le Conservatoire de New-York en 1892. C'est en Amérique qu'il composera ses oeuvres les plus magistrales, avant de s'essayer avec un moindre succès à l'opéra en langue tchèque une fois revenu en Europe.

Le sommet de son oeuvre américaine est bien sûr sa Symphonie du Nouveau Monde, qui fait partie des oeuvres les plus jouées de tout le répertoire classique (je le confesse, elle a été mon premier coup de coeur dans ce domaine, il n'y a pas si longtemps que cela). Beaucoup jouée, et donc beaucoup reprise, dans des versions parfois plus que douteuses (je l'ai notamment entendue dans un arrangement virant vers la techno, d'un goût incomparable. Assez curieusement, c'est le deuxième mouvement qui a été le plus repris au cinéma, mais on peut tout de même entendre le dernier (le thème le plus célèbre) dans Underground d'Emir Kusturica. A la télévision, on l'a entendu dans des publicités pour le thé Elephant, Speedy, ou Audi, et même dans un épisode de la série animée Cobra, parait-il...




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