Johann Sebastian Bach (1685-1750) : Prélude en do majeur (extrait du Clavier bien tempéré)



Jean-Sébastien Bach

Est-il encore nécessaire de présenter Jean-Sébastien Bach, véritable ogre de la musique barioque ? Hein, quoi, je suis là pour ça ? Bon, allos-y alors. Bach est né dans une famille contenant plusieurs générations de musiciens, et c'est tout naturellement qu'il apprend l'orgue et le violon (entre autres) dans sa jeunesse. La vie de musicien à l'époque n'est pas vraiment celle d'un artiste, mauis plus proche de l'idée qu'on se fait aujourd'hui d'un fonctionnaire. Il faut trouver un poste, se plier aux exigences d'un prince ou d'une municipalité, et les compositions sont souvent des oeuvres de commande, pour les offices religieux notamment. Bach occupera ainsi au cours de sa longue carrière divers postes, passant par Weimar (ou il fait le secrétaire et un peu de musique), Arnstadrt, Mülhausen, à nouveau Weimar puis ses deux postes les plus importants, Cöthen et Leipzig (il gardera dans les mémoires le titre de Cantor de Leipzig). La diversité de ses obligations influe fortement sur sa production, c'est ainsi par exemple que presque toute sa production orchestrale date de son séjour à Cöthen, où il n'a pas d'obligation religieuse.

Outre ces commandes, Bach a toujours composé "en privé" beaucoup d'oeuvres pour le clavier (orgue ou clavecin), dont une partie à caractère pédagogique. Mais avec son Clavier bien tempéré, on dépasse très largement le cadre du simple exercice de style. Cette oeuvre marque d'une pierre blanche l'adoption, généralisée ensuite, du tempérament égal (non, je ne vais pas détailler ici), tout en renfermant quelques-uns des thèmes les plus célèbres de Bach. Les deux premiers préludes sont devenus immensément populaires, le premier encore plus après sa réappropiation par Gounod pour son Ave Maria. Il a été repris dans Haute voltige, de Jon Amiel, Bagdad Cafe de Percy Adlon, Je vous salue Marie de Jean-Luc Godard, et a servi de source d'inspiration à un certain nombre d'artistes contemporains.




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