Cadavre Exquis

Ni , SUR , Pierre D. , Fanfan , Rémy , DAE , LEF , Fanny ,
Tz'1 , hMMmmm , Mathieu , Mickey , Pierre V. , IBA

11 mai 2006

Alors que les Ernest se mettent à l'art abstrait,
Le gros monsieur poilu, mangeant une cerise,
Marchande puis achète, quelle énorme traîtrise,
Dans des draps de soie bleue, son amant attitré.

Pourvues de silhouettes aux traits fins qui s'effacent,
Les sourdes vibrations de l'agonie du faon
Étripent, déchaînées, au son des oliphants,
Les nombreux batraciens qui plaisamment coassent.

Puisque trouver un vers, parfois, c'est un peu chiant,
Elles ont fait « coin-coin », puis souillé en riant
Un si vil bâtiment, cette horreur qu'est le NIR.

Et moi, noble étalon au subtil déhanché,
Je vomis, le matin, au sommeil arraché,
Tout en faisant mon vers, mais ne pensant qu'à fuir.


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