Ma personnalité | Fiches annuaire
Ma vie, mon oeuvre
Quelques mots de présentation
Bon, ben voilà, je m'appelle officiellement Guillaume
Lafon (si, si, c'est vrai), mais la plupart de mes amis m'appellent
Roupoil, pour une raison que j'ignore... Bon, en fait, non, je me doute
bien de la raison, mais par contre, peu de gens connaissent l'origine de
ce surnom (qui date du glorieux temps de ma fin de Sup, soit l'été 1999;
je me permets ici de rendre hommage à mon collègue de l'époque Julien
Dallot, qui est à l'origine dudit surnom). J'ai une quanrantaine
d'années (comme j'oublie de mettre cette page à jour, je préfère
désormas rester flou), je suis prof de maths (on fait ce qu'on peut),
actuellement en poste en classe préparatoire MPSI au lycée Camille
Jullian à Bordeaux après pas mal de pérégrinations en région Parisienne
(cf ci-dessous) et neuf belles années passées en PTSI dans un autre
lycée bordelais (le lycée Gustave Eiffel), et je suis papa de deux
garçons, Raphaël est né le 23 décembre 2009 et Romain le 14 juillet
2012. Dans une vie antérieure, j'ai été élève à l'École normale supérieure, où j'ai étudié
pendant quatre ans les mathématiques. J'ai aussi fait un peu
d'informatique pendant ma dernière année même si personne ne croit
réellement au fait que j'ai étudié cette chose bien sérieusement. J'ai
également occupé dans cette belle École diverses responsabilités (enfin
bon, je n'étais personnellement pas très responsable), en particulier
j'ai été secrétaire adjoint de l'Association des Elèves de l'Ecole Normale
Supérieure (mieux connue sous le nom de Comité d'Organisation des
Fêtes, ce qui me semble assez révélateur...). J'ai ensuite quitté l'ENS
mais pas l'Éducation Nationale puisque je suis devenu prof. D'abord
stagiaire, ce qui signifie que je partageais mon temps entre les
inénarrables cours de l'IUFM et mes cours à moi, que je donnais en
classe de seconde dans un charmant lycée versaillais (la différence
entre les deux types de cours, c'est qu'il y en a un où il est plus
difficile de dormir qu'à l'autre, saurez-vous trouver lequel ?). J'ai
ensuite eu droit au fabuleux statut de titulaire remplaçant (eh oui, pas
mal, hein ?), qui m'a permis de me ballader pas mal au sein de cette
chère Académie de Versailles. Bon, j'ai pas fait les pires endroits non
plus, voici la liste de ce à quoi j'ai eu droit :
- 21-?? : MPSI au lycée Camille Jullian (Bordeaux).
- 12-21 : PTSI au lycée Eiffel (Bordeaux).
- 09-12 : Titulaire (enfin) en ECE au lycée Carnot (Paris).
- 08-09 : Une année scolaire complète (incroyable !) au lycée
l'Agora, à Puteaux. Première et Terminale STI, spécialité en première
ES, douze heures par semaine et à peine cinquante élèves au total,
c'était plutôt tranquille. On ira pas jusqu'à dire que nos élèves
étaient des flèches en maths, mais avec un peu de bonne volonté, on s'en
sort pas si mal.
- Mai-Juin 08 : retour à Pasteur en fin d'année, pour tenter de boucler
le programme en temps record avec deux classes de seconde et une première
ES. On a même rajouté des cours pendant le bac pour essayer de s'en sortir
!
- Avril-Mai 08 : rapide détour par le lycée Lakanal à Sceaux, où je
suis resté deux semaines trouées par les jours fériés. À peine le temps de
voir les élèves de seconde et de première ES.
- Novembre 07-Avril 08 : retour en ECE1, à Cergy cette
fois-ci, je commence à bien maîtriser cette classe là.
- Septembre-Octobre 07 : PCSI au lycée Pasteur de Neuilly. Fatiguant
(il y a du boulot !), mais fort intéressant.
- Février-Juin 07 : Retour à Saint-Cloud en ECE1 (prépa commerciale),
ma première prépa avec une classe pas très chargée, et pas forcément très
forte en maths, une bonne mise en jambes en tout cas.
- Septembre 06-Février 07 : Quelques mois au lycée Hoche à Versailles,
une seconde et une première S, photos égalemet pour certains.
- 05-06 : Une année au lycée Dumas de Saint-Cloud, avec deux classes de
seconde, une de première STG (que je n'oublierai pas de si tôt !), et une
Terminale STT.
À part ça, après avoir été longtemps du type louzeur glauque (bridge,
soirées (j'ai été un bon moment impliqué dans les activités louches de
la cafétéria des élèves de l'École, la fameuse K-Fêt , je ne m'y mets plus
vraiment les pieds maintenant que ma vie étudiante est du domaine du
passé), lecture de mail (très important), audition de musique dite
classique, j'ai fini par quitter mes colocations de normaliens pour
m'installer avec ma chérie du côté de Vincennes, puis à Pessac, et y mener
une vie presque normale. Bon, ok, j'avoue, je continue à bridger très
souvent...
Ma vie avant l'ENS
Bon, rien de bien passionnant a raconter. Je pense
qu'il vous suffira de savoir qu'après une enfance sans histoire dans une
famille catho (ben oui...), quelques années passées dans la belle ville de
Tours, un bac brillamment obtenu (mention Assez Bien, ma mère ne s'en est
toujours pas remise) et deux années de classes prépa dans le merveilleux
Lycée Charlemagne, j'ai fini par intégrer, nul ne sait très bien comment,
l'ENS de la rue d'Ulm. Jusqu'à cette date fatidique, j'étais un gentil
garçon bien élevé, mais ça a bien changé depuis. En fait, je me suis à
devenir quelqu'un de bien, c'est-à-dire à boire de l'alcool et à écouter
de la musique (y aurait-il un lien entre les deux ?) pendant mon année de
première, la dernière que j'ai passée à Tours.
Quatre années à l'ENS
L'intégration à l'ENS a naturellement occasionné de
grands changements dans mon mode de vie, notamment j'ai commencé à
prendre des horaires de sommeil plus raisonnables (3H-12H la plupart du
temps). Le détail de ma vie "professionnelle" à l'École n'aurait rien de
passionnant, la plupart des gens qui lisent ces lignes doivent me
connaître suffisant pour en savoir l'essentiel, pour les autres, sachez
que depuis la rentrée 2000, j'ai passé une licence, une maîtrise, un DEA
et une agrégation de maths, que je m'orientais vers une carrière de
chercheur en géométrie algébrique, et que j'ai finalement décidé de
laisser tomber la recherche, ce qui s'est traduit par une absence
d'inscription en thèse, et accessoirement une tentative de maîtrise
d'info pour compléter ma quatrième et dernière année à l'École (nous
passerons sous silence les détails scabreux qui ont accompagné cette
affaire). J'ai donc rejoint les rangs des professeurs de mathématiques,
métier dans lequel j'avais déjà mis un petit pied en faisant des colles
au Lycée Saint-Louis depuis 2002. Et je peux vous confirmer qu'être
prof, c'est assez sympa, et que je suis finalement bien content de mon
choix.
Mes quelques semaines en Inde
J'ai eu l'occasion au milieu de mes études (du 10
décembre 2003 au 16 février 2004) de passer quelques semaines en Inde,
dans le cadre d'un échange entre l'ENS et le CMI (Chennai Mathematical
Institute), un institut de maths indien qui se trouve comme son nom
l'indique à Chennai (anciennement Madras). Le compte-rendu des impressions
que m'ont laissé ce beau pays est maintenant complet (ça a pris du temps,
mais bon, il est assez conséquent), vous pouvez y accéder en cliquant ici.
Ma personnalité
Pour le reste de ma vie, mes loisirs sont explorés en
détail dans le reste de cette page web; quand à ma personnalité, je ne
suis peut-être pas le mieux placé pour en parler, donc je me contenterai
de donner des informations plus ou moins cryptiques et incomplètes, sous
la forme d'une réponse au questionnaire de Proust et du contenu des
quatre fiches que j'ai remplies pour l'Annuaire des Élèves de l'ENS.
Commençons par le questionnaire (enfin, plutôt une des variantes modernes
du questionnaire, j'ai bêtement pris la première que j'ai trouvée sur le
web) :
- Le bonheur parfait : seul sur une Terre enfin débarrassée de ces
abrutis d'humains qui lui font tant de mal. Hum, non, c'est trop
misanthrope, ça, quand même. Disons à 4 autour d'une table de bridge, avec
un verre devant moi et de la bonne musique en fond sonore.
- Le moment de ma vie où j'ai été le plus heureux : j'espère bien qu'il
est encore à venir.
- Mon principal trait de caractère : disponible.
- Celui dont je suis le moins fier : l'absence de dynamisme.
- Ma qualité préférée chez un homme : la franchise.
- Chez une femme : la capacité d'écoute.
- Ma plus grande peur : perdre mon âme d'enfant.
- Ce que je possède de plus cher : mes CD de musique classique.
- Ce que j'ai réussi de mieux dans ma vie : oulà, dur de répondre à
cette question quand on est un éternel louzeur ;-). Je dirai donc : rester
fidèle à mes idéaux.
- Mes peintres favoris : Renoir, Monet, Georges de la Tour.
- Mon compositeur favori : Gustav Malher.
- Les noms que j'aime : Musique, Poésie, Cinéma, Littérature, Peinture,
Bande Dessinée, ... Art quoi.
- Mes films cultes : Cyrano de Bergerac, de Jean-Paul Rappeneau; La
Double Vie de Véronique, de Krzysztof Kieslowski; Requiem for a dream, de
Darren Aronofsky.
- Mes auteurs favoris : Émile Zola, Agatha Christie, René Goscinny.
- Mon livre de chevet : Cyrano de Bergerac, d'Edmond Rostand (j'ai comme
l'impression de me répéter...).
- La chanson que je siffle sous ma douche : le thème du premier
mouvement du treizième quatuor à cordes "Rosamunde" de Franz Schubert.
- Ma couleur favorite : le bleu.
- Ma boisson préférée : le cidre.
- Ma drogue : la musique romantique.
- Mes héros dans la vie : pas grand monde de vivant à l'heure actuelle.
Parmi les morts, disons Gandhi ou Einstein pour pas remonter trop loin.
- Si je devais changer une chose dans mon apparence physique: mon dos
tout tordu.
- Les fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence : la naïveté.
- Mon plus grand regret : secret, un certain jour d'avril 1995 (et
pourtant, je ne suis pas du genre à regretter beaucoup de choses dans la
vie).
- Ce que je déteste par-dessus tout : l'intolérance.
- Comment j'aimerais mourir : les bras tendus, le vent balayant mon
visage.
- État d'esprit présent : détendu.
- Ma devise : À chaque jour suffit sa peine.
Pour les fiches annuaires, en attendant que je remette
la main sur les autres, voici celles des deux dernières années. Je
commence par celle de l'an dernier, car c'est certainement la plus
personnelle, révélatrice et tout ce que vous voudrez. Encore faudra-t-il
en comprendre les diverses allusions et énigmes...
- Expériences : Invention de cocktails aléatoires (et souvent
fort mauvais, il faut bien l'avouer) en fin de soirée. Lecture assidue de
forum au temps de ma conscritude. Orgies de pringles à l'oignon devant une
table de bridge (le bridge, c'est bien). Visite de Granville une semaine
avant les conscrits, baignade nocturne en prime. Ernestisation épique de
mon très cher colocataire l'an dernier.
- Intérêts, projets, loisirs : Ecouter de la musique, le matin,
le midi, le soir, la nuit, je ne peux pas vivre sans; en jouer les bons
jours, en composer les mauvais. La K-Fêt (comment ça, on avait compris ?),
ses personnages charismatiques, ses soirées endiablées, ses discussions
autour d'un verre sur les sujets les plus variés et de préférence les plus
futiles. Les yeux bleus. Ecrire ce qui me passe par la tête, de préférence
en alexandrins parce que c'est plus rigolo; lire les poèmes de ceux qui
ont un peu plus de talent que moi. Ne rien faire en regardant le ciel
bleu, les feuilles mordorées tombant des arbres à l'automne, la clarté des
étoiles découpant le ciel sombre, et penser à tout ce que j'aurais pu
faire au lieu de rester là à rêvasser.
- Devise, citation : De toute façon, j'ai très
mauvais goût : je préfère le chocolat au lait, la musique romantique et
les blondes...
Yann : Alors, quoi de neuf ?
Moi : T'inquiète pas, je gère !
J'en profite pour caser une remarque sur le mauvais goût
dont il est question dans la citation juste au-dessus, là. Le mauvais goût
a été défini il y a un certain temps maintenant, par opposition au bon
goût (normal). Les adjectifs bon et mauvais n'ont ici aucune valeur
positive ou négative, on peut très avoir un bon mauvais goût (comme moi).
En fait, cette distinction est juste destinée à séparer l'humanité en deux
clans. D'un côté ceux qui, comme moi, préfèrent les blondes, la musique
romantique, le chocolat au lait, enfin bref tout ce qui est sucré,
écoeurant, guimauve etc... De l'autre, vous l'aurez compris, ceux qui
préfèrent les brunes, et accessoirement la musique baroque et le chocolat
noir dans l'acception classique du terme (qui a été définie en hommage aux
goûts de mon colocataire et néanmoins ami Jérôme Plût). Voilà, vous savez
tout, vous n'avez plus qu'à choisir votre camp !
Ma fiche de l'année 2005 (la dernière puisque j'ai maintenant disparu
de cette noble institution qu'est l'annuaire des élèves) est beaucoup plus
sobre (mais pas forcément de bon goût pour autant) et plus accessible à
ceux qui ne me connaissent pas déjà sur le bout des doigts...
- Expériences : Des années d'action (des tas de soirées, beaucoup
de bridge, quelques Mega et quelques mois passés au Burô pour conclure en
beauté) et d'inaction (en cours notamment) depuis mon intégration à l'ENS.
Un coup de téléphone à mon lycée depuis Montigny-en-Morvan pour leur
expliquer que j'étais souffrant et que je ne pouvais donc pas assurer mon
cours.
- Intérêts, projets, loisirs : Nombreux, mais peu variables
finalement. Toujours le bridge, les soirées et, euh, deux ou trois autres
choses bien connues des spécialistes !
- Devise, citation : Maintenant que vous êtes à l'Éducation
Nationale, l'assiduité en cours est obligatoire. (IUFM)
Roupoil, tu craques ! (Baal)
Un effort surhumain (aller sur la page web des élèves de l'École) m'a
permis de retrouver ma fiche de 2003, encore plus sobre :
- Expériences : Un Mega du côté des vieux cons, et des tas de
soirées louzées en K-fêt.
- Intérêts, projets, loisirs : Musique classique, bridge, jeux
video, soirées, maths bien sûr, et quelques autres...
- Devise, citation : La violence est le dernier refuge de
l'incompétence. (I. Asimov, Fondation)
Un grand joueur duque ! (Baal, K-Fêt)